Saint-Lary (Ariège)

Saint-Lary est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Saint-Hilariens.
Saint-Lary | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Canton | Couserans Ouest |
Intercommunalité | Couserans - Pyrénées |
Maire Mandat |
Gérard Dubuc 2014-2020 |
Code postal | 09800 |
Code commune | 09267 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Hilariens |
Population municipale |
132 hab. (2016 ![]() |
Densité | 3,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 55′ 48″ nord, 0° 53′ 42″ est |
Altitude | Min. 654 m Max. 2 209 m |
Superficie | 33,91 km2 |
Localisation | |
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Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune des Pyrénées située dans le Castillonnais en Couserans au sud-ouest de Saint-Girons. Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Elle est limitrophe du département de la Haute-Garonne.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Anos, Autrech, Coume-Eoumengue, Coumecure, Rouech....
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la Bouigane qui y reçoit plusieurs ruisseaux.
Histoire[modifier | modifier le code]
Saint-Lary se trouve sur le chemin du piémont pyrénéen (GR78), une des variantes des chemin de Saint-Jacques de Compostelle.,
En 1668, Louis de Froidour, Grand-maître des Forêts nommé par Colbert, réglemente les droits d’usage des communautés de Saint-Lary, Augistrou et Orgibet.
Sous le Consulat et l’Empire, l’État reprend les forêts aux communes et en mai 1829, les besoins en charbon de bois des forges d’Engomer ont nettement contribué à la « Guerre des Demoiselles » qui commença dans le Castillonnais.
Au début du XXe siècle, des mines d’argent et de plomb étaient exploitées à l’Estremaille au lieu-dit Barguerasses et à la Sapinière. ainsi que des ardoisières.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3].
En 2016, la commune comptait 132 habitants[Note 1], en diminution de 6,38 % par rapport à 2011 (Ariège : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
- Fromagerie : "Le Pic de la Calabasse" est un fromage de vache au lait cru affiné au village dans la tradition des fromages du Couserans.
- Restaurant "L'auberge de l'isard", dépôt de presse.
- Épicerie.
- Chapelière modiste, à Anos.
- Créations artisanales, en cuir, plumes, perles d'argile, à Rouech.
- Extraction et mise en bouteilles de sève de bouleau "Sève de montagne" certifiée biologique, aux Bantines.
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Culture et festivités[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Hilaire avec clocher de style roman.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.