Saint-Nicolas-la-Chapelle (Aube)

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Saint-Nicolas-la-Chapelle
Saint-Nicolas-la-Chapelle (Aube)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes du Nogentais
Maire
Mandat
Gilbert Gabriel Lemaur
2020-2026
Code postal 10400
Code commune 10355
Démographie
Gentilé Chapellois
Population
municipale
69 hab. (2020 en augmentation de 9,52 % par rapport à 2014)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 53″ nord, 3° 28′ 05″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 166 m
Superficie 11,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nogent-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nogent-sur-Seine
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Nicolas-la-Chapelle
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Saint-Nicolas-la-Chapelle

Saint-Nicolas-la-Chapelle est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Nicolas-la-Chapelle
Chalautre-la-Grande
Seine-et-Marne
La Saulsotte
Saint-Nicolas-la-Chapelle
Le Mériot Nogent-sur-Seine

Il s'agit d'un petit bourg situé en proche banlieue de Nogent-sur-Seine, son territoire administratif borde la limite sud-est de l’Île-de-France ; il s’étend sur 11,5 km2 comprenant majoritairement des zones agricoles et naturelles.

On trouve des massifs boisés, relativement diffus et souvent situés au sommet de petites collines, dont la plus importante culmine à 138 mètres de hauteur, une promenade piétonne y est aménagée desservant un site bénéficiant d'un beau panorama sur Nogent et la centrale.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Nicolas-la-Chapelle est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogent-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), forêts (33 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (3 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premières traces de l'occupation humaine sur le territoire de la commune remontent au Néolithique comme l'attestent la présence de trois dolmens (dont un seul subsiste) et trois polissoirs (désormais disparus).

Au début du XIIe siècle (1107), Montier-la-Celle possédait la chapelle de Saint-Nicolas qui fut transformée en église en 1175. La paroisse a connu de nombreuses appellations, dont la plus fréquente était jusqu'au XIXe siècle La chapelle Saint-Nicolas.

Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Nicolas, porta provisoirement le nom de Lugrand[7].
C'est en 1919 que la commune adopta le nom de Saint-Nicolas-la-Chapelle[7].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours Gilbert Lemaur[8]
Réélu pour le mandat 2020-2026 [9]
DVD retraité

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

En 2020, la commune comptait 69 habitants[Note 4], en augmentation de 9,52 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
257255293251237230229214227
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
211222219184184161152141142
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1401161209310798968698
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
887068706179777764
2018 2020 - - - - - - -
6869-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie locale est restée essentiellement basée sur la culture traditionnelle des céréales.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Nicolas.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
  9. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599923
  10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  13. « Dolmen dit du Pavois », notice no PA00125376, base Mérimée, ministère français de la Culture
  14. « L'église Saint-Nicolas », notice no PA00078227, base Mérimée, ministère français de la Culture
  15. « Le mobilier de l'église », base Palissy, ministère français de la Culture