Saint-Romans-lès-Melle
Saint-Romans-lès-Melle | |||||
![]() Vue extérieure (le lavoir, l'église, l'ancien cimetière). | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Niort | ||||
Canton | Melle | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mellois en Poitou | ||||
Maire Mandat |
Jérôme Peltier 2014-2020 |
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Code postal | 79500 | ||||
Code commune | 79295 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
722 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 81 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 12′ 33″ nord, 0° 11′ 23″ ouest | ||||
Altitude | Min. 63 m Max. 124 m |
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Superficie | 8,91 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Saint-Romans-lès-Melle est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Romans est située à environ 30 kilomètres de Niort, préfecture des Deux Sevres.
Vallonné, le village est jalonné de différents lavoirs restaurés alimentés par la Béronne.
Histoire[modifier | modifier le code]
Avant d'être attribuée au siège royal de Melle, Saint-Romans-lès-Melle faisait partie de la châtellenie de Lusignan et était de son ressort. La localité dépendait de l'élection de Saint-Maixent. En 1103, à son retour de la croisade, Guillaume IX, comte de Poitiers, concéda à l'abbé de Saint-Maixent la redevance qui lui était due à Saint-Romans-lès-Melle.
Geoffroy Thébaud, l'un de ses plus anciens seigneurs connus, décéda avant 1366. Après lui vinrent Aimery Rechin, son gendre, les de Prahec (vers 1363), les de Poix — sous lesquels, en faveur de Jeanne de Poix, le château fut érigé en baronnie par Henri IV — les Girard (à partir de 1594), les Fouquet de la Varenne, les Brandelis de Champagne. En 1732, Marie de Champagne épousa César Gabriel de Choiseul-Praslin, duc de Choiseul-Praslin, cousin du ministre de Louis XV, qui fut ministre des Affaires étrangères puis de la Marine.
Au début de la Révolution, un, Antoine-César de Choiseul-Praslin (1756-1808), fut élu en 1789 délégué suppléant de la noblesse aux États généraux pour la sénéchaussée du Maine. Il y siégea le 20 août, prêta le serment civique, fut promu maréchal de camp en 1791, n'émigra pas, mais fut arrêté comme suspect en 1793, emprisonné et libéré le 9 thermidor. Bonaparte le nomma sénateur et le fit commandeur de la Légion d'honneur.
Il vendit son domaine de Saint-Romans à Pierre Andrault, ancien président du district de Melle, l'un des plus riches propriétaires (sa fortune était évaluée à plus d'un million en immeubles), qui fut député des Deux-Sèvres de novembre 1820 à mai 1822. Après lui, sa fille, Mme Belleroche, Mme Main de Boissière, Mme Rabany, furent propriétaires du logis de Saint-Romans, actuellement encore aux mains de leurs descendants.
Érigé en baronnie par Henri IV en 1607, le domaine de Saint-Romans était fort important.
En 1698, le revenu de la seigneurie s'élevait à 8000 livres, soit le double de celui des fiefs de Melzear et de Saint-Léger. Construit au XVe siècle, le logis de Saint-Romans a subi, au fil des ans, diverses transformations. L'une de ses tours a été démolie, mais l'autre, côté jardin, a été conservée. Elle est surmontée de créneaux en partie refaits. Le blason des de Poix, surmontant jadis la porte de la tour disparue, a été réemployé lorsque le logis a été doté d'une aile supplémentaire. Il est doté d’une cheminée monumentale aux armes de la même famille.
Huit et même neuf importantes foires annuelles se tinrent longtemps à Saint-Romans qui possédait des halles, données au début XIXe siècle par le duc de Choiseul-Praslin, dernier seigneur de la commune. Il s'y effectuait de nombreuses transactions sur les mulets et les mules.
Un temple fut inauguré en 1846 et y recevait les protestants de Brioux, Périgné, Mazières-sur-Béronne et Paizay-le-Tort.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
D’azur à la croix latine alésée d’argent, accompagnée en pointe de trois coquilles du même ordonnées 2.1[1].
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Économie[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église romane du XIIe siècle,
- Temple protestant du XIXème siècle
- Logis.
- Le lavoir de la fontaine de Font Maye
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Hervé Joulain, corniste reconnu mondialement. 1er cor super-soliste de l’orchestre philharmonique de Radio France, octuor à vent Paris Bastille.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Gaso.fr
- Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.