Saint-Fargeau (Yonne)

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Saint-Fargeau
Saint-Fargeau (Yonne)
La tour de l'Horloge.
Blason de Saint-Fargeau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes de Puisaye-Forterre
(siège)
Maire
Mandat
Dominique Charpentier
2020-2026
Code postal 89170
Code commune 89344
Démographie
Gentilé Fargeaulais
Population
municipale
1 474 hab. (2021 en diminution de 10,34 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 38′ 27″ nord, 3° 04′ 17″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 280 m
Superficie 67,20 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cœur de Puisaye
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Fargeau
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Saint-Fargeau
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Saint-Fargeau
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Saint-Fargeau

Saint-Fargeau est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les Fargeaulais et Fargeaulaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La ville est dans le sud-ouest du département de l'Yonne, au cœur de la région naturelle de la Puisaye, sur la route D 945 de Bonny-sur-Loire (20 km au sud-ouest) à Auxerre (40 km au nord-est). Toucy est à 20 km au nord-est, Briare à 25 km à l'ouest, Gien à 35 km à l'ouest également (toutes distances indiquées à vol d'oiseau)[1],[2].

La commune est limitrophe, au sud, du département de la Nièvre, et le département du Loiret est à 9 km à l'ouest[1].

Le sud de la commune inclut une partie du parc du domaine de Boutissaint[1].

Routes[modifier | modifier le code]

Outre la D 945 déjà citée qui circule dans le sens nord-est/sud-ouest, la départementale D 90 part vers le nord-ouest et vers Châtillon-Coligny (31 km), et la D 85 part vers l'est et vers Ouanne et vers la N 151 (2 360 km) - la N 151 relie Auxerre au nord à Varzy au sud et au-delà à Nevers par la D 977)[2].

L'autoroute la plus proche est la A77 le long de la Loire, avec la sortie no 21 à Bonny-sur-Loire[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Saint-Fargeau est sur la rive gauche du Loing, qui coule vers le nord-ouest. Deux petits cours d'eau viennent du sud pour confluer avec le Loing à Saint-Fargeau : le ru du Bourdon et le ru du Talon. Au nord du bourg, le ru de Septfonts, qui prend naissance à l'étang des Foltiers mitoyen entre Ronchères et Saint-Fargeau, marque une partie de la limite est avec Ronchères. De nombreux étangs sont dispersés sur la commune[1].

La plus grande partie du lac du Bourdon se trouve dans le sud-est de la commune[1].

Communes limitrophes et commune associée[modifier | modifier le code]

La commune est associée avec celle de Septfonds.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 772 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint Privé », sur la commune de Saint-Privé à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Fargeau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44 %), terres arables (29,2 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), eaux continentales[Note 3] (2,5 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire de Saint-Fargeau[modifier | modifier le code]

La première mention d'un Sanctus Ferreolum date du IVe siècle, mais des travaux ont exhumé quelques bijoux gallo-romains autour de l'actuelle église. Vers 600, on trouve l'appellation : Ferrolas, puis en 683 : Sanctus Ferreolus.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Avant l'an mil, l'évêque d'Auxerre Héribert (ou Herbert), demi-frère d'Hugues Capet (roi de France) par son père Hugues le Grand, fait construire à Saint-Fargeau et à Toucy un rendez-vous de chasse fortifié[16]. À la mort d'Héribert, Saint-Fargeau devient un lieu qualifié d'hostile à l'évêché d'Auxerre, avant de passer dans la maison des barons de Toucy qui deviennent ainsi seigneurs de Puisaye.[réf. nécessaire]

Le comte de Bar épouse en 1250 l'héritière de Toucy et Saint-Fargeau se voit doté de son église actuelle. En 1317 à la mort de Jeanne de « Thouci » comtesse de Bar, son fils Edouard reçoit la seigneurie de Saint-Fargeau. Henry comte de Bar (4e du nom) meurt en 1344. Son épouse Yolande de Flandre gouverne la Puisaye et la seigneurie de Saint-Fargeau (Saint-Fargeol ou Ferreol), qu'elle cède à son fils Robert en 1385. En 1385, elle obtient de Charles V une aide financière pour l'entretien de son château en "Puisoie". Le dernier des Bar à gouverner la Puisaye est le cardinal Louis de Bar qui cède le duché de Bar à René d'Anjou en 1419.

La guerre de Cent Ans (1337-1453) ravage la contrée et Robert Knolles, capitaine de guerre anglais basé à Malicorne, pille la ville. En 1411, le château de Saint-Fargeau est pris grâce à des « bouches à feu » (canons) qui réussissent à créer une brèche dans ses remparts. En 1420, nouvel assaut victorieux des Anglais.

Saint-Fargeau voit passer Jeanne d'Arc deux fois, discrètement à l'aller vers Chinon, puis en grande pompe au retour, à la tête de l'armée royale.

Jacques Cœur, qui achète Saint-Fargeau le à Jean, Guillaume et Boniface de Montferrat, en est dépossédé un an après lors de son procès. C'est son juge Antoine de Chabannes qui rachète à bas prix Saint-Fargeau et presque toute la Puisaye[17]. Il remodèle le château et la ville, et doit affronter bien des ennuis politico-juridiques avec un retour de propriété du château à Geoffroy Cœur, fils de Jacques Cœur, jusqu'à sa mort en 1488. Pour conserver Saint-Fargeau, son fils Jean de Chabannes offre à la veuve Cœur 10 000 écus d'or et une rente de 400 livres tournois.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Une des filles de Jean de Chabannes, Antoinette, ayant épousé en 1515 René d'Anjou, fils bâtard du comte Charles IV du Maine, leur fils Nicolas, marquis de Mézières, obtint l'érection en comté de « Saint-Fargeau et des pays de Puisaie » (dont faisait partie la ville de Saint-Fargeau) par lettres patentes de [18] (ou 1542, nouveau style).

Saint-Fargeau passe dans la famille royale quand la fille de Nicolas, Renée d'Anjou, épouse François de Bourbon-Montpensier en 1566 et que Henri III érige cette terre en duché-pairie. Sa petite-fille Marie de Bourbon-Montpensier épouse en 1626 le frère de Louis XIII, Gaston de France, créé duc d'Orléans à cette occasion ; mais elle meurt l'année suivante, ayant donné naissance à une fille unique, Anne-Marie-Louise d'Orléans, « la Grande Mademoiselle » (1627-1693), cousine de Louis XIV.

La fronde opposant les deux cousins, la grande Mademoiselle est exilée en 1652 à Saint-Fargeau (tandis que son père est exilé à Blois), et elle y fait exécuter de grands travaux par Le Vau ; le château prend alors en quasi-totalité son aspect actuel.

Après la mort sans enfant de la grande Mademoiselle (1693), son mari le duc de Lauzun vend la terre en 1714 au financier Antoine Crozat, qui la revend l'année suivante à Michel-Robert Le Peletier des Forts, ancien contrôleur général des finances, pour 500 000 livres[19]. Celui-ci fait confirmer le comté en sa faveur en 1718. En 1752, un incendie ravage le château et une partie du bourg.

Révolution et post-Révolution[modifier | modifier le code]

La quatrième génération est représentée par Louis-Michel Le Peletier de Saint-Fargeau, président à mortier au parlement qui devient député sous la Convention puis "montagnard" et vote la mort du roi. Il est assassiné le , veille de l'exécution de Louis XVI. En 1850, un nouvel incendie endommage le château ; ses héritiers font reconstruire une aile, et la grande demeure passe par alliance, de génération en génération, aux Le Peletier de Mortefontaine, aux marquis de Boisgelin, à la famille Anisson du Perron, puis aux Ormesson[19], lesquels se voient contraints de revendre le château ; ceci donnera lieu à l'écriture, par Jean d'Ormesson (son quintaïeul maternel étant Louis-Michel Le Peletier), du célèbre roman Au plaisir de Dieu.

Saint-Fargeau fut chef-lieu du district de Saint-Fargeau de 1790 à 1795.

Au cours de la Révolution française, la commune fut provisoirement renommée Le Peletier[20].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1972, la commune absorbe celles voisines de Lavau, Ronchères, Saint-Martin-des-Champs, Sept-Fonds et Mézilles ; en 1976, Lavau, Saint-Martin-des-Champs et Mézilles reprennent leur indépendance ; en 1998, Ronchères redevient commune à part entière[20].

Aujourd'hui, le château est en réhabilitation après son sauvetage par la famille Guyot, qui en a fait le décor d'un célèbre spectacle historique (son et lumière).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1831   Louis Frémy    
1983 2008 Pierre Bordier DL puis UMP Docteur vétérinaire - Conseiller général (1982-2015)
Sénateur (2004-2014)
mars 2008 mai 2020 Jean Joumier[21] UMP-LR  
mai 2020 En cours Dominique Charpentier SE  

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Hermeskeil (Allemagne), voir le site de Hermeskeil (en)

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 1 474 habitants[Note 4], en diminution de 10,34 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9152 0001 6172 0332 1322 2512 3482 4302 489
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4322 5872 8492 6722 5842 5832 6422 6152 579
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5732 3902 2482 0612 0891 9871 8811 8311 636
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 6191 6813 2931 9121 8841 8141 6931 6601 798
2014 2019 2021 - - - - - -
1 6481 4951 474------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Collège Armand-Noguès.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Collège Armand-Noguès.

Usine.

Économie[modifier | modifier le code]

Plusieurs industries de taille moyenne maintiennent une activité économique florissante au sein de la commune.

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

Saint-Fargeau appartient aux Petites Cités de caractère.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Parc de Saint-Fargeau, dessin par Constance Lézurier de la Martel, 1806 (coll. privée).
Château de Saint-Fargeau.
Musée du Son.
Châteaux
  • Château de Saint-Fargeau datant du Xe siècle et reconstruit aux XVe et XVIIe siècles, comprenant une chapelle avec caveau de la famille Le Pelletier et son musée-ferme du XIXe siècle.
Églises et couvent
Monuments civils
Pompe sur la place De-Lattre-de-Tassigny.
  • La « tour de l'Horloge » ou beffroi, classé MH, est un édifice fortifié à l'une des anciennes portes de la ville. Il est surmonté par un clocheton restauré dans les années 2000, en en faisant une copie exacte rendue obligatoire par son très mauvais état de conservation. Sa charpente, incluant une succession d'enrayures aboutissant à u plan octogonal, est particulièrement élaborée et un témoin remarquable su savoir-faire de l'époque[25].
  • Musée de l'Aventure du Son.
  • Maison de la Puisaye.
Autres

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Étienne Barbazan (1696-1770), érudit français, né à Saint-Fargeau.
  • Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau (1760-1793), homme politique et juriste français. Il est également l'un des rares députés de la noblesse ayant exprimé son soutien envers les révolutionnaires, pendant la Révolution de 1789, ce qui lui vaudra d'être le tout premier président du Conseil général de l'Yonne, lors de la création des départements, en 1790. Il a en particulier promu un plan d'éducation nationale, ébauche d'une politique de l'école.
  • Michel Regnaud de Saint-Jean d'Angély (1760-1819), homme politique, avocat et journaliste, député aux États généraux, conseiller et ministre d'État sous l'Empire, comte d'Empire, membre de l'Académie française, né à Saint-Fargeau.
  • Mathieu Delabassée (1764-1830), général des armées de la République et de l'Empire, né à Saint-Fargeau.
  • Alexandre Claude Martin Lebaillif (1764-1831), scientifique, né à Saint-Fargeau.
  • Eusèbe Girault de Saint-Fargeau (1791-1855), homme de lettres, né à Saint-Fargeau.
  • Louis Frémy (1805-1891), homme politique français, né à Saint-Fargeau.
  • Amédée Beaujean (1821-1888), lexicographe, né à Saint-Fargeau.
  • Alphonse Péron (1834-1908), paléontologue français, de son nom complet Pierre Alphonse Péron, né à Saint-Fargeau.
  • Albert Grodet (1853-1933), administrateur colonial, né à Saint-Fargeau.
  • Georges-Joseph Toutée (1855-1927), général de brigade, chef de cabinet du ministre de la Guerre, explorateur de l'Afrique occidentale, à l'origine de l'enclave de Badjibo sur le Niger, né à Saint-Fargeau.
  • Edgar Bérillon (1859-1948), médecin et psychiatre, né à Saint-Fargeau.
  • Georges Demetz (1865-1942), général de division, né à Saint-Fargeau.
  • Camille Voury (1887-1966), prêtre, curé doyen de Saint-Fargeau, résistant, déporté ; son nom a été donné au « passage du Chanoine-Voury ».
  • Georges Varenne (1896-1942), syndicaliste, résistant, déporté, né à Saint-Fargeau.
  • Robert Gall (1918-1990), parolier, père de la chanteuse France Gall, né à Saint-Fargeau.
  • Jacques Piot (1925-1980), homme politique français, né à Saint-Fargeau.
  • Jean d'Ormesson (1925-2017), académicien, a passé son enfance dans le château de Saint-Fargeau et a fait du château l'un des « personnages principaux » de son roman Au plaisir de Dieu.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Fargeau Blason
Écartelé: au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'or au bâton de gueules péri en bande chargé en son chef d'un dauphin d'azur, au 2e d'azur à trois fleurs de lys d'or à la barre d'argent brochante et à la bordure cousue de gueules, au 3e de gueules au lion d'hermine couronné, armé et lampassé d'or, au 4e d'azur à la croix d'argent, les extrémités pattées, chargée en cœur d'un chevron de gueules, sur chaque traverse d'une molette de sable et en pointe d'une rose de gueules boutonnée d'argent ; sur le tout, un écusson en losange d'azur à trois fleurs de lys d'or au lambel d'argent[27].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Saint-Fargeau
Alias du blason de Saint-Fargeau
Écartelé au 1er de gueules à trois pals de vair, au chef d’or chargé de quatre merlettes de gueules au 2e d’argent au chef de gueules au 3e d’azur à la fasce d’argent chargée de trois cœurs de gueules chacun surmonté d’une coquille d’or au 4e de gueules semé de fleurs de lys d’or, à la croix ancrée et alésée d’argent brochante et chargée en cœur d’un chevron du champ et à la bordure componée d’argent et de gueules.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Chabannes 1864] Chabannes-La Palice, Notice historique sur la maison de Chabannes ou de Chabannées suivi de l'armorial de ses alliances, Clermont-Ferrand, , 184 p., sur books.google.fr (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Dey 1856] M. Dey, Histoire de la ville et du comté de Saint-Fargeau, impr. Perriquet et Rouillé, , sur books.google.fr (lire en ligne).
  • [Lebeuf et al. 1848] Jean Lebeuf (abbé), Ambroise Challe et Maximilien Quantin, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre : continués jusqu'à nos jours avec addition de nouvelles preuves et annotations, vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 544 p., sur books.google.fr (lire en ligne)
  • Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Masson et fils, , sur gallica.bnf.fr (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Notes sur la démographie

Cartes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Saint-Fargeau, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  2. a et b « Saint-Fargeau », sur google.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés peuvent être calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Fargeau et Saint-Privé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint Privé », sur la commune de Saint-Privé - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint Privé », sur la commune de Saint-Privé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. Lebeuf et al. 1848, vol. 1, p. 246.
  17. Chabannes-La Palice 1864, p. 11.
  18. [Thiou 2003] Éric Thiou, Dictionnaire des titres et des terres titrées..., Versailles, Mémoires et documents, .
  19. a et b [Vrignault] Henri Vrignault, Chronologie historique du château de Saint-Fargeau (extrait d'une revue[Laquelle ?]), Nivelles, impr. de Havaux, (vers 1960-70), 7 p. (présentation en ligne).
  20. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 1er janvier 2014.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. [Aumard 2005] Sylvain Aumard, « Suivis de travaux aux abords et sur des édifices religieux de l’Yonne », Bulletin du Centre d'études médiévales d'Auxerre, no 9,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ), paragr. 23-25.
  26. « Vue aérienne 3D vers l'ouest du lac du Bourdon, depuis l'extrémité Est », sur google.fr/maps, (consulté le ). Pont-levée de la D485 au premier plan, avec la base de plein air Daniel Bailly en rive droite ; derrière, la levée marquant la limite entre Moutiers-en-Puisaye (au premier plan) et Saint-Fargeau (arrière-plan).
  27. « Saint-Fargeau (Yonne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).