Saint-Georges-de-Reintembault
Saint-Georges-de-Reintembault | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Fougères-Vitré | ||||
Intercommunalité | Fougères agglomération | ||||
Maire Mandat |
Marie-Claire Boucher 2014-2020 |
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Code postal | 35420 | ||||
Code commune | 35271 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 507 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 30′ 33″ nord, 1° 14′ 32″ ouest | ||||
Altitude | Min. 94 m Max. 180 m |
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Superficie | 31,02 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Fougères-2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
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Liens | |||||
Site web | saint-georges-de-reintembault.fr | ||||
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Saint-Georges-de-Reintembault est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 507 habitants[Note 1].
Géographie
Géologie
Hydrographie
Villages, hameaux, écarts, lieux-dits
(liste non exhaustive)
- Touches (les)
- Grande Connais (la)
- Hurlais (la)
- Villiers Cador
- Place de la Barrière.
Communes limitrophes
Santé
- La commune est toujours à la recherche d'un médecin généraliste, étant située dans une zone de faible démographie médicale. Elle dispose pour l'instant de la présence d'un cabinet médical, avec actuellement un médecin généraliste en activité et un chirurgien dentiste. À ses côtés, une pharmacie est présente et un cabinet infirmier
Commerces
Saint-Georges-de-Reintembault a comme commerces une boulangerie, une boucherie, un supermarché et une pharmacie.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Georgius de Restenbaut au XIIe siècle, Saint-Georges-de-Restambault en 1476, Sanctus Georgius Reintembani en 1516, Saint-Georges-de-Reinthembault au XVIIe siècle.
Est issu de Restembault, seigneur et fondateur de la paroisse Saint Georges.
Histoire
À la fin de l’Ancien Régime, Saint-Georges appartient à la subdélégation et à la sénéchaussée de Rennes[1]. Elle bénéficiait d’un marché hebdomadaire et de quatre foires annuelles[2].
Le bailliage des Touches dépendait de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet[3].
Le cahier de doléances est rédigé le 5 avril 1789[1] : les habitants demandent la réduction des impôts, qu’ils soient mieux répartis, la simplification de la carte administrative qui rend compliqué d’obtenir justice, l’abolition de droits seigneuriaux (corvée, pigeonnier, etc.). Certains articles sont recopiés de modèles[2].
Le bourg est très favorable à la Révolution, qui est soutenue par le clergé local[4], d’autant qu’il devient chef-lieu de canton[1]. Ce positionnement est facilité par l’attitude du clergé, le curé et les quatre vicaires prêtant serment à la constitution civile du clergé[5]. Les sentiments de la population vis-à-vis des changements apportés par la Révolution française se manifestent dans la création d’une société populaire[6], et dans l’organisation des fêtes révolutionnaires, dont la principale est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[7]. La vie de la commune, bastion bleu isolé en pays chouan, est cependant difficile : elle doit accueillir les réfugiés des communes voisines, vit sur le pied de guerre en permanence (la garde nationale compte 500 hommes, pour 3000 habitants). Les menaces sont nombreuses : lors de la virée de Galerne, les Vendéens passent à proximité de Saint-Georges, suscitant l’inquiétude[4] ; de juillet 1795 à décembre 1796, les chouans attaquent le bourg cinq fois[6].
Héraldique
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2021, la commune comptait 1 507 habitants[Note 2], en diminution de 3,15 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Georges (XIXe siècle) édifiée par Aristide Tourneux et Arthur Regnault.
- Manoir de la Morinais (XVIIe siècle).
- Chapelle du Bienheureux Julien-Maunoir (XVIIe siècle), sise dans sa maison natale.
Activité, manifestations et labels
En 1998, la commune a obtenu le label Communes du patrimoine rural de Bretagne pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
- Julien Maunoir (1606-1683), prêtre jésuite, prédicateur et missionnaire, béatifié, né dans la commune. C'est ce dernier qui rénova l'orthographe bretonne en 1659. Il introduisit le C'H pour différencier le son [x] (jota espagnole) du son ch. La légende dit qu'il apprit le breton dans la chapelle de Kerfeuteun (à 2 km de Quimper) par miracle. Aujourd'hui le c'h et le zh sont les conventions orthographiques qui caractérisent le plus la langue bretonne.
- Jean Janvier (1859-1923), maire de Rennes, est né dans la commune.
- Armand Rébillon (1879-1974), historien, est né dans la commune.
Bibliographie
- Armand Rébillon, « Cahier de doléances de la paroisse de Saint-Georges-de-Reintembault pour les États Généraux de 1789 », Annales de Bretagne, n° 25, 4, 1910, p. 630-640.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[15].
- Armand Rébillon, « Cahier de doléances des habitants de la paroisse de Saint-Georges-de-Reintembault », consulté le 11 octobre 2010
- Armand Rébillon, « Cahier de doléances des habitants de la paroisse de Saint-Georges-de-Reintembault », consulté le 11 octobre 2010
- Déclarations de 1685 & 1790
- « Le pouvoir politique à Saint-Georges-de-Reintembault pendant la Révolution », consulté le 11 octobre 2010
- « Le pouvoir politique à Saint-Georges-de-Reintembault pendant la Révolution », consulté le 11 octobre 2010
- « La municipalité de l’An III », consulté le 11 octobre 2010
- Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399
- « L'annuaire des élus 2014 d'Ille-et-Vilaine », Dimanche Ouest-France, 20 avril 2014
- « Les élections de 1792 », consulté le 11 octobre 2010
- « Les élections de germinal an VI », consulté le 11 octobre 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Saint-Georges-de-Reintembault sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)