Saint-Benoît (Vienne)

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Saint-Benoît
Saint-Benoît (Vienne)
Porche d'entrée de l'église.
Blason de Saint-Benoît
Blason
Saint-Benoît (Vienne)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Grand Poitiers
Maire
Mandat
Bernard Peterlongo
2020-2026
Code postal 86280
Code commune 86214
Démographie
Gentilé Sancto-Bénédictins, Sancto-Bénédictines
Population
municipale
7 307 hab. (2021 en augmentation de 3,09 % par rapport à 2015)
Densité 538 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 33′ 02″ nord, 0° 20′ 33″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 136 m
Superficie 13,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Poitiers
(banlieue)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poitiers-5
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web ville-saint-benoit.fr

Saint-Benoît est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans la banlieue sud de Poitiers, dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Sancto-Bénédictins.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Benoît est située au sud de Poitiers nichée dans un vallon ou serpente le Clain et le Miosson. La ville s'est agrandie en occupant les coteaux situés de part et d'autre de cette vallée protégée et en s'urbanisant autour du sud de Poitiers.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Benoît
Poitiers
Saint-Benoît Mignaloux-Beauvoir
Ligugé Smarves Nouaillé-Maupertuis

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Biard à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le réseau Vitalis.

La commune est desservie par les lignes 10, 12, 121, 122, 123 et 124 du réseau de transports en commun Vitalis.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Benoît est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poitiers, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[11] et 131 499 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,2 %), forêts (23,9 %), terres arables (20 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Benoît est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Châtellerault, regroupant 17 communes concernées par un risque de débordement de la Vienne et du Clain. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs pour la Vienne sont les crues de février 1698 (1 670 m3/s à Châtellerault), de juillet 1792 (1 520 m3/s), de mars 1913 (1 500 m3/s), de décembre 1944 (1 510 m3/s) et de janvier 1962 (1 500 m3/s). Les crues historiques du Clain sont celles de 1873 (330 m3/s à Poitiers) et de décembre 1982 (330 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[19],[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2015[21],[17]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallée du Clain », approuvé le , puis par le nouveau PPRI « Vallée du Clain », prescrit le [22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Benoît.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[23]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 98,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[26].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Monument aux morts de Saint-Benoit, figurant un poilu idéalisé et victorieux.

Avant la Révolution française, la commune s’appelait Saint-Benoît-de-Quincay. Pendant la Révolution, pour suivre un décret de la Convention (an II), la commune change de nom pour Quinçay-les-Plaisirs[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 mars 2001 André Coquema[28] (1924-2013) RPR Ingénieur
Conseiller général du canton de Poitiers-4 (1982 → 1998)
Vice-président du conseil général de la Vienne [Quand ?]
mars 2001 mai 2020 Dominique Clément DVD Cadre
Conseiller départemental du canton de Poitiers-5 (2015 → )
Vice-président du Grand Poitiers (2017 → )
Réélu en 2008[29] et 2014
mai 2020 En cours Bernard Peterlongo DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics[modifier | modifier le code]

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021, la commune de Saint-Benoit comptait 7307 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
410324457428480572672735919
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0318781 2509371 0001 0351 1351 1351 194
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1371 1461 2481 2201 6041 4971 5761 8952 114
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 6053 8814 8895 3975 8437 0086 8596 9877 112
2021 - - - - - - - -
7 307--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

La densité de population de la commune est de 515 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (Insee - 2008).

La ville est la 5e commune la plus peuplée du département de la Vienne[33].

La commune appartient à la communauté d’agglomération de poitiers qui connaît un certain dynamisme démographique puisque le taux annuel moyen d’accroissement de sa population de 1,32 % de 1999-2006 (contre 0,7 % pour le département). Ceci illustre le constat démographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone périurbaine autour de Poitiers et de Châtellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du département (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances démographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroître de 16,5 % et celle de Châtellerault de 5,0 %[34]. La population de la commune devrait donc continuer à croître.

Cependant, la population du Grand Poitiers[35] n'a quasiment pas augmenté entre 2007 et 2012 (141 986 habitants en 2007 pour 142 751 habitants en 2012). Le dynamisme démographique concerne surtout les communes limitrophes de la capitale poitevine. Ainsi, c’est le cas de Saint-Benoît. Après avoir connu une très légère baisse de population, la commune voit sa démographie gagner une centaine d'habitants de 2007 à 2012. Sans doute le redémarrage de programmes immobiliers en attente. Et l'aménagement d'espaces encore non construits dans les quartiers proches de Poitiers.

Manifestations culturelles et festivité[modifier | modifier le code]

  • Le festival de jazz Saint-Benoît Swing[36] se tient chaque dernier week-end de septembre, organisé par l'équipe de Bel Air Jazz. Il a lieu à la salle de La Hune[37] pouvant recevoir 800 personnes et abritant une école de danse ainsi qu'une école de musique.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[38], il n'y a plus que quatre exploitations agricoles en 2010 contre 6 en 2000.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le territoire communal abrite une base de loisirs Ticky Parc qui s’étend sur 5 000 m2.

Industrie[modifier | modifier le code]

La commune comprend un site de l'entreprise Safran[39] qui s'est vu confier en 2017 le polissage du miroir principal du futur télescope géant européen ELT qui sera installé au Chili[40].

Activités de service[modifier | modifier le code]

La zone commerciale du Grand Large située au nord génère un nombre important d’emplois.La ville de Saint-Benoît participe à l'attractivité du Grand Poitiers en accueillant de nombreuses entreprises (Sagem, Quadripack...) sur ses zones d’activités.

Un marché forain a lieu une fois par semaine, le samedi matin, sur la place du 8-Mai-1945.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil et religieux[modifier | modifier le code]

Le viaduc sur le Clain, au début du XXe siècle.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le bois de Ligugé est situé au cœur du seuil du Poitou en plein centre du département. Il chevauche le territoire de deux communes situées en périphérie de Poitiers, caractérisées par une forte pression urbaine Ligugé et Saint-Benoît. Le bois de Ligugé se compose d’un ensemble de coteaux boisés qui surplombent les vallées de deux cours d’eau : la Feuillante et la Menuse. Ces deux ruisseaux rejoignent un méandre du Clain aux portes sud de l’agglomération poitevine.

Les sols du bois de Ligugé, sur la partie située sur les plateaux, se composent d’une argile à silex peu profonde auxquels succèdent, sur les pentes dont la dénivellation peut atteindre une cinquantaine de mètres, des sols calcaires dont l’épaisseur est variable selon la raideur des pentes, riches en cailloux et ponctués localement d’affleurements rocheux ou de falaises. Le fond du vallon est composé d’alluvions calcaires plus ou moins profonds. Cette diversité du sol est à l’origine de celle du boisement: une chênaie calcifuge sur les plateaux, une chênaie-charmaie sur les versants qui laisse la place dans les secteurs très pentus ou encaissés à la forêt de ravin à scolopendre, une chênaie pubescente sur les zones de sols superficiels ou d’affleurements rocheux et, en fond de vallons, une aulnaie-frênaie sèche ou marécageuse, selon les fluctuations saisonnières de la nappe. Cette richesse forestière a justifié la protection du bois de Ligugé ((ZNIEFF)[41]), d’autant plus qu’il abrite 15 espèces végétales rares ou menacées.

Une des originalités de la flore du bois de Ligugé consiste plus particulièrement dans la juxtaposition, dans un même lieu, d’espèces végétales appartenant normalement à des zones géographiques différentes. Ainsi l’Aconit tue-loup, espèce typiquement montagnarde qui ne compte que quelques très rares stations en Poitou-Charentes ou le Hêtre ou l’Orme de montagne sont voisins de plantes propres aux milieux marécageux ou alluviaux telles que la Primevère élevée ou l’Orchis incarnat. Dans le bois, ont été recensées en outre les plantes suivantes : l’Alaterne, l’Aspérule odorante, la Corydale à bulbe plein, la Crupine commune, l’épipactis des marais, la Fritillaire pintade, la Grenouillette, la Laser à larges feuilles, la Lathrée écailleuse, la Leersie faux-riz et l’Orchis incarnat.

Un inventaire précis ornithologique a permis de mettre en évidence la présence des oiseaux familiers des milieux forestiers poitevins parmi lesquels se trouvent quelques espèces rares ou devenant de plus en plus rares telles que le Bouscarle de Cetti, la Mésange huppée ou le Bouvreuil pivoine. Mais, c’est plus particulièrement le cas pour le Gros-bec casse-noyaux et le Pouillot siffleur, deux passereaux forestiers affectionnant les boisements à voûte haute et continue, peu répandus en région Poitou-Charentes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Divisé en chevron renversé : au 1) d’or à la crosse contournée accostée de deux pigeons affrontés, le tout d’argent mouvant de la partition, au 2) d’azur aux trois châteaux donjonnés de trois tourelles d’or, celle du milieu plus haute, ouverts et ajourés du champ, maçonnés de sable ; le tout enfermé dans une filière de gueules[42].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Benoît et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Poitiers-Biard » (commune de Biard) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Poitiers-Biard » (commune de Biard) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Poitiers », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Benoît », sur Géorisques (consulté le )
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  19. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Châtellerault », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
  20. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  22. « Les plans de prévention des risques naturels (PPRN) dans la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le )
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Benoît », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  26. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  27. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 [1], consulté le 18 novembre 2008
  28. « Décès d'un personnage : André Coquema », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  29. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  30. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Plaquette : Les chiffres clés de l’économie de la Vienne – 2011
  34. Étude de KPMG pour le Conseil Général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic, novembre 2009
  35. INSEE 2014 : les chiffres sont ceux des populations totales. C'est-à-dire celles retenues pour établir les subventions que l'État verse aux communes. Pour obtenir la population totale, l'Insee ajoute la population « comptée à part » à la population municipale. Cette population comprend les personnes qui ont conservé une résidence dans une autre commune que celle où ils sont recensés. Ce sont les lycéens ou étudiants qui habitent Poitiers en période scolaire et rentrent chez leurs parents le week-end et/ou pendant les vacances. Ce sont aussi les personnes hospitalisées ou en établissement de convalescence, les militaires, les religieux et les personnes sans domicile fixe
  36. Saint-Benoît Swing
  37. Mairie de Saint-Benoit : La Hune
  38. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  39. « Futur télescope géant européen ELT : Safran Reosc remporte le polissage du miroir primaire », Safran Electronics & Defense,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « L’œil le plus puissant de la planète se construit en Nouvelle-Aquitaine », sur Région Nouvelle-Aquitaine | Aquitaine Limousin Poitou-Charentes (consulté le ).
  41. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
  42. Gaso.fr

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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