Saint-Éloy-d'Allier

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Saint-Éloy-d'Allier
Saint-Éloy-d'Allier
Le lac de Sidiailles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Montluçon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Huriel
Maire
Mandat
Bertrand Dumontet
2020-2026
Code postal 03370
Code commune 03228
Démographie
Population
municipale
50 hab. (2021 en augmentation de 6,38 % par rapport à 2015)
Densité 3,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 17″ nord, 2° 21′ 39″ est
Altitude Min. 257 m
Max. 400 m
Superficie 12,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Huriel
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Éloy-d'Allier
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Saint-Éloy-d'Allier

Saint-Éloy-d'Allier est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Éloy-d'Allier est située à l'extrémité sud-ouest de l'Allier, à la limite du Cher.

Une petite partie du plan d'eau du barrage de Sidiailles (Cher) se trouve sur le territoire de la commune, ainsi que les ruines du château de La Roche-Guillebaud, qui dominent la retenue et le vallon de l'Arnon.

La limite méridionale de la commune passe immédiatement au sud de son chef-lieu actuel, de sorte que certaines maisons dépendent de la commune voisine de Viplaix.

Le méridien de Paris entre dans l'Allier sur le territoire de la commune, près du hameau de la Madeleine, non loin du plan d'eau[1].

Le territoire communal est arrosé par la rivière Arnon. Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays : Sur les pas des maîtres sonneurs.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Preveranges », sur la commune de Préveranges à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Éloy-d'Allier est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,9 %), terres arables (26,5 %), forêts (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), eaux continentales[Note 2] (1,7 %)[13].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune porte jusqu'en 1903 le nom de La Chapelette, d'après le nom d'un village situé à l'est de la commune. Le petit cimetière de la commune reste situé à proximité de ce village, sur le bord de la route départementale 179.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Jean Dumontet    
En cours
(au )
Bertrand Dumontet[14] ? puis LR Agriculteur propriétaire exploitant[15]
Réélu en 2014 et en 2020

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 50 habitants[Note 3], en augmentation de 6,38 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
304160234204254242332302303
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
294306303301291275283274299
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
259244223189210221221155181
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
13111992886369595245
2021 - - - - - - - -
50--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Une stèle et une plaque de bronze au sol, mis en place pour le projet de la Méridienne verte, marquent ce passage.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Éloy-d'Allier et Préveranges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Preveranges », sur la commune de Préveranges - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Preveranges », sur la commune de Préveranges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
  15. Supplément « Annuaire des maires Allier », La Montagne, , p. 28 (édition de l'Allier).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Henri-Paul Eydoux, « Le château de la Roche-Guillebaud », Bulletin monumental, t. 128, no 4,‎ , p. 324-325 (lire en ligne)
  21. Michel Guillemain, « Le château de la Roche-Guillebaud », Bulletin des Amis de Montluçon, no 19,‎ (présentation en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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