Castelnau-Barbarens

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Castelnau-Barbarens
Castelnau-Barbarens
Tour et chapelle Notre-Dame-de-Pitié.
Blason de Castelnau-Barbarens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne
Maire
Mandat
Michel Burgan
2020-2026
Code postal 32450
Code commune 32076
Démographie
Gentilé Castelnausien, Castelnausienne
Population
municipale
562 hab. (2021 en augmentation de 8,49 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 38″ nord, 0° 43′ 29″ est
Altitude 231 m
Min. 157 m
Max. 291 m
Superficie 42,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Astarac-Gimone
Législatives Première circonscription
Localisation
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Castelnau-Barbarens
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Castelnau-Barbarens
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Castelnau-Barbarens
Liens
Site web http://www.castelnau-barbarens.fr/

Castelnau-Barbarens (Castèthnau-Barbarens en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats, le ruisseau de Larroussagnet, le ruisseau de Saint-Germier et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Castelnau-Barbarens est une commune rurale qui compte 562 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 474 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Castelnausiens ou Castelnausiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire d'attraction d'Auch en Gascogne, située en Astarac[1] sur l'Arrats et sur l'ancienne route nationale 626.

Le village est situé au carrefour de la D 40 et de la D 626 d'Auch vers Saramon, à une quinzaine de kilomètres d'Auch en direction du sud-est.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Saint-Caprais, Bédéchan, Boulaur, Haulies, Lartigue, Lussan, Pessan et Saramon.

Communes limitrophes de Castelnau-Barbarens[2]
Lussan Saint-Caprais
Pessan Castelnau-Barbarens Bédéchan
Haulies Lartigue Boulaur,
Saramon

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Castelnau-Barbarens se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Castelnau-Barbarens.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Arrats, le ruisseau de Larroussagnet, le ruisseau de Saint-Germier, l'Oulé, le ruisseau de la Gavache, le ruisseau de la Haderne, le ruisseau de Lamazon, le ruisseau de Lasserre, le ruisseau de la Tuque, le ruisseau de Lempay, le ruisseau de Mazères, le ruisseau de Monlezun, le ruisseau d'en Sabardan, le ruisseau des Plagnes, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 48 km de longueur totale[5],[Carte 1].

L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auch à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[13] : les « coteaux de Castelnau-Barbarens » (264 ha)[14], et les « landes d'en Mounéou » (38 ha), couvrant 2 communes du département[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] : les « coteaux du Gers d'Aries-Espénan à Auch » (13 191 ha), couvrant 31 communes dont 28 dans le Gers et trois dans les Hautes-Pyrénées[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Castelnau-Barbarens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[I 1],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (5,8 %), forêts (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Entrée ouest de Castelnau-Barbarens en septembre 2021.
Rue de Castelnau-Barbarens.

Castelnau-Barbarens est traversé du nord-ouest au sud-est par la D 626 qui relie Mimizan (Landes) à Ajac (Aude).

Le village est aussi traversé du nord au sud par la D 40 qui relie Mansonville à Mont-d'Astarac.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Castelnau-Barbarens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castelnau-Barbarens.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 297 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 297 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999, 2003, 2008 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992, 1998, 2000, 2002, 2003, 2012, 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le mobilier préhistorique découvert et les nombreux vestiges gallo-romains (lieu-dit du Taros) attestent d'une occupation humaine très ancienne sur le site. Il faut remonter à 1140 pour trouver la première mention du lieu : Castèt nàou dé Barbaréncs : traduisez ceci "nouveau château fort sur site barbare" [réf. nécessaire]. Au XIIe siècle, les coseigneurs Bernard I comte d'Astarac, et Guillaume Arnaud Desbarats, conclurent un accord, pour édifier à parts égales le "Château Neuf" de Barbarens : "Bastirén et edifiquirén per mici Io castet nàou de Barbarens".

Ce site, difficile d'accès, était spécialement choisi pour éviter toute invasion. Ainsi, il se dressait sur la plate-forme supérieure du site, et le piton rocheux, au centre, servait d'assise au donjon. Le village dominé par le château des comtes d'Astarac, était donc agrippé sur les flancs abrupts des terrasses concentriques. Les arcs des rues s'abaissent en gradins vers la vallée.

Avec Durban (Gers), Moncassin et Villefranche d'Astarac, Castelnau Barbarens fut dès le XIIe siècle, l'une des quatre châtellenies de l'Astarac. On ne peut retrouver aujourd'hui que de rares vestiges du château. Elles nous apprennent qu'il y avait trois tours crénelées, reliées par de gros murs. À l'ouest, deux de ces tours gardaient la vallée. La tour qui existe encore, parce que la partie supérieure fut plus tard reconstruite, pouvait abriter des archers. C'était une tour de défense qui protégeait, à l'est, l'unique possibilité d'entrer au château.

Le village se construisit ensuite autour du château : pour attirer la population, les coseigneurs promirent aux familles de les protéger. Mais, la famille Desbarats (dès le XVe siècle), plus tard les comtes d'Astarac, et plus tard encore les comtes d'Uzès, abandonnèrent leur emprise féodale sur Castelnau Barbarens, tandis que les populations paysannes devenaient maîtresses de leurs destinées.

Pierre à pierre, le château s'écroula, jusqu'à n'être plus en 1850 qu'un amas informe engendrant légende. Il émergeait une tour carrée de 22 mètres de haut, qui devait son entretien et sa survie à sa reconversion, puisque les habitants lui avaient donné entretemps l'usage de clocher, perçant à la base de la tour deux portes en arc brisé. C'est à partir de 1865, que l'église actuelle fut édifiée sur l'emplacement du château. La pioche et les mèches vinrent à bout de la forteresse imprenable, de même qu'elles détruisirent sur la place d'Uzès, l'église Saint-Nicolas, devenue trop petite pour les 1 184 habitants. La chapelle votive Notre-Dame-de Pitié fut heureusement conservée[1].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules au rocher d'or mouvant de la pointe, sommé de trois tours d'argent ouvertes, ajourées et maçonnées de sable[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1995 René Cartier DVD agriculteur
mars 2001 En cours Michel Burgan[26] PCF Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28]. En 2021, la commune comptait 562 habitants[Note 5], en augmentation de 8,49 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
8916538669641 4741 3531 3941 3421 384
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3131 3091 2311 2661 1781 1361 1131 1151 030
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
975963743815792788726671590
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
525421432414452484489515528
2021 - - - - - - - -
562--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Danses occitanes lors du Rondèu.
  • Lo Rondèu, festival de danses et musiques traditionnelles[31].
  • Exposition à la chapelle Notre-Dame-de-Pitié du au (artisanat et peinture)[32].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Un club de ping pong et de badminton sont présents sur la commune.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 231 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 540 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 590 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,4 % 5,1 % 8,1 %
Département[I 7] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 323 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (71,6 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 93 emplois en 2018, contre 112 en 2013 et 94 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 239, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,4 %[I 10].

Sur ces 239 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 66 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

55 établissements[Note 8] sont implantés à Castelnau-Barbarens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 55
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 14,5 % (12,3 %)
Construction 14 25,5 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
16 29,1 % (27,7 %)
Information et communication 1 1,8 % (1,8 %)
Activités immobilières 1 1,8 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 16,4 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 7,3 % (12,3 %)
Autres activités de services 2 3,6 % (8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 55 entreprises implantées à Castelnau-Barbarens), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

  • SASU Marten Jukema, production d'électricité (114 k€)
  • Gers Agri TP, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (91 k€)
  • TACG - Tacg, transports routiers de fret interurbains (12 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

L'agriculture est très présente à Castelnau-Barbarens.

La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 60 41 39 36
SAU[Note 11] (ha) 2 851 2 711 2 540 2 578

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 41 en 2000 puis à 39 en 2010[36] et enfin à 36 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 40 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[37],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 851 ha en 1988 à 2 578 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 48 à 72 ha[36].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Villa gallo-romaine du Taros ;
  • Église Sainte-Quitterie-Saint-Nicolas de Castelnau-Barbarens[38]. L'église a été construite en 1867 sur l'emplacement du château des comtes d'Astarac. L'ancienne tour de guet de ce château est devenu la tour clocher de l'église en 1867[39](résumé historique de l'église incohérent sur la référence…). Pièce maîtresse des possessions comtales, la forteresse est citée en 1244, avec Durban, Lasseube-Propre, Moncassin et Simorre, dans l’hommage rendu par le comte Centulle II et sa mère Segnis de Lomagne au comte de Toulouse pour l’ensemble du comté[40].
  • Chapelle Notre-Dame-de-Pitié de Castelnau-Barbarens devenu un espace pour les expositions artistiques[41].
  • Chapelle de Pépieux[42].
  • Chapelle de Saint-Guiraud[43].
  • Château d'En Poucouron. Chartreuse construite à la fin du XVIIIe siècle ou au tout début du XIXe siècle pour la famille de Brux, propriétaires de plantations à Saint-Domingue[44]. Propriété privée, ne se visite pas.
  • Château de Saint-Guiraud, à quelques mètres à l'ouest de la motte qui porte la chapelle. Propriété privée, ne se visite pas.
  • Site castral de La Tourasse. La carte de Cassini mentionne un château ruiné et le cadastre de 1825 une "Tour de Labesse"[45], dont le soubassement est visible en élévation.
  • Motte castrale du Tucoulet.
  • Château de Villeneuve. La carte de Cassini mentionne un château, dont le seul bâtiment conservé aujourd'hui en élévation est la "métairie" visible sur le plan cadastral de 1825[46]. Propriété privée, ne se visite pas.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Édouard Lartet (1801-1871) : géologue, préhistorien et paléontologue né sur le territoire de la commune.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Castelnau-Barbarens » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnau-Barbarens » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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