Saint-Jean-de-Buèges

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Saint-Jean-de-Buèges
Saint-Jean-de-Buèges
Le village.
Blason de Saint-Jean-de-Buèges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Laurent Senet
2020-2026
Code postal 34380
Code commune 34264
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
211 hab. (2021 en augmentation de 11,05 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 46″ nord, 3° 37′ 06″ est
Altitude Min. 144 m
Max. 806 m
Superficie 16,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-de-Buèges [sɛ̃.ʒɑ̃.də.by.ɛ.ʒə] (en occitan Sant Joan de Buòja ['sant.'d͡ʒu.an.de.by.'ɔ.d͡ʒ]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Buèges et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse du Larzac », les « gorges de l'Hérault » et les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Jean-de-Buèges est une commune rurale qui compte 211 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 788 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier.

Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte.

Saint-Jean-de-Buèges est située dans la vallée de la Buèges, affluent de l'Hérault, entre côté amont Pégairolles-de-Buèges, commune où se trouve la source de la Buèges, et vers l'aval les gorges de la Buèges en direction de Vareilles. Située dans les Garrigues languedociennes, juste au sud des Cévennes, le bourg se caractérise par ses hautes maisons en pierre ornées de belles portes arrondies et de petites fenêtres, dans un site très encaissé, au pied de son château.

La sous-préfecture Lodève dont le village dépend est située à 48 km au sud-ouest et la préfecture Montpellier est située à 45 km au sud-est.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 423 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Londres à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 087,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Deux sites Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[9] :

  • les « gorges de l'Hérault », d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[10] ;
  • le « causse du Larzac », d'une superficie de 29 556 ha. il fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[11].

Un site relève de la directive oiseaux[9] : les « hautes garrigues du Montpelliérais ». D'une superficie de 45 444 ha, ce site abrite trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[13] : la « rivière de la Buèges de la source à Saint-Jean-de-Buèges » (18 ha), couvrant 2 communes du département[14] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[13] :

  • le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[15] ;
  • les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont dix dans le Gard et six dans l'Hérault[16] ;
  • le « massif des gorges de l'Hérault et de la Buège » (21 342 ha), couvrant 17 communes du département[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-de-Buèges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[I 1],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,6 %), forêts (40,4 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5 %), cultures permanentes (3,3 %), prairies (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Buèges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Buèges. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1997 et 2011[23],[21].

Saint-Jean-de-Buèges est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-de-Buèges.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 151 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 150 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[28]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[29].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-de-Buèges est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[30].

Spéléologie[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Buèges au sein duquel court le lit de la rivière Buèges, se trouvent de nombreuses cavités naturelles souterraines, parmi lesquelles les suivantes présentent un intérêt spéléologique particulier.

Grotte du Garrel[modifier | modifier le code]

Parmi les cavités qui percent la montagne de la Séranne[31], massif au pied duquel se blottit le village, la grotte du Garrel, découverte par la section spéléologique du CLPA en 1974, est la plus importante. C’est grâce à une équipe de plongeurs de ce club et à des travaux de percement d’une entrée artificielle que son exploration a pu être entreprise, exploration rendue difficile par la présence de nombreux dédales de galeries à caractère labyrinthique.

Avec ses 7 500 mètres de galeries topographiées, ses grandes salles (salle des « Niphargus », salle des « Pas Perdus ») et ses hautes cheminées remontantes (+300 m) tendant à rejoindre la grotte de l’Ours située plus haut dans le massif, la grotte exsurgence du Garrel est une des plus vastes du département de l’Hérault. Cette grotte, dont les galeries sont temporairement et à l’occasion de fortes précipitations en tout ou partie immergées, alimente à l’étiage et en permanence la source du Garrel.

Ses galeries assez vastes et taraudées par les eaux se développent en deux réseaux bien distincts.

  • L’un (réseau principal), en direction de la combe des Natges passe pratiquement à l’aplomb de la grotte de l’Ours (cf.infra). En outre, une coloration des eaux souterraines qui circulent temporairement dans l’aven de Fouillac[32], cavité bien connue située non loin du hameau des Natges, montre que cette branche Ouest du réseau principal de la cavité, qui se termine par un siphon faisant actuellement obstacle aux explorations, est en relation avec ces écoulements souterrains. Ce siphon se développe vers le « Devés de Lesplech » c'est-à-dire vers le versant nord du Peyre-Martine dont il collecte les eaux.
  • L’autre réseau, affluent du précédent et d’aspect très complexe car labyrinthique, se dirige vers le roc du Midi. Il tend à suivre l’orientation de la vallée en empruntant le grand accident tectonique qui limite le versant ébouleux de la montagne de la Séranne.

Les perspectives d’exploration de la cavité restent importantes, tant en développement qu’en prolongement vertical. Toutefois, les difficultés de son parcours limitent quelque peu ces perspectives. Les spéléologues ont cependant espoir d’y atteindre bientôt les dix kilomètres de galeries[33].

Grotte de l'Ours[modifier | modifier le code]

Une autre cavité, la grotte de l'Ours, dont un des orifices est visible au-dessus du village sous le roc de onze heures revêt une importance particulière dans le système hydrogéologique local. Cette grotte au développement de 320 mètres est une ancienne résurgence, aujourd'hui fossile, de l'ancienne Buèges dont le cours sinueux ancien est visible sous la forme de grands méandres sur le causse de la Celle. L'ouverture tectonique de la vallée de la Buèges a mis fin au fonctionnement de cette résurgence aujourd'hui « suspendue » au-dessus de la vallée.

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue du village et du Roc de Tras Castel : photographie prise entre 1890 et 1910.

Dépendante de la baronnie de Pégairolles, la seigneurie de Saint-Jean-de-Buèges est mentionnée dans des documents historiques dès l'an 990. La seigneurie érige, aux environs du XIIe siècle, une tour maîtresse servant de point de contrôle et de surveillance de la baronnie de Pégairolles. Ce donjon n'abrite qu'une faible garnison.

Le donjon est agrandi aux XIIIe et XIVe siècles et devient un véritable château entouré d'une première enceinte avec meurtrières, d'une citerne et d'un magasin. En 1593, le château devient propriété de Jean de Trinquière puis, en 1679, le seigneur de Cambous (issu d'un puissant lignage et riche propriétaire) rachète le château et entreprend sa transformation.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le village connait une forte expansion grâce à l'élevage des vers à soie.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de La Sentinelle, Roche-au-Midi et Rochemidy[34].

En 1813, la famille de Turenne vend les ruines du château qui, depuis 1749, sert de carrière de pierres, à Hilaire de Girard du Lac, gentilhomme verrier, dont l'héritière en 1848, épouse Henri Sicard. Si certains remparts sont remontés, le château est reconverti en bergerie. En 1987, Joseph Sicard, maire de Saint-Jean et propriétaire du château, en fait don à la commune et, à partir de 1990 les travaux de sauvegarde et restauration sont entrepris.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Gilles Mazel SE  
2014 En cours Laurent Senet SE Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36]. En 2021, la commune comptait 211 habitants[Note 7], en augmentation de 11,05 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
515492546598637727702765788
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
766734675623651644614610562
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
603508431328323321272206182
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
142115123125124184176168201
2014 2019 2021 - - - - - -
193210211------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 90 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 179 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 600 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 14,9 % 18,8 % 17,6 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 116 personnes, parmi lesquelles on compte 77,3 % d'actifs (59,7 % ayant un emploi et 17,6 % de chômeurs) et 22,7 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 33 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,1 %[I 10].

Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

22 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Jean-de-Buèges au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 22 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Buèges), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 24 16 12 5
SAU[Note 11] (ha) 1 590 820 1 945 74

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 74 ha[40],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Saint-Jean-de-Buèges se blasonnent ainsi :

D'azur à Saint Jean Baptiste, habillé d'une peau de chameau d'or, ayant un agneau d'argent sur le bras.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Aragon et Odile Bareau, La Buèges : chroniques d'une vallée, S.l., Foyer rural de la vallée de la Buèges, , 365 p.
  • Isabelle Bonnet et Viviane Lagadec, Inventaire du patrimoine bâti de la vallée de la Buèges : Saint-Jean-de-Buèges, Saint-André-de-Buèges, Pégairolles-de-Buèges, S.n., s.l., , 115 p.
  • Louis Cazalet et Jean-Louis Cazalet, Essai historique sur Saint-Jean-de-Buèges, la Causse-de-la-Selle, Pégairolles-de-Buèges et Saint-André-de-Buèges formant l'ancienne baronnie de Pégairolles, Montpellier, Imprimerie Firmin et Montane, , 39 p.
  • François Lambert, Les noms de lieux de la vallée de Buège : essai de microtoponymie sur les communes de Causse de la Celle, Pégairolles de Buège, Saint André de Buège, Saint Jean de Buège et quelques lieux à l'entour, Saint Jean de Buèges (34380), Trescòl, , 112 p.
  • Marylène Dupire . Le souffle de la Séranne : roman historique familial se déroulant au Méjanel, à Pégairolles de Buèges et Saint Jean de Buèges entre 1910 et 1951. Livre disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/SOUFFLE-SERANNE-Mme-Maryl%C3%A8ne-DUPIRE/dp/B0C9SHLYFM

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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