Saint-Julien-de-l'Herms

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Saint-Julien-de-l'Herms
Saint-Julien-de-l'Herms
Vue générale au début du XXe siècle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône
Maire
Mandat
Axel Monteyremard
2020-2026
Code postal 38122
Code commune 38406
Démographie
Gentilé Juliennois
Population
municipale
156 hab. (2020 en augmentation de 10,64 % par rapport à 2014)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 00″ nord, 5° 05′ 42″ est
Altitude Min. 374 m
Max. 507 m
Superficie 9,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Roussillon
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Saint-Julien-de-l'Herms

Saint-Julien-de-l'Herms est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune accueille également une partie du massif forestier de Bonnevaux qui compte de nombreux étangs, la plupart créés par les moines de l'ancienne abbaye de Bonnevaux dont les ruines sont situées sur le territoire de la commune voisine de Villeneuve-de-Marc.

Les habitants de Saint-Julien-de-l'Herms sont dénommés les Juliennois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Julien-de-l'Herms est située dans le nord-ouest du département de l'Isère. Elle est plus précisément positionnée entre la vallée du Rhône à l'ouest et la forêt de Bonnevaux à l'est, dans le secteur de Bièvre-Valloire. À ce titre, la commune a adhéré à la collectivité de la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône.

Après avoir appartenu à la communauté de communes du Territoire de Beaurepaire, la commune a adhéré à la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône depuis le à la suite d'une fusion des communautés de communes de ce secteur du département.

Son territoire héberge de nombreux étangs. La faune locale est notamment composée de sangliers et de castors.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Julien-de-l'Herms
Cour-et-Buis Meyssiez / Villeneuve-de-Marc
Primarette Saint-Julien-de-l'Herms Bossieu
Pisieu Pommier-de-Beaurepaire

Géologie[modifier | modifier le code]

Le plateau de Bonnevaux (ou des Bonnevaux) culmine à environ 500 mètres d'altitude au niveau de la commune. À l'instar de son voisin, le plateau de Chambaran, ce relief est constitué d'une base géologique en molasse miocène. Le cailloutis de ce plateau comprend essentiellement des quartzites et autres roches siliceuses très fortement altérées. Dans de plus grandes profondeurs cette formation renferme également des roches cristallines et calcaires, également très altérées. Les textures de sol sont limoneuses et argileuses[2].

Climat[modifier | modifier le code]

La région de Saint-Julien-de-l'Herms présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons.

Les étés sont cependant chauds avec des périodes sèches mais des orages fréquents surviennent durant cette période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqué par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes froides.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Varzay, d'une longueur de 3,56 km, s'écoule aux limites occidentales du territoire communal, séparant son territoire avec celui de la commune de Primarette. Il s'agit d'un affluent de la Varèze qui s'écoule plus au nord[4].

La Mouriette, petit ruisseau qui prend sa source dans un étang, est affluent de la Varzay et le Bordenon.

Le territoire communal comprend quelques étangs disséminés dont l'étang Neuf et l'étang Gras.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire saint-juliennois est situé en dehors des grands axes de circulation routière. Il existe cependant quelques axes secondaires permettant de relier la commune avec les communes voisines, dont la RD37 qui relie Saint-Clair-du-Rhône à Penol.

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère, situé à moins de 15 km de Beaurepaire. Les lignes d'autocar 7200, puis 7350 permettent de relier cet aéroport[5].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-de-l'Herms est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), prairies (19,5 %), terres arables (17,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Julien-de-l'Herms est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[12].

Terminologie des zones sismiques
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Topographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Toponyme dérivé du mot gaulois erm. Le latin classique utilisait un mot hérité du grec eremus pour désigner le désert, la solitude. Eremus a gardé ce sens de désert, de solitude, d’ermitage, mais, parallèlement, est apparu le sens rural de « lande stérile », en bas latin herma terra. Le latin chrétien a emprunté au grec le terme « ermite », « celui qui vit dans la solitude ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire, Antiquité[modifier | modifier le code]

Le secteur actuel de la commune de Saint-Julien-de-l'Herms se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 mars 2014 Marie-Claire Baule    
mars 2014 En cours Axel Monteyremard SE Agent technique[réf. nécessaire]
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

En 2020, la commune comptait 156 habitants[Note 2], en augmentation de 10,64 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
306303327253259257287319340
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
300281281264252227228232219
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
21216813911710898103111140
2011 2016 2020 - - - - - -
141147156------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-de-l'Herms possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 8 avril 2020.
  2. IGN, page sur l'inventaire forestier de l'Isère, chapitre sur le plateau de Bonnevaux et de Chambaran, consulté le 7 mars 2019.
  3. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau (http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau/V3300560) ».
  5. Fiche horaire de la ligne 7350 de transisère.
  6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  12. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  17. Notice no PM38000295, base Palissy, ministère français de la Culture.
  18. Jean-François Souchet, « Une des plus vieilles cloches de France réparée et bénie », Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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