Saint-Martin-d'Hères

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Saint-Martin-d'Hères
Saint-Martin-d'Hères
Mairie de Saint-Martin-d'Hères.
Image illustrative de l’article Saint-Martin-d'Hères
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
David Queiros (PCF)
2020-2026
Code postal 38400
Code commune 38421
Démographie
Gentilé Martinérois(es)
Population
municipale
38 454 hab. (2021 en diminution de 0,06 % par rapport à 2015)
Densité 4 153 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 02″ nord, 5° 45′ 55″ est
Altitude Min. 206 m
Max. 610 m
Superficie 9,26 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Martin-d'Hères
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saintmartindheres.fr

Saint-Martin-d'Hères est une commune française limitrophe de Grenoble située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune se situe à l'est de Grenoble et fait partie de la métropole Grenoble-Alpes Métropole. Derrière la commune-centre et conjointement avec Échirolles, elle est une des principales villes de l’agglomération grenobloise. Elle est principalement connue pour héberger la majeure partie du domaine universitaire de Grenoble.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Six communes entourent Saint-Martin-d'Hères. À l'ouest se trouve Grenoble, au nord-ouest, La Tronche, au nord, Meylan, à l'est, Gières, au sud, Poisat, et au sud-ouest, Eybens.

Communes limitrophes de Saint-Martin-d'Hères
La Tronche Meylan
Grenoble Saint-Martin-d'Hères Gières
Eybens Poisat

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Située au cœur des Alpes, la ville est à 213 m d'altitude (234 m en moyenne pour la commune). Elle est en effet bâtie sur le fond plat d'une ancienne vallée glaciaire. L'est de Saint-Martin-d'Hères marque le début de la vallée du Grésivaudan, tandis que l'ouest, est au cœur de ce qu'on appelle l'Y grenoblois.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est délimité au nord par l'Isère. Des ruisseaux descendent de la montagne : le ruisseau du Bigot, qui traverse le hameau éponyme et fournit le réseau d'eau potable de la ville depuis 1930, la Mogne, aujourd'hui canalisée, qui donne le nom à la rue homonyme, et le Sonnant. Une autre source, la source Tronel, est captée depuis la fin du XIXe siècle[1].

La plaine de Saint-Martin-d'Hères est restée pendant longtemps une zone inondable. Les crues de l'Isère et du Draquet, bras occidental du Drac, étaient fréquentes. Notamment, le bilan humain de l'inondation de la plaine autour de Grenoble en 1219 fut considérable. Saint-Martin-d'Hères fut affecté encore par les inondations de et de 1783. La zone est devenue habitable à partir du XVIIIe siècle par des constructions de digues et de canalisations souterraines et par l'assèchement des marais[1],[2].

Les marais ont laissé leur empreinte aussi dans le nom de la commune : une hypothèse de l'origine du mot « Hères » suggère la dérivation du mot « eira » qui indique des terres incultes ou un marais[3].

À partir des années 1950, la gestion de l'eau de Saint-Martin-d'Hères est effectuée par un syndicat qui regroupe douze communes. Depuis 1962, l'eau de la commune est captée au pré Givel, dans les alentours de Vizille[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 229 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 981,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records GRENOBLE - LVD (38) - alt : 220m, lat : 45°13'01"N, lon : 5°50'54"E
Records établis sur la période du 01-06-1999 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,3 −0,3 2,8 6,4 10,3 14 15,3 14,9 11,7 8 3 −0,5 7
Température moyenne (°C) 2,8 4,6 8,8 12,7 16,4 20,5 21,9 21,4 17,7 13,3 7,2 3,3 12,6
Température maximale moyenne (°C) 6,8 9,5 14,7 19,1 22,5 26,9 28,6 27,8 23,8 18,7 11,5 7,2 18,1
Record de froid (°C)
date du record
−16,6
11.01.10
−12,9
05.02.12
−8,7
01.03.05
−3,4
08.04.21
0,8
07.05.19
3,7
01.06.06
7,6
13.07.00
7,2
31.08.06
2,8
26.09.02
−3,6
26.10.03
−10,7
27.11.05
−14,4
20.12.09
−16,6
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
19,2
08.01.11
22,5
07.02.01
27,7
24.03.01
31,1
28.04.12
34,9
24.05.09
37,1
28.06.19
38,8
31.07.20
39,5
13.08.03
33,8
10.09.23
30,9
26.10.06
22,9
14.11.10
21,5
07.12.00
39,5
2003
Précipitations (mm) 77,1 58,9 77,8 70,7 99 81,4 76,8 92,1 75,2 92,3 95,3 84,5 981,1
Source : « Fiche 38538002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-d'Hères est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[13] et 456 057 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (26,8 %), forêts (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Projets urbains[modifier | modifier le code]

La commune conduit depuis plusieurs années un ambitieux programme de renouvellement urbain sur son territoire communal, notamment aux abords de la ligne D du tramway de Grenoble. La municipalité prévoit ainsi de réaménager en 2018 une ancienne friche industrielle, les usines Neyrpic, afin d'en faire un pôle urbain associant commerces, bureaux, logements, équipements culturels et de loisirs. La dénomination de Neyrpic a été retenue par la municipalité pour ce centre commercial de 24 000 m2 dont l'ouverture est prévue en 2020[19].

Un projet d'écoquartier est aussi en développement à partir de 2016, dans la continuité de la ZAC centre sur une des dernières zones agricoles de la commune, l'écoquartier Daudet[20]. À plus long terme[Quand ?], il est prévu d'urbaniser les quelques autres champs restants (champs des Alloves et champs Guichard)[21].

Lieux-dits, écarts et quartiers[modifier | modifier le code]

Illustration représentant le plan des quartiers de Saint-Martin-d'Hères.

La commune regroupe différents quartiers[22] :

  • Croix-Rouge
  • Neyrpic
  • Portail-Rouge
  • La Galochère
  • Les Glairons
  • Domaine universitaire
  • Les Taillées
  • Bidal-Péri
  • Renaudie-La Plaine
  • Teyssère
  • Les Alloves
  • Le Village
  • Le Mûrier
  • Pierre Sémard
  • La Presse
  • Karl Marx
  • Paul Bert
  • Paul Éluard

Dans le cadre du développement de Saint-Martin d'Hères, de nouvelles zones sont aménagées : « L'architecture des années béton, innovante à l'époque, laisse place à de nouveaux ensembles originaux, comme celui des petites maisons de bois imbriquées de la Cerisaie. Les constructions récentes rivalisent d'esthétique, de confort et d'environnement agréable pour attirer de nouveaux habitants. Comme l'écoquartier expérimental Daudet ou celui en projet sur l'ancien site Neyrpic[23]. »

Quartier Champberton.

La ville compte ainsi un quartier prioritaire réunissant Renaudie, La Plaine et Champberton, avec 2 432 habitants en 2018[24].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Depuis le milieu des années 1960[23], Saint-Martin-d'Hères est traversée par la Rocade sud de Grenoble. Elle compte trois sorties (Campus, avenue Gabriel-Péri, SMH-Centre). La route nationale N 87 part du sud et continue jusqu'au nord de la ville, séparant celle-ci en deux parties.

La ville n'échappe pas aux difficultés de la circulation routière de la métropole grenobloise aux heures de pointe. Elle contient en effet de très grandes artères comme l'avenue Gabriel-Péri et l'avenue Ambroise-Croizat qui traversent la ville d'est en ouest, jusqu'au centre de Grenoble, et servent d'entrée dans la ville à de nombreux Grenoblois.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est reliée au centre-ville de Grenoble grâce au bus et au tramway.

Saint-Martin-d'Hères est desservie par trois lignes de tramway (B, C, et D). Les lignes C et B se réunissent dans le campus, qu'elles traversent sur toute sa longueur. La ligne D parcourt le centre de la ville.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom Saint-Martin est issu du nom du saint catholique romain Saint-Martin du IVe siècle, évêque de Tours, saint-patron de la paroisse Saint-Martin (puis Saint-Martin-d'Hères). Le nom « Hères » vient de hèra, le marécage[25]. Jusqu'au début du siècle dernier, marais et marécages occupaient le site et ce village de paysans, à l'orée de champs inondables, était encore loin de Grenoble[23]. Située dans les méandres de l'Isère, rivière crainte pour ses crues, la commune fut aussi appelée Saint-Martin des Marais[Quand ?][26], ainsi que Hères-la-Montagne pendant la période révolutionnaire, qui supprimait volontiers toutes les références religieuses dans les toponymes[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier habitat de Saint-Martin d'Hères se trouve le long de la voie romaine qui liait Cularo à Briançon, en passant par Poisat et Vizille. Il s'agit d'une halte sur le coteau de la colline du Murier, surélevée par rapport à la plaine de marais et de roseaux[2],[1].

Entre 1080 et 1132, l'église Saint-Martin est nommée pour la première fois dans le cartulaire de Saint-Hugues[2]. Autour du 1100, la commune est créée à partir de la paroisse Saint-Martin.

Durant le Moyen Âge, la plaine est administrée soit par les seigneurs qui possedaient le château féodal de Gières, soit par l'évêque de Grenoble, qui a sa résidence estivale au Château de la plaine. La seigneurie de Saint-Martin d'Hères est déclarée dans le mandement de Vizille en 1371[2].

En 1488, l'évêque de Grenoble, oncle de Pierre Terrail de Bayard, y fait construire un couvent des Minimes. À la mort du célèbre chevalier, sa dépouille y est déposée[2].

Durant le XVe siècle, la seigneurie de Saint-Martin d'Hères appartient à Jean et Guigues Villar ; à partir de 1591 c'est François de Bonne, duc de Lesdiguières qui la possède[2].

À la fin du XIXe siècle, la ville connaît son premier développement avec l'industrialisation du quartier de la Croix-Rouge. De nombreuses usines s'ouvrent, dont Neyret-Brenier (futur Neyrpic) en 1900, puis la biscuiterie Brun (1914-1915), l'une des plus importantes d'Europe. Ces deux usines implantées le long de l'avenue Ambroise Croizat ont fermé, en 1967[23] pour la première et en pour la seconde.

Les années 1950 et 1960 marquent le début d'une nouvelle ère : l'explosion démographique, le besoin d'aménagement urbain et l'installation du domaine universitaire de Grenoble en partie sur son territoire vont modifier la physionomie de la ville.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

En 2010, la commune de Saint-Martin-d'Hères a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@@ »[28].

Administration locale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La liste des maires successifs de Saint-Martin-d'Hères[29] est découpée en deux parties, avant et après la Libération.

Liste des maires successifs depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1944 Commandant Crut    
1944 mai 1945 Eugène Chavant SFIO Ancien chef civil du maquis du Vercors
mai 1945 mars 1959 Fernand Texier PCF Artisan électricien, résistant du groupe MOI[30], père du philosophe Jacques Texier
mars 1959 mars 1971 Étienne Grappe
(1908-1981)
PCF Instituteur[31], suppléant du député Jean Giard. Époux de la députée Élise Grappe.
mars 1971 décembre 1998 Joseph Blanchon PCF Conseiller général de l'ancien canton de Saint-Martin d'Hères (1973-1985)
puis du canton de Saint-Martin-d'Hères-Sud (1985-1999)
février 1999 avril 2014 René Proby PCF Conseiller général du canton de Saint-Martin-d'Hères-Nord (1998-2015)
avril 2014 En cours David Queiros PCF Fonctionnaire[32]
Conseiller départemental du Canton de Saint-Martin-d'Hères depuis 2015

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 38 454 habitants[Note 5], en diminution de 0,06 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6187716167607268251 1071 0781 040
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0701 0661 2801 3251 4701 5461 7101 6411 781
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7761 8741 9882 5083 2564 6565 6335 9446 839
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
14 45333 60538 05235 18834 34135 77735 21737 12638 634
2021 - - - - - - - -
38 454--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il y a dans la commune treize écoles maternelles et douze écoles élémentaires. Trois collèges et un lycée polyvalent (général, technologique et professionnel), nommé Pablo-Neruda, sont aussi situés sur le territoire communal.

Saint-Martin-d'Hères abrite également la majeure partie du domaine universitaire de Grenoble, dans sa partie nord, ainsi que Polytech Grenoble, située à côté de la mairie.

Sports[modifier | modifier le code]

Handball

Le Grenoble Saint-Martin-d'Hères Métropole Isère Handball est le principal club de sport de Saint-Martin-d'Hères. L'équipe première évolue en Proligue.

Rugby
L'ESSM ASPTT Saint-Martin-d'Hères a été finaliste du championnat de France de 1re série en 2011.
Escalade
L'Espace Vertical Saint Martin d'Hères est une salle d'escalade de 1 900 m2 et 14 mètres de haut. 300 voies de couleur sont à disposition du public[36].
Sports d'eau
centre aquatique Aquatlantis [37].

Lieux de cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à la paroisse Saint Thomas[38], qui couvre également Gières et Venon. Les lieux de culte en dépendant sont les suivants

L'ancien couvent du Bon Pasteur (voir Château de la plaine) et le couvent Notre Dame de la Délivrande sont également rattachés à la paroisse Saint Thomas.

Culte orthodoxe[modifier | modifier le code]

En 2017, l'Association cultuelle orthodoxe roumaine "tous saints" Grenoble a racheté au diocèse catholique l'église Saint-Maurice, située place Paul Éluard, en conservant son nom[39],[40]. Après sa rénovation, sa consécration selon le rite orthodoxe roumain a eu lieu le [41].

Culte musulman[modifier | modifier le code]

Depuis 2015, la communauté musulmane dispose d'une nouvelle mosquée, nommée Omar ibn al-Khattâb[42], au nord du quartier Renaudie, inaugurée le .

Économie[modifier | modifier le code]

La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[43].

Zone commerciale[modifier | modifier le code]

L'avenue Gabriel-Péri est longée des deux côtés par une longue zone commerciale. Concessionnaires d'automobiles, revendeurs en tout genre, grandes enseignes, grandes surfaces (Géant, Darty, Castorama...), vêtements, sport, brasserie. De plus, l'installation du magasin Lapeyre et l'ouverture du magasin Ikea, le long de la Rocade Sud constituent la création d'une nouvelle zone commerciale appelée « Porte du Grésivaudan »[44]. Proche du centre de Grenoble, ce site se trouve au cœur du réseau de tramway, de part et d'autre de l'avenue Gabriel-Péri. Il englobe notamment la clinique Belledonne, l'hypermarché Casino, l'entrée numéro un du campus et les halles Neyrpic, futur centre commercial Neyrpic dont l'ouverture est prévue en 2022[45],[46]. Fin 2017, la zone commerciale est touchée par la vague d'incendies criminels à Grenoble avec la destruction du garage Euromaster.

Viticulture[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-d'Hères est une commune viticole du département de l'Isère, à ce titre elle est autorisée à produire l'IGP Isère (rouge, blanc et rosé)[47].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Le Couvent du Bon Pasteur (voir Château de la plaine).
  • L'église Saint-Martin, la plus vieille de la commune. Elle a été construite entre 1892 et 1894 sur un style néo-roman selon un plan en croix latine, avec un clocher-porche et une nef de 20 m de long. Les plans sont dus à l'architecte Ferdinand Bugey, à la demande de l'abbé Julien[48].
Couvent des Minimes[modifier | modifier le code]
Le couvent des Minimes près de l'arrêt Édouard Vaillant du tram D

On trouve à Saint-Martin-d'Hères le couvent des Minimes de la plaine, monument historique inscrit par arrêté du [49], datant du XVe siècle. Il a abrité des sépultures de la noblesse locale dont celle du chevalier Bayard.

Couvent Notre-Dame de la Délivrande[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • La pierre du Bigot, un bloc erratique sculpté de cupules,
  • Le château-fort du Mûrier ou château féodal de Gières.
  • La ferme Chenas.
  • Le Château Dupont – Delporte au Mûrier.
  • Le château Fourmy.
  • Le Château des Alloves.
  • L'ancien cimetière Saint-Pierre, qui abrite plusieurs exemples d'art funéraire et le tombeau de la famille Dupont–Delporte.
  • La place de la Liberté, au Village : ancienne mairie (devenue la MJC Village) et anciennes écoles, édifiées vers 1880[48], buste de Marianne.
  • L'ancienne ferme rue du Souvenir.
  • Le château du Rhue, entre La Galochère et Les Alloves[51].
  • Le château du Bigot, dit la vieille maison, datant du XVIe siècle, anciennement propriété du comte de Pizançon[51].

Mémoriaux[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-d'Hères possède plusieurs monuments aux morts. Parmi d'autres, le monument sur la place de l'église Saint-Martin, le monument au maquis du Vercors, le long de la route du Maquis, le monument aux morts au Mûrier et le monument dédié par la commune « à ses enfants morts pour la France » devant le groupe scolaire Joliot-Curie, sur l'avenue Jean-Jaurès.

La ville, qui abrite une importante communauté arménienne, a également une Place du , en mémoire du génocide perpétré par le gouvernement Jeune-Turc. Au centre de la place s'élève la sculpture Éternité par l'artiste R. Toros.

Le domaine universitaire[modifier | modifier le code]

Depuis 2003, la bibliothèque Interuniversitaire est labellisée « Patrimoine du XXe siècle » de l'Isère.

Place centrale du Campus, à gauche la bibliothèque universitaire des sciences, à droite, l'amphi Louis-Weil
Château de la plaine[modifier | modifier le code]

Le château de la plaine, qui date du Moyen Âge, fut l'ancien château fort des évêques de Grenoble. Devenu ensuite couvent, il abrite au XXe siècle une maison de retraite médicalisée, dite « du Bon Pasteur », ouverte à la visite durant les journées du Patrimoine[52],[53],[51].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

L'Espace Vallès situé au 14, place de la République.

L'Espace Vallès est la galerie municipale de la ville de Saint-Martin-d'Hères. Ouvert depuis 1990 et spécialisé dans l'art contemporain. Il accueille de nombreux artistes nationaux et internationaux.

L'heure bleue est une salle festive et de spectacles qui accueille une multiplicité de formes artistiques.

Le Service de la lecture publique de l'Isère est un service du Département de l'Isère directement rattaché à la Direction de la culture et du patrimoine. Le service est implanté aussi à Bourgoin-Jallieu.

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[54].

L'Arboretum Robert Ruffier-Lanche, d'un hectare et de propriété de l'Université Joseph Fourier, est un site classé[55].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Cristobal Huet.

Héraldique et logotype[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Martin-d'Hères

Les armes de Saint-Martin-d'Hères se blasonnent : D'azur à la chaîne de montagnes de trois pics d'argent mouvant des flancs, le pic du milieu plus élevé, au jeune chamois d'or arrêté sur une terrasse de sinople chargée d'un livre ouvert aussi d'or et d'une plume du même brochant en barre sur le livre[57].

Les couleurs de la ville sont le bleu pour l'espace, le vert pour la terre nourricière, l'or pour la richesse intellectuelle et la vie. L'animal représenté est un hère, un jeune cerf entre 6 mois et 1 an.

La commune s’est en outre dotée en 2015 d’un nouveau logotype qui remplace le blason défini en 1964 pour sa communication[58].

Logotype de Saint-Martin-d'Hères

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • M. Bellemin, A. M. Dos Santos et F. Osete, « Teyssère : histoire et mémoire d'un quartier de Saint Martin d'Hères », SMH Histoire-Mémoire vive,‎
  • Monique Inard, 5 balades patrimoniales : petit guide du promeneur à Saint-Martin-d'Hères, Saint-Martin-d'Hères, Ville de Saint-Martin d'Hères,
  • Clément Bon, « Les biscuits Brun. Jalons sur un parcours glorieux, mais... tourmenté », SMH histoire-Mémoire vive, no 5,‎
  • Michel Étiévent, Fernand Farnier et enfants et enseignants de l'amicale laïque de Saint Martin d'Hères, Je, tu, ils… ma ville, Saint-Martin mémoires, Comp'Act,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]