Saint-Hilaire-de-la-Côte
Saint-Hilaire-de-la-Côte | |||||
![]() L'église en 1904. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère | ||||
Maire Mandat |
Hubert Farnoux 2020-2026 |
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Code postal | 38260 | ||||
Code commune | 38393 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Hilairois | ||||
Population municipale |
1 575 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 115 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 29″ nord, 5° 19′ 41″ est | ||||
Altitude | 400 m Min. 361 m Max. 647 m |
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Superficie | 13,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saint-hilaire-de-la-cote.fr | ||||
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Saint-Hilaire-de-la-Côte est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les habitants de la commune sont dénommés les Saint-Hilairois[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Hilaire-de-la-Côte se situe dans la partie septentrionale du département de l'Isère. Elle est plus précisément positionnée dans la plaine de la Bièvre à 6 kilomètres à l'est de la commune de La Côte-Saint-André, patrie du musicien Hector Berlioz et qui compte de nombreux monuments historiques.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie[modifier | modifier le code]
Le village de Saint-Hilaire se positionne dans la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (au sud) et le cours du Rhône (à l'ouest) et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques [2].
Climat[modifier | modifier le code]
La région de Saint-Hilaire-de-la-Côte présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations assez régulières toute l'année.
Les étés sont généralement chauds et quelquefois secs mais avec des périodes orageuses en fin de période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire communal n'est traversé par aucun cours d'eau notable.
Voies de communication[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est traversé par la RD73 qui relie les communes de La Côte-Saint-André à La Frette.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Hilaire-de-la-Côte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34 %), prairies (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,7 %), forêts (7,7 %), zones urbanisées (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Hameaux lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques majeurs[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Hilaire-de-la-Côte est situé en zone de sismicité no 3 (modérée), comme la plupart des communes de son secteur géographique[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Selon André Planck, auteur d'un livre sur la toponymie des communes de l'Isère, le nom Saint-Hilaire-La Côte a une double signification correspondant à ces deux noms associés[12] :
- Saint-Hilaire doit son nom à Hilaire de Poitiers, premier évêque de Poitiers réellement attesté, né vers 315 et mort en 367.
- La Côte, en raison de sa proximité avec la commune de La Côte-Saint-André.
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Le secteur actuel de la commune de Saint-Hilaire-de-la-Côte se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Temps modernes et Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2020, la commune comptait 1 575 habitants[Note 2], en augmentation de 10,29 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble et compte une école primaire : l'école publique de La Pierre Blanche[17]
Équipements communaux[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes[modifier | modifier le code]
La communauté catholique et l'église de Saint-Hilaire-de-la-Côte (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Sainte Marie de Bièvre-Liers qui dépend du diocèse de Grenoble-Vienne[18].
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Ruines du château du Bouchet
- Cité depuis le XIIe siècle[19] ou Castrum Sancti Illarii édifié en 1293[réf. nécessaire].
- Église paroissiale Saint-Hilaire de Saint-Hilaire-de-la-Côte
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Louis-Joseph Jay créateur en 1798 du Musée de Grenoble.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Saint-Hilaire-de-la-Côte possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 3 septembre 2020
- Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 18 février 2019
- Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- André Planck, L'origine du nom des communes du département de l'Isère, édition L'atelier, 2006 (ISBN 2-84424-043-7), p. 196.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site web de l’école publique de La Pierre Blanche
- Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse de Sainte Marie de Bièvre-Liers, consulté le 3 septembre 2020
- Selon Eric Tasset, la maison forte du Bouchet date du XIVe siècle. Voir Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 698.