Saint-Nicolas-la-Chapelle (Aube)
Saint-Nicolas-la-Chapelle | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes du Nogentais |
Maire Mandat |
Gilbert Gabriel Lemaur 2020-2026 |
Code postal | 10400 |
Code commune | 10355 |
Démographie | |
Gentilé | Chapellois |
Population municipale |
69 hab. (2020 ![]() |
Densité | 6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 53″ nord, 3° 28′ 05″ est |
Altitude | Min. 60 m Max. 166 m |
Superficie | 11,54 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nogent-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nogent-sur-Seine |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Saint-Nicolas-la-Chapelle est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Il s'agit d'un petit bourg situé en proche banlieue de Nogent-sur-Seine, son territoire administratif borde la limite sud-est de l’Île-de-France ; il s’étend sur 11,5 km2 comprenant majoritairement des zones agricoles et naturelles.
On trouve des massifs boisés, relativement diffus et souvent situés au sommet de petites collines, dont la plus importante culmine à 138 mètres de hauteur, une promenade piétonne y est aménagée desservant un site bénéficiant d'un beau panorama sur Nogent et la centrale.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Nicolas-la-Chapelle est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogent-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), forêts (33 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (3 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Les premières traces de l'occupation humaine sur le territoire de la commune remontent au Néolithique comme l'attestent la présence de trois dolmens (dont un seul subsiste) et trois polissoirs (désormais disparus).
Au début du XIIe siècle (1107), Montier-la-Celle possédait la chapelle de Saint-Nicolas qui fut transformée en église en 1175. La paroisse a connu de nombreuses appellations, dont la plus fréquente était jusqu'au XIXe siècle La chapelle Saint-Nicolas.
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Nicolas, porta provisoirement le nom de Lugrand[7].
C'est en 1919 que la commune adopta le nom de Saint-Nicolas-la-Chapelle[7].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2020, la commune comptait 69 habitants[Note 4], en augmentation de 9,52 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
L'économie locale est restée essentiellement basée sur la culture traditionnelle des céréales.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Dolmen du Pavois : dolmen inscrit au titre des monuments historiques en 1993[13].
- L'église Saint-Nicolas a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 1926[14],[15].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Nicolas-la-Chapelle sur le site de la CC du Nogentais
- Saint-Nicolas-la-Chapelle sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599923
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Dolmen dit du Pavois », notice no PA00125376, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « L'église Saint-Nicolas », notice no PA00078227, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le mobilier de l'église », base Palissy, ministère français de la Culture