Saint-Léonard-des-Parcs

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Saint-Léonard-des-Parcs
Saint-Léonard-des-Parcs
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Alençon
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de la Haute Sarthe
Maire
Mandat
Siège vacant
2021-2026
Code postal 61390
Code commune 61416
Démographie
Gentilé Saint-Léonardais
Population
municipale
77 hab. (2021 en augmentation de 8,45 % par rapport à 2015)
Densité 5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 32″ nord, 0° 17′ 12″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 225 m
Superficie 13,40 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Écouves
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Léonard-des-Parcs est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 77 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées mais aussi, par effet de continentalité, des températures plus contrastées qu'au nord dans la plaine de Caen, avec communément 10 à 15 jours par an de plus de froid en hiver et de chaleur en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Merlerault à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Léonard-des-Parcs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (85 %), terres arables (11,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la paroisse est attesté sous la forme Sanctus Leonardus au XIIIe siècle[15], Herbidor en 1789, Lespares en 1793, Saint-Léonard en 1801.

Saint-Léonard fait allusion à Léonard, abbé de Vandeuvre, près du Mans (VIe siècle)[16], souvent nommé par la croyance populaire Saint Léonard.

Les parcs pour les parcs équestres locaux, (haras)[17].

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom d'Herbidor[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1821, Saint-Léonard-des-Parcs (107 habitants) absorbe Sainte-Colombe-la-Petite (155 habitants)[18],[19] au sud-ouest de son territoire ; cette dernière avait porté le nom révolutionnaire de Prairial[19].

Le gentilé est Saint-Léonardais[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Jacques Thibault    
? mars 2001 Jean-Pierre Cosseron    
mars 2001[21] mai 2021[22] Antoine Cotrel[23] SE Éleveur
octobre 2021 En cours      
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de sept membres dont le maire et un adjoint[23].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 77 habitants[Note 3], en augmentation de 8,45 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Saint-Léonard-des-Parcs a compté jusqu'à 255 habitants en 1836, mais les deux communes de Saint-Léonard-des-Parcs et de Sainte-Colombe-la-Petite, fusionnées en 1821, totalisaient 330 habitants en 1806 (respectivement 131 et 199).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
115125131107255254218211228
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
220211194174187177160158181
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
184178198204205195183193187
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
1861471071055466707377
2021 - - - - - - - -
77--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Léonard.
Le clocher en bois, déporté.
  • Église Saint-Léonard (XVIIe siècle).
  • Restes d'un château du XIVe siècle. Il en subsiste trois tours et des fragments de l'enceinte[27].
  • Manoir des Rouges-Terres du XVIe siècle.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Saint-Léonard-des-Parcs et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Deauville » (commune du Le Merlerault) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Deauville » (commune du Le Merlerault) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1556, (ISBN 2600028846).
  16. Abbé Arbellot, Vie de saint Léonard : Solitaire en Limousin, ses miracles et son culte, Jacques Lecoffre et Cie libraires, , p. 179.
  17. Charles Du Haÿs, Le Merlerault, ses herbages, ses éleveurs, ses chevaux, et le Haras du Pin : La plaine d'Alençon * Le Mesle-sur-Sarthe, Librairie agricole de la maison rustique, , p. 22.
  18. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Colombe-la-Petite », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  20. « Commune de Saint Léonard-des-Parcs - La vie du Pays de Courtomer » (consulté le ).
  21. « Antoine Cotrel repart avec six conseillers sortants », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  22. « Saint-Léonard-des-Parcs. Le maire, Antoine Cotrel-Lassausaye est décédé », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  23. a et b Réélection 2014 : « Saint-Léonard-des-Parcs (61390) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 147.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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