Saint-Jean-d'Illac
Saint-Jean-d'Illac | |||||
Centre-ville et église. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Jalle-Eau-Bourde | ||||
Maire Mandat |
Edouard Quintano 2020-2026 |
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Code postal | 33127 | ||||
Code commune | 33422 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Illacais | ||||
Population municipale |
8 678 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 72 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 38″ nord, 0° 46′ 57″ ouest | ||||
Altitude | Min. 34 m Max. 61 m |
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Superficie | 120,57 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mérignac-2 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-stjeandillac.fr | ||||
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Saint-Jean-d'Illac (prononcé en français : [ijak], rime avec Aurillac) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune de l'aire urbaine de Bordeaux située dans son unité urbaine sur la Jalle de Blanquefort entre Mérignac et Lanton, dans les Landes de Bordeaux.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Les communes limitrophes en sont Martignas-sur-Jalle au nord-nord-est, Mérignac au nord-est, Pessac à l'est, Cestas au sud-est, Marcheprime au sud, en quadripoint, Audenge au sud-est, Lanton à l'ouest, Le Temple à l'extrême nord-ouest et Saint-Médard-en-Jalles au nord-nord-ouest sur environ 900 mètres.
Le quadripoint (point de la surface de la Terre qui touche quatre régions distinctes) est constitué entre les communes de Saint-Jean-d'Illac au nord, Cestas à l'est, Marcheprime au sud et Audenge à l'ouest.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
La commune est accessible par la sortie no 12 de la rocade bordelaise. La ville est traversée par la route départementale 106 (Axe Bordeaux-Lège-Cap-Ferret) et la départementale 211 (Axe Martignas-sur-Jalle-Saucats). Ces deux routes principales se croisant au niveau du rond-point de l'église.
Lignes de bus[modifier | modifier le code]
- Prox’Bus, ligne de transport à la demande de la communauté de communes Jalle Eau Bourde, reliant la gare de Gazinet-Cestas à Saint-Jean-d'Illac, le matin et le soir[2].
- Réseau Trans Gironde :
601 | Gare de Bordeaux-Saint-Jean ou Bordeaux-Quinconces ⇔ Saint-Jean-d'Illac-Le Las ou Lège-Cap-Ferret-Salle des Sports ou Lège-Cap-Ferret-La Pointe[3]. |
Toponymie[modifier | modifier le code]
« Sanctus Johannes d’Oilhac » ou « Sancti Johannis d’Illac »[4] est l’origine de ce qui devait donner le nom de Saint-Jean-d’Illac, de façon officielle le après avoir, selon le bulletin des Lois de 1801, porté le simple nom d'Illac[5].
En occitan gascon, le nom de la commune est Sent Joan d'Ilhac[6], mais est souvent appelé familièrement Ilhac[7].
Histoire[modifier | modifier le code]
Les premiers Illacais habitaient le quartier de Boulac, et, en 1295, la juridiction de Bordeaux cite comme limite le Pas Bougès, lieu-dit situé au niveau de la Jalle du Cerne.
La maison d’Illac est apparue au XIIe siècle, et s’est éteinte au début du XIVe siècle. Les seigneurs connus sont Arnaud d’Illac, chanoine de Saint-Seurin, et la marquise d’Illac probablement mariée à Raymond de Got, et mère de Bertrand qui devint le pape Clément V.
À la Révolution, les terres ayant appartenu aux nobles émigrés furent confisquées et données à la commune. Lorsque Napoléon III obligea à les ensemencer par une loi de 1857, la commune ne fit pas ce choix. Saint-Jean-d’Illac possédait 5 373 ha de communaux qui étaient des espaces infinis que partageaient autrefois avec les animaux sauvages les pâtres et les bergers de la Lande, dont le maire, le curé et quelques notables seulement connaissaient les limites. Peut-être par faute de moyens, la commune les vendit aux particuliers pour la somme de 1 880 500 F.
Après avoir été, jusqu’à la fin du XIXe siècle, un village où vivaient chichement des bergers et des paysans, Saint-Jean-d’Illac devient alors une commune forestière.
À partir de 1925 la forêt devint productrice de revenus, notamment avec la récolte de la résine[8].
À partir du , pendant plus de trois jours, un important feu de forêt a lieu sur la commune ; plus de 500 hectares sont brûlés[9].

Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
À la suite du décès du maire Pierre Favre, le , au cours de son quatrième mandat, Hervé Seyve a été élu par le conseil municipal en qualité de maire intérimaire, le .
L'élection municipale de mars 2008 a été gagnée par Hervé Seyve par 1 633 voix contre 1 622 voix pour Jacques Fergeau, soit 11 voix d'avance[11].
Un recours devant le tribunal administratif de Bordeaux a amené celui-ci à annuler l'élection de et une élection municipale partielle a eu lieu les 7 et donnant la liste menée par Jacques Fergeau gagnante avec 1 419 voix contre 1 400 voix pour la liste d'Hervé Seyve, soit 19 voix d'avance.
L'élection municipale de mars 2014 a donné Hervé Seyve gagnant avec 1 788 voix contre 1 736 voix pour Jacques Fergeau, soit 52 voix d'avance[12].
L'élection municipale de 2020 a vu la liste d'Édouard Quintano s'imposer avec 1 613 voix contre 976 voix pour la liste de Patrick Babayou.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants sont appelés les Illacais[16].
Avant la guerre de 1914-18, le village comptait environ 800 habitants ; en 1954, on n’en comptait plus que 687 et c’est à partir de 1968 avec environ 1 000 habitants, que Saint-Jean-d’Illac commença son essor démographique pour compter plus de 6 000 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2018, la commune comptait 8 678 habitants[Note 1], en augmentation de 18,83 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[20] | 1975[20] | 1982[20] | 1990[20] | 1999[20] | 2006[21] | 2009[22] | 2013[23] |
Rang de la commune dans le département | 156 | 108 | 66 | 50 | 39 | 36 | 38 | 36 |
Nombre de communes du département | 548 | 543 | 543 | 542 | 542 | 542 | 542 | 542 |
Enseignement[modifier | modifier le code]
La ville dispose de plusieurs équipements scolaires publiques dont trois écoles accueillant des classes maternelles (Maurice-Ravel, Paul-Cézanne et Jacques-Prévert) et trois écoles accueillant des classes élémentaires (Maurice-Ravel, Jean-Monnet et Jacques-Prévert)[24].
Le secondaire est présent par le collège de l'Estey[25] qui a ouvert en .
Sports[modifier | modifier le code]
Les différents complexes sportifs :
- le complexe Pierre-Favre qui accueille les équipes de volley-ball de la commune qui jouent au niveau national mais aussi d'importants tournois nationaux et internationaux de ce sport comme le tournoi de qualification européen au championnat du monde juniors de volley-ball[26] ;
- le complexe Les Badines, situé sur la route de Bordeaux : deux courts de tennis couverts, deux courts extérieurs et deux courts de mini-tennis ;
- la salle René-Quérandeau, située en centre-ville (détruite en 2017[27]) ;
- la plaine des sports André-Maleyran dispose de trois stades de football ;
- un « city stade », situé à proximité de l’église ;
- un skatepark, situé à proximité de l’église ;
- un terrain de pétanque, situé à proximité de l’église.
Médias[modifier | modifier le code]
En 2010, la commune de Saint-Jean-d'Illac a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[28].
La mairie édite, tous les ans, un guide pratique sous forme de brochure disponible en mairie ainsi que sur son site internet, sous Calaméo[29].
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 45 365 €, ce qui plaçait Saint-Jean-d'Illac au 798e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[30].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Jean-Baptiste, construite de 1856 à 1861[31].
- Courtiou, bergerie datant du milieu du XIXe siècle[32].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Saint-Jean-d'Illac se blasonnent ainsi :
|
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 1, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne) : article 2.XLV, pages 423-427.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Gironde
- Association sportive illacaise, club de volley-ball professionnel de la ville
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Site officiel de la commune
- Résultats du recensement de la population de Saint-Jean-d'Illac sur le site de l'INSEE, consulté le .
- Saint-Jean-d'Illac sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'EHESS, consulté le .
- Saint-Jean-d'Illac sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Saint-Jean-d'Illac sur Géoportail, consulté le 24 juillet 2015.
- « Le transport de proximité », sur mairie-stjeandillac.fr (consulté le 26 juillet 2015)
- « 601 - Bordeaux-Lège-Cap-Ferret », sur transgironde.gironde.fr (consulté le 26 juillet 2015)
- Saint Jean d'Illac, deux siècles d'histoire locale, 1990
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Bénédicte Boyrie-Fénié, Dictionnaire toponymique des communes. Gironde, ed. CAIRN et l'Institut Occitan, Pau, 2008, p. 299-300
- Jean Seguy, Atlas Linguistique et Ethnographique de la Gascogne, vol. 1, Noms dialectaux des Communes
- Site officiel de la ville
- « Incendie en Gironde : bientôt 600 pompiers déployés », Le Monde, (consulté le 26 juillet 2015)
- « Centre des sapeurs-pompiers forestiers de Saint-Jean-d’Illac », sur visites.aquitaine.fr (consulté le 17 septembre 2015)
- Résultats des élections municipales 2008 pour Saint-Jean-d'Illac, consulté le 7 juillet 2014.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2014 pour Saint-Jean-d'Illac, consulté le 7 juillet 2014.
- [PDF] « Élection du maire et des adjoints, feuille de proclamation » (consulté le 31 mars 2014)
- « Saint-Jean-d’Illac : Edouard Quintano fait basculer la ville à gauche », sur sudouest.fr, (consulté le 19 juillet 2020)
- Jumelage
- Nom des habitants de Saint-Jean-d'Illac sur habitants.fr, consulté le 21 décembre 2011.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- Les établissements scolaires sur saintjeandillac.fr
- Collège de l'Estey
- Les français qualifiés pour le Championnat du Monde Junior de Volley Ball, sur Sud Ouest.fr
- « Fin de partie pour la salle René Quérandeau », Sud Ouest, (consulté le 7 septembre 2017)
- [PDF] Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association, consulté le 19 décembre 2009.
- Édition 2014 du guide pratique de la commune.
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 29 septembre 2017)
- Conseil régional d'Aquitaine, « Église Saint-Jean-Baptiste », sur visites.aquitaine.fr (consulté le 26 juillet 2015)
- Conseil régional d'Aquitaine, « Courtiou de Saint-Jean-d’Illac », sur visites.aquitaine.fr (consulté le 26 juillet 2015)