Saint-Gangolf (Mayence)

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Saint-Gangolf
Présentation
Géographie
Pays
Coordonnées 50° 00′ 22″ nord, 8° 16′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Saint-Gangolf
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-Palatinat
(Voir situation sur carte : Rhénanie-Palatinat)
Saint-Gangolf

La collégiale Saint-Gangolf a été construite au début du Moyen Âge après les incursions normandes dans la partie nord de la zone fortifiée de la ville de Mayence, près du confluent de la Zeybach qui se jette dans le Rhin.

Le prévôt de la cathédrale de Mayence Thierry, plus tard archevêque de Trèves en 965, fondateur du monastère, a été mentionné pour la première fois dans un document d'Otton Ier daté du 29 mai 961[1] qui le mentionne comme occupant de ce siège. Otton Ier lui transféra des biens dans le Nahegau, qui étaient auparavant détenus par les seigneurs de Lantbert, Megingoz et Reginzo[2], y compris les places de Kirn et de Bergen[3]. Il a utilisé ce don à titre personnel pour équiper l'abbaye Saint-Gangolf. L'église et les bâtiments du monastère ont été construits pour accueillir 12 chanoines[4].

Le monastère, qui relevait du patronage de saint Gangolf, appartenait aux évêques de Trèves jusqu'au haut Moyen Âge. Le culte de saint Gangolf a conduit à l'établissement d'une église spécifique (de) à Trèves dès 958, dont Thierry fut le doyen[5]. Celui-ci est décédé le 5 juin 977 (ou le 12 juin 977 selon d'autres sources) à Mayence et a été inhumé dans la collégiale Saint-Gangolf de cette même cité[6].

En 1570, le monastère tomba sous le pouvoir de l'archevêque de Mayence, Daniel Brendel von Homburg. Celui-ci le fit agrandir de 1575 à 1581, par le maître d'œuvre de la cathédrale de Mayence Georg Robin (de) dans le style Renaissance et aussi pour élever la chapelle du château de la forteresse de Martinsburg, construite de 1478 à 1481[7],[8]. Elle a été conçue comme une église-halle à trois nefs avec une galerie et de hautes fenêtres[9]. Les fameuses stalles du chœur Brendel, qui étaient à l'origine construites dans l'église et richement décorées de sculptures, ont été intégrées dans le chœur Est de la cathédrale de Mayence[10],[11],[12].

Un document indique que le doyen de Saint-Gangolf occupait le poste de conservateur ordinaire des privilèges de l'Ordre teutonique pour l'ensemble du territoire allemand dès 1436[13]. Cela pourrait être l'une des raisons du choix du site de la Deutschhaus, construite en 1730. L'église Saint-Gangolf a été gravement endommagée pendant le siège de Mayence de 1793 par les bombardements des coalisés et, par conséquent, plus tard, tout comme la chancellerie épiscopale qui lui était liée, a été victime des travaux de l'urbaniste français, Eustache de Saint-Far, dans le Bleichenviertel (de)[14].

Lors des travaux de rénovation de la Deutschhaus en 2017, diverses découvertes archéologiques de différentes époques historiques de Mayence ont été faites. Le tracé des remparts romains (de) du milieu du IIIe siècle dans cette zone a pu être relevé pour la première fois, une précieuse pièce d'or byzantine de l'empereur Héraclius a été découverte et les restes de l'ancienne église de Saint-Gangolf ont pu être fouillés.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Franz Staab: Mainz vom 5. Jahrhundert bis zum Tod des Erzbischofs Willigis (407-1011)., S. 99 in: Franz Dumont (Hrsg.), Ferdinand Scherf, Friedrich Schütz: Mainz – Die Geschichte der Stadt.
  • Winfried Dotzauer: Geschichte des Nahe-Hunsrück-Raumes von den Anfängen bis zur Französischen Revolution, Franz Steiner Verlag, Stuttgart 2001, p. 99.
  • Kollegiatstift St. Gangolf (Schlosskapelle); source: Karl Johann Brilmayer.
  • Carla Del Zotto: Rosvita: la poetessa degli imperatori sassoni, volume 22 von Donne d'Oriente e d'Occidente Editoriale Jaca Book, 2009, (ISBN 881643522-4), p. 56.
  • Petrus Becker: Die Benediktinerabtei St. Eucharius-St. Matthias vor Trier in Bistümer der Kirchenprovinz Trier, volume 8 von Ferdinand Pauly: Das Erzbistum Trier Walter de Gruyter, 1996, (ISBN 3-11-015023-9).
  • Robin, Georg. In: Rudolf Vierhaus (Hrsg.): Deutsche Biographische Enzyklopädie (DBE). 2., überarb. und erweiterte Auflage. volume 8: Poethen–Schlüter. De Gruyter / K. G. Saur, Berlin / Boston / München 2007, (ISBN 978-3-11-094025-1), p. 459 (books.google.de – eingeschränkte Vorschau).
  • Georg Dehio: Handbuch der deutschen Kunstdenkmäler, volume 4.
  • Engelbert Kirschbaum: Deutsche Nachgotik. Ein Beitrag zur Geschichte der kirchlichen Architektur von 1550–1800, Dr. Benno Filser, Augsburg 1929; Dissertation. (Seite nicht mehr abrufbar, Suche in Webarchiven: Stabsstelle Dombibliografie - Bistum Mainz) (PDF; 2,7 MB) ID2681 Bibliographische Beschreibung im Dom- und Diözesanarchiv.
  • Sybe Wartena: Die Süddeutschen Chorgestühle von der Renaissance bis zum Klassizismus (PDF; 6,2 MB), Dissertation an der philosophischen Fakultät der Ludwig-Maximilians-Universität München, München 2008, p. 84. Brendelsches Chorgestühl Bilder.
  • Jörg Seiler: Der Deutsche Orden in Frankfurt: Gestalt und Funktion einer geistlich-ritterlichen Institution in ihrem reichsöffentlichen Umfeld volume 61 von Quellen und Studien zur Geschichte des Deutschen Ordens, Elwert, 2003, (ISBN 3-77081233-6), p. 84.
  • Joachim Glatz: Stadtplanung, Architektur und Kunst im 19. und 20. Jahrhundert, p. 1137; in: Franz Dumont (Hrsg.), Ferdinand Scherf, Friedrich Schütz: Mainz – Die Geschichte der Stadt.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Franz Staab: Mainz vom 5. Jahrhundert bis zum Tod des Erzbischofs Willigis (407-1011)., p. 99 in: Franz Dumont (Hrsg.), Ferdinand Scherf, Friedrich Schütz: Mainz – Die Geschichte der Stadt.
  2. voir de:Emichonen qui indique dans un acte de l'an 961 : un comte également juge, nommé Emich, reçut par jugement selon la loi franconienne les biens appartenant aux dénommés Lantbert, Megingoz et Reginzo, y compris les places de Kirn et Bergen. Ces personnes étaient probablement les fils de Nortbold, l'un des premiers propriétaires d'un château mentionné en 926, peut-être le Schmidtburg (de).
  3. Winfried Dotzauer: Geschichte des Nahe-Hunsrück-Raumes von den Anfängen bis zur Französischen Revolution, Franz Steiner Verlag, Stuttgart 2001, p. 99.
  4. Kollegiatstift St. Gangolf (Schlosskapelle); source: de:Karl Johann Brilmayer.
  5. Carla Del Zotto: Rosvita: la poetessa degli imperatori sassoni, volume 22 von Donne d'Oriente e d'Occidente Editoriale Jaca Book, 2009, (ISBN 881643522-4), p. 56.
  6. Petrus Becker: Die Benediktinerabtei St. Eucharius-St. Matthias vor Trier in Bistümer der Kirchenprovinz Trier, volume 8 von Ferdinand Pauly: Das Erzbistum Trier Walter de Gruyter, 1996, (ISBN 3-11-015023-9).
  7. Robin, Georg. In: Rudolf Vierhaus (Hrsg.): Deutsche Biographische Enzyklopädie (DBE). 2., überarb. und erweiterte Auflage. volume 8: Poethen–Schlüter. De Gruyter / K. G. Saur, Berlin / Boston / München 2007, (ISBN 978-3-11-094025-1), p. 459 (books.google.de – consultation limitée).
  8. Georg Dehio: Handbuch der deutschen Kunstdenkmäler, volume 4.
  9. Engelbert Kirschbaum: Deutsche Nachgotik. Ein Beitrag zur Geschichte der kirchlichen Architektur von 1550–1800, Dr. Benno Filser, Augsburg 1929; Dissertation.
  10. (Page plus disponible sur wikipedia, rechercher sur les archives web ci-contre : Stabsstelle Dombibliografie - Diocese de Mayence) (PDF; 2.7 Mo) ID2681 Bibliographic description in the cathedral and diocesan archives.
  11. Sybe Wartena: Die Süddeutschen Chorgestühle von der Renaissance bis zum Klassizismus (PDF; 6,2 MB), Dissertation an der philosophischen Fakultät der Ludwig-Maximilians-Universität München, München 2008, p. 84.
  12. Brendelsches Chorgestühl Bilder.
  13. Jörg Seiler: Der Deutsche Orden in Frankfurt: Gestalt und Funktion einer geistlich-ritterlichen Institution in ihrem reichsöffentlichen Umfeld volume 61 von Quellen und Studien zur Geschichte des Deutschen Ordens, Elwert, 2003, (ISBN 3-77081233-6), p. 84.
  14. Joachim Glatz: Stadtplanung, Architektur und Kunst im 19. und 20. Jahrhundert, p. 1137; in: Franz Dumont (Hrsg.), Ferdinand Scherf, Friedrich Schütz: Mainz – Die Geschichte der Stadt.

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]