Saint-Sulpice-sur-Risle
Saint-Sulpice-sur-Risle | |
La mairie, l'église et l'ancien prieuré. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Pays de L'Aigle |
Maire Mandat |
Jean Sellier 2020-2026 |
Code postal | 61300 |
Code commune | 61456 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Sulpiciens |
Population municipale |
1 667 hab. (2018 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 46′ 53″ nord, 0° 39′ 27″ est |
Altitude | Min. 187 m Max. 258 m |
Superficie | 28,45 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de L'Aigle |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Saint-Sulpice-sur-Risle est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 667 habitants[Note 1] (les Saint-Sulpiciens[1]).
Géographie[modifier | modifier le code]
Couvrant 2 845 hectares, le territoire de Saint-Sulpice-sur-Risle est le plus étendu du canton de L'Aigle-Est
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Saint Sulpice en 1793, Saint-Sulpice-sur-Tille en 1801[3].
Saint-Sulpice se réfère à Sulpice le Pieux.
La Risle est une rivière de Normandie, qui s'écoule dans les départements de l'Orne et de l'Eure.
Au cours de la période révolutionnaire, la commune a porté les noms de Sulpice-la-Montagne et de Vendémiaire en 1789[3].
Histoire[modifier | modifier le code]
L'affaire criminelle Guillon a lieu en 1908 dans une ferme de la localité, jugée par les assises de l'Orne[4].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[5].
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Éducation[modifier | modifier le code]
- École maternelle[6].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].
En 2018, la commune comptait 1 667 habitants[Note 2], en diminution de 1,77 % par rapport à 2013 (Orne : −2,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église de l'ancien prieuré de Saint-Sulpice[10] inscrite au titre des Monuments historiques[11]. Elle abrite quelques œuvres classées à titre d'objets[12].
- Monument aux morts place André-Blanchard.
- Dolmen du Jarrier classé Monument historique[13].
- Le château du Fontenil (XVe siècle) dont la chapelle et le pressoir sont inscrits[14].
Château Renaissance, construit en 1544 par la famille Du Buc, alias Du Buc-Richard, blasonnant « d'or à la bande d'azur », sur les fondations d'un château féodal qui aurait appartenu au baron de Semblançay, ministre des Finances de François Ier. Les constructeurs de cette bâtisse imposante (Jehan -ou Jean- du Buc du Fontenil et son épouse Antoinette de Bouquetot) reposent en leur caveau seigneurial du beffroi de l'église de Saint-Symphorien-des-Bruyères. En 1681, les Du Buc, dont une branche (voir Louis-François Dubuc) s'était installée à la Martinique, vendirent le château à la famille D'Érard de Rai. Site de la météorite de L'Aigle en 1803. - La forêt de L'Aigle occupe la quasi-totalité de la moitié est du territoire.
- Sauvé de la ruine par M. J. Suet en 1939, après des années d'abandon, le manoir de La Brunetière (XVIe-XVIIe siècles) est un brillant exemple d'architecture Louis XIII, avec son décor de briques rouges à croisillons bleus et son haut toit pentu, caractéristique des demeures aristocratiques du XVIIe siècle. Agrémenté d'un jardin à la française, le manoir appartient toujours à la famille Deramoudt-Suet.
- Musée contemporain de La Manufacture Bohin[15], entreprise créée en 1833 par Benjamin Bohin, seul fabricant français d'aiguilles et d'épingles[16].
- Château du Souchey.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Benjamin Bohin, créateur de la manufacture d'épingles et d'aiguilles qui porte son nom.
Activités et manifestations[modifier | modifier le code]
- Aérodrome de L'Aigle - Saint-Michel.
- Base nature de VTT et de kayak proposée par l'association Ris'l Adventure[17].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Saint-Sulpice-sur-Risle sur le site de la communauté de communes
- Saint-Sulpice-sur-Risle sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[18].
- « Ouest-france.fr - Mairie de Saint-Sulpice-sur-Risle » (consulté le 5 juillet 2010)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-François Miniac (préf. Alain Lambert), Les Grandes Affaires criminelles de l'Orne, Paris, Éditions de Borée, coll. « Les Grandes Affaires criminelles », , 336 p. (ISBN 978-2-84494-814-4)
- Réélection 2014 : « Saint-Sulpice-sur-Risle (61300) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 14 juin 2014)
- « Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, etc. », sur Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Frédéric Épaud, De la charpente romane à la charpente gothique en Normandie, CRAHM, 2007 (ISBN 978-2-902685-39-4) p. 283-289
- « Église », notice no PA00110937, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Œuvres mobilières à Saint-Sulpice-sur-Risle », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Dolmen », notice no PA00110936, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Domaine du Fontenil », notice no PA00110979, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le musée ouvre ses portes : reportage sur France 3
- Musée de la manufacture Bohin
- « CLUB risl'adventure », sur risl'adventure
- « Saint-Sulpice-sur-Risle sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)