Saint-Loup-Cammas
Saint-Loup-Cammas | |||||
![]() Façade de l'église. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Bellevue | ||||
Maire Mandat |
Claude Marin 2020-2026 |
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Code postal | 31140 | ||||
Code commune | 31497 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Loupien(ne)s | ||||
Population municipale |
2 192 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 601 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 41′ 51″ nord, 1° 28′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 140 m Max. 215 m |
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Superficie | 3,65 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pechbonnieu | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la mairie | ||||
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Saint-Loup-Cammas (Sant-Lop-Cammas en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Saint-Loupiens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans son pôle urbain à 14 km au nord de Toulouse en Pays Tolosan.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Saint-Loup-Cammas est limitrophe de six autres communes.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Située sur les coteaux entre les vallées de l'Hers-Mort et du Girou.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La commune domine vers le sud la vallée de la Garonne et Toulouse à une altitude moyenne de 200 m
La superficie de la commune est de 365 hectares ; son altitude varie de 140 à 215 mètres[2].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La ligne 33 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la station Argoulets du métro de Toulouse depuis Bruguières, la ligne 61 relie la mairie de la commune à la station Trois-Cocus, et la ligne 354 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Buzet-sur-Tarn.
Histoire[modifier | modifier le code]
Saint-Loup-Cammas tire son nom de la légende qui veut que le curé du village, dévoré par un loup, fut régurgité vivant grâce à l'intercession de saint Loup devant l'église du village.
Cammas (« le hameau dans les champs » en occitan) fut rattaché à Saint-Loup en 1924.
La commune avait une vocation agricole, mais aussi industrielle, comme en témoignent les trois briqueteries qui existaient jusque dans les années 1930. Toutes les trois ont aujourd'hui entièrement disparu.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Son blasonnement est : De sable aux trois faces d'argent. Depuis son origine, il a beaucoup évolué tout en gardant l'ancien blason, maintenant de chaque côté se trouve un loup et d'autres dessins.
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[3],[4].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux-Bellevue et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Loup-Cammas faisait partie de l'ex-canton de Toulouse-15).
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6].
En 2018, la commune comptait 2 192 habitants[Note 1], en augmentation de 17,53 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +6,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[9] | 1975[9] | 1982[9] | 1990[9] | 1999[9] | 2006[10] | 2009[11] | 2013[12] |
Rang de la commune dans le département | 223 | 142 | 130 | 99 | 92 | 96 | 109 | 108 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Économie[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Saint-Loup-Cammas fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire (écoles maternelle et élémentaire)[13]. Le collège de rattachement est situé à Pechbonnieu.
Santé[modifier | modifier le code]
Clinique psychiatrique (clinique Marigny),
Culture et festivité[modifier | modifier le code]
Bibliobus, comité des fêtes, école de musique intercommunale[14],
Sports[modifier | modifier le code]
Club de rugby à XV l'entente de la vallée du Girou XV, chasse, pétanque, tennis,
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux Bellevue[15].
Les déchèteries les plus proches sont situées sur les communes de Garidech, L'Union ou Saint-Alban.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Loup de Saint-Loup-Cammas : construite vers 1552/1556, elle ne comptait alors ni la sacristie, ni la chapelle du Sacré-Cœur, bâtie plus tard vers 1850. Le presbytère communiquait directement avec l'église, sous la chaire. Une châsse contenant une relique de saint Loup y était installée.
- Le château de Loubens : le parc de ce château privé, classé monument historique, est réputé le 3e d'Europe pour ses essences rares.
- La salle des fêtes : construite en 1965, elle fut, aux dires des anciens, l'une des premières de la région.
- Le stade Pierre-de-Lassus :sa construction fut décidée le , sur un terrain de 2 ha cédé à la commune par le baron Pierre de Lassus.
- La clinique Marigny : Le château, qui est situé sur un parc de sept hectares, a été la possession de comte de Marigny, puis à M. de Cambolas, ancien capitoul. Victor Parant achète le domaine et y fonde en 1924 une maison de repos ouverte, devenue clinique psychiatrique.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- François Lucas, sculpteur du XVIIIe siècle qui a habité le village, 1 chemin Tourtourel;
- Émile Ntamack, joueur de rugby à XV et entraîneur de l'équipe de France de rugby à XV;
- Gabriel Pech décédé sur la commune.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 10 septembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- http://www.mairie-saintloupcammas.fr/jeunesse.vdom
- http://www.mairie-saintloupcammas.fr/associations.vdom
- « Gestion des déchets - Communauté des communes des Coteaux-Bellevue », sur Communauté des communes des Coteaux-Bellevue (consulté le 10 septembre 2020).