Saint-Jean-Port-Joli

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Saint-Jean-Port-Joli
Saint-Jean-Port-Joli
Saint-Jean-Port-Joli.
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Chaudière-Appalaches
Subdivision régionale L'Islet (Chef-lieu)
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Normand Caron
2021-2025
Code postal G0R 3G0
Constitution
Démographie
Gentilé Port-Jolien, ienne
Population 3 329 hab. ()
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 00″ nord, 70° 16′ 00″ ouest
Superficie 24 090 ha = 240,9 km2
Divers
Code géographique 2417070
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Chaudière-Appalaches
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Saint-Jean-Port-Joli
Géolocalisation sur la carte : Québec
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Saint-Jean-Port-Joli
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Saint-Jean-Port-Joli
Liens
Site web Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

Saint-Jean-Port-Joli est une municipalité du Québec située dans la MRC de L'Islet dans la région Chaudière-Appalaches[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
Dans la MRC : L'Islet.

Cette municipalité est située en bordure du fleuve St-Laurent, au Québec, Canada.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

La seigneurie de Port-Joly, d'où provient le nom du village, fut établie en 1677. La paroisse de saint-Jean-Port-Joli fut érigée canoniquement en 1721. L'église, construite à partir de 1779, est d'une architecture remarquable et abrite de nombreuses sculptures. La municipalité de Port-Joli fut créée en 1845 et devint partie de la municipalité de comté en 1847. La municipalité de paroisse de Saint-Jean-Port-Joli fut établie en 1855 et fut scindée en 1857 en les municipalités de Saint-Jean-Port-Joli et de Saint-Aubert[2].

Tout comme les autres villages de la Côte du sud entre Rivière-Ouelle et Beaumont, toutes les maisons (sauf de très rares exceptions) furent brûlées durant la Conquête en 1759 par le régiment des Fraser Highlanders sur les ordres du général britannique James Wolfe. Toutefois le village se releva graduellement.

Chapelle de procession de Saint-Jean-Port-Joli

Chronologie[modifier | modifier le code]

  •  : Érection de la municipalité de Port Joli.
  •  : Fusion de plusieurs entités municipales dont la municipalité de Port Joli pour former le comté d'Islet.
  •  : Division du comté d'Islet en plusieurs entités municipales dont la municipalité de Port Joli.
  •  : La municipalité change son nom pour Saint-Jean-Port-Joli.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1996 2001 2006 2011 2016
3 4023 3723 3633 3043 407

Administration[modifier | modifier le code]

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[5].

Saint-Jean-Port-Joli
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2001 Normand Caron Voir
2005 Jean-Pierre Dubé Voir
2009 Voir
2013 Voir
2017 Normand Caron (2) Voir
2021 Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


Attraits touristiques[modifier | modifier le code]

Avec sa population de 3 407 habitants, cette localité est aujourd'hui un rendez-vous touristique d'importance dans la région, principalement à cause de la présence de nombreux artisans sculpteurs sur bois et de plusieurs évènements culturels. Le village abrite aussi une marina, sur le site de l'ancien quai, de même que le Musée de la mémoire vivante.

Le village a été nommée capitale culturelle du Canada en 2005 et la vie culturelle y est toujours très active, entre autres à travers quatre festivals[6]. Ce village est membre du Creative Tourism Network et a été élu Meilleure Destination Créative en 2015 par le Creative Tourism Awards[7].

En 2018, des répliques du panneaux de localisation à l’effigie de la rue de la Branlette sont mis en vente au profit des événements culturels de Saint-Jean-Port-Joli et de la Fondation de la maladie de Parkinson[8].

L'International de sculpture[modifier | modifier le code]

Ce festival présente depuis 1994 le symposium international de sculpture sur bois en taille directe, qui accueille pendant onze jours des sculpteurs professionnels du Québec, du Canada et de l'étranger, qui réalisent, devant le public, une œuvre originale. Le symposium 2007 a sélectionné sept artistes parmi 106 projets. La plupart des œuvres réalisées s’ajoutent à la collection permanente d'une galerie à ciel ouvert, comptant maintenant plus de 90 sculptures, qui peut être visitée en tout temps sur les berges du fleuve Saint-Laurent. Le festival s'accompagne d'ateliers d'initiation à la sculpture, de conférences des artistes, d'expositions d'œuvres et de démonstrations de sculpture sur bois régionale et de sculpture sur sable.

La Fête des chants de marins[modifier | modifier le code]

Cette fête souligne les différents aspects de l'héritage maritime, les légendes, les chants de la mer. Elle propose aussi un menu gastronomique basé sur les produits de la mer ainsi qu'ateliers, concours littéraire, course de voiliers, marché portuaire, films et expositions.

Les violons d'automne[modifier | modifier le code]

Festival de musique centré sur le violon, qui présente de la musique jazz, blues, classique, populaire, traditionnelle, boogie-woogie, gitane, swing, musette, celtique, contemporaine, musique du monde.

La fête d'hiver[modifier | modifier le code]

Présente de la sculpture sur neige, avec volets professionnel et relève. L'évènement s'accompagne d'activités culturelles et sportives et des spectacles.

Résidents célèbres[modifier | modifier le code]

Quelques personnages marquants de la culture québécoise vécurent à St-Jean-Port-Joli, dont:

  • Philippe Aubert de Gaspé, mémorialiste et un des premiers romanciers québécois ; il est l'auteur du roman Les Anciens Canadiens;
  • Philippe Aubert de Gaspé fils, auteur du premier roman canadien français publié au Canada, intitulé L'influence d'un livre;
  • Pierre Labelle , Médard Bourgault, Jean-Julien Bourgault et André Bourgault, initiateurs d'un renouveau de la sculpture sur bois traditionnelle au Québec durant les années quarante et cinquante;
  • Émélie Chamard, une experte réputée du tissage dans les années 1950;
  • Eugène Leclerc, un fabricant de bateaux à voiles miniatures.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Répertoire des municipalités : L'Islet
  2. Toponymie : Saint-Jean-Port-Joli
  3. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Saint-Jean-Port-Joli, MÉ » (consulté le )
  4. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Saint-Jean-Port-Joli, MÉ » (consulté le )
  5. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
  6. « Le patrimoine maritime mis en valeur à Saint-Jean-Port-Joli », sur Gouvernement du Canada,
  7. « Saint-Jean-Port-Joli, village créatif », sur La Presse,
  8. Stéphanie Gendron, « On pourra acheter la « rue de la Branlette » », sur journaldequebec.com, Le Journal de Québec, Québec, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ouellet, Gérard (2001) Ma Paroisse - Saint-Jean-Port-Joly. Québec, Les Éditions des Piliers, 348 pages. (ISBN 2-9807316-0-9). Réédition de l'ouvrage de 1946.
  • Deschênes, Gaston (1988) L'année des Anglais. La Côte-du-Sud à l'heure de la Conquête. Québec, Septentrion, 176 pages. ( (ISBN 2-921114-00-3)).
  • Hébert, Yves, Montmagny et la Côte-du-Sud, Québec, Les éditions GID, 2005,124 pages (On y trouvera quelques biographies de personnalités de cette municipalité dans cet ouvrage) (ISBN 2-922668-62-2)

Liens externes[modifier | modifier le code]