Saint-Maurice-sur-Eygues
Saint-Maurice-sur-Eygues | |||||
Cave des Grands Vins de Saint-Maurice. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Jean Garcia 2020-2026 |
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Code postal | 26110 | ||||
Code commune | 26317 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Mauriciens, Saint-Mauriciennes | ||||
Population municipale |
792 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 90 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 17′ 57″ nord, 5° 00′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 163 m Max. 387 m |
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Superficie | 8,82 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://www.saintmauricesureygues.fr | ||||
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Saint-Maurice-sur-Eygues est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Saint-Maurice-sur-Eygues est à 12 km de Nyons, 16 km de Vaison-la-Romaine et 18 km de Valréas.
![]() |
Visan Vaucluse |
Visan Vaucluse |
Vinsobres | ![]() |
Visan Vaucluse |
N | Vinsobres | ||
O Saint-Maurice-sur-Eygues E | ||||
S | ||||
Tulette | Buisson Vaucluse |
Villedieu Vaucluse |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Maurice-sur-Eygues est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2]. La commune est en outre hors attraction des villes[3],[4].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
- 1221 : de Sancto Mauricio (cartulaire des Templiers, 121)[5].
- 1280 : mention du mandement : mandamentum quod vulgariter appellatur tenementum Sancti Mauricii (Inventaire des dauphins, 223)[5].
- 1283 : bastida Sancti Maurisii (Inventaire des dauphins, 258)[5].
- 1400 : Sainct Maurice (choix de docum., 235)[5].
- 1422 : Sainct Moris ès Baronnies (choix de docum., 389)[5].
- 1585 : Sainct Morice (correspondance de Lesdiguières, III, 18)[5].
- (non daté) : Saint-Maurice-Belle-Fontaine (jusqu'à la Révolution)[6].
- 1793 : Maurice-Belle-Fontaine [appellation révolutionnaire][5].
- 1891 : Saint-Maurice, commune du canton de Nyons[5].
- (non daté)[réf. nécessaire] : Saint-Maurice-sur-l'Eygues.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]
Au cours du XIXe siècle, des fouilles ont mis au jour les preuves de l'existence d’un habitat gallo-romain (poteries, amphores, vases, pièces de monnaie, statues)[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
La seigneurie[5] :
- Au point de vue féodal, Saint-Maurice était une terre du fief des barons de Montauban et de l'arrière-fief des papes [d'Avignon].
- Une partie de la terre appartient à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (qui y posséderont encore une commanderie au XIVe siècle, unie par la suite à celle d'Orange).
- Une autre partie appartient aux Coard.
- Une dernière partie appartient aux Pelfel.
- 1277 : la part des Coard passe aux Gusans.
- 1280 : la part des Pelfel passe aux Mévouillon.
- Les parts des Gusans et des Mévouillon sont recouvrées par les dauphins, héritiers des Montauban.
- 1333 : les dauphins donnent une charte de libertés aux habitants.
- 1340 : les dauphins gratifient Guillaume Catalan, neveu du pape Benoît XII.
- Les dauphins recouvrent la terre. Elle redevient domaniale.
- 1422 : elle est vendue (sous faculté de rachat) aux Eurre.
- Les Eurres acquièrent la part des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. La terre est unifiée.
- XVIIIe siècle : la terre passe aux Castellanne, derniers seigneurs.
Une pièce unique dans la vallée du Rhône est actuellement entreposée dans la cave des vignerons de Saint-Maurice. C'est un tonneau qui a été daté du XIIIe siècle. Cerclé et clavelé par des pièces de bois taillées à la main, il a servi de cuve de fermentation, sa partie sommitale ouverte permettant le foulage aux pieds.
Au cours du XIVe siècle, le vignoble avait pris une telle importance qu'en 1333, une [charte accorda des libertés aux villageois en contrepartie de droits féodaux sur la vigne et le vin[réf. nécessaire].
La renommée de ce vignoble perdure. En 1713, le marquis de la Charce, gouverneur du Nyonsais, vantait les mérites de ses vins[réf. nécessaire].
Avant 1790, Saint-Maurice était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et dû bailliage de Buis-les-Baronnies.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église était celle d'un prieuré séculier et dont les dîmes appartenaient au prieur[5].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune est comprise en dans le canton de Vinsobres. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Nyons[5].
En 1953, le terroir de Saint-Maurice est classé en côtes-du-rhône puis, en 1967, en côtes-du-rhône villages avec le nom de la commune[réf. nécessaire].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2018, la commune comptait 792 habitants[Note 2], en augmentation de 10,15 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,12 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête patronale : l'avant-dernier dimanche d'août[6].
Loisirs[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
En 1992 : vignes (côtes-du-rhône-village, cave coopérative), oliviers, abricotiers.
- Marché : tous les vendredi[6].
Saint-Maurice est connu pour son vignoble, avec notamment la cave coopérative de Saint-Maurice et le domaine Viret. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin[réf. nécessaire].
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'huile d'olive de Nyons[réf. nécessaire].
Le village est également un lieu de production de la croquette de Vinsobres[réf. nécessaire].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château du XIVe siècle domine le village[réf. nécessaire].
- Fontaine[6].
- Église du XIXe siècle[6].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Saint-Maurice-sur-Eygues possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Saint-Maurice-sur-Eygues sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 350
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Sain-Maurice-sur-l'Eygues
- Saint-Maurice-sur-Eygues sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 23 novembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.