Saint-Arthur

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Saint-Arthur
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Subdivision régionale Restigouche
Statut municipal District de services locaux
Maire
Mandat
aucun
aucun
Démographie
Population 683 hab. (2011 en diminution)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 21″ nord, 66° 45′ 28″ ouest
Superficie 3 626 ha = 36,26 km2
Divers
Langue(s) Français
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 130077
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Voir sur la carte administrative du Nouveau-Brunswick
Saint-Arthur

Saint-Arthur est un quartier du village d'Atholville, dans le comté de Restigouche, au nord de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Saint-Arthur a été fusionné au village en 2015. Il comprend aussi le hameau de Val-Melanson.

Toponyme[modifier | modifier le code]

Saint-Arthur est nommé ainsi en l'honneur d'Arthur de Glastonbury, martyr catholique de la Réforme anglaise. L'origine du toponyme du hameau de Val-Melanson n'est pas connue[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Arthur est situé dans les Appalaches, le long de la route 275, à 24 kilomètres de route au sud-ouest de Campbellton.

Saint-Arthur à proprement parler est situé au sud tandis que Val-Melanson est au nord.

Le sous-sol de Saint-Arthur est composé de roches sédimentaires datant du Silurien inférieur (424 à 441 millions d'années)[2]. À l'Ouest du chemin Loch Lomond, ce sont des roches clastiques marines d'eaux peu profondes alors qu'à l'Est ce sont des carbonates et des évaporites[2]. Il y a une faille traversant le village du Sud-ouest au Nord-est à cet endroit[2].

Saint-Arthur est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Arthur est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[4]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[4].

Les Archives provinciales du Nouveau-Brunswick ne recensent aucune information sur l'histoire du village, ainsi que de son hameau de Val-Melanson, si ce n'est que les bureaux de poste des deux localités sont fondés en 1938[5],[1]. Celui de Val-Melanson ferme toutefois ses portes en 1958[1]. L'école Le Rendez-vous des Jeunes ferme ses portes le [6]. L'aréna est détruit dans un incendie le [7]. Après deux ans de campagne, un projet d'annexion des DSL de Saint-Arthur et de Val-d'Amours à Atholville mène à un plébiscite le . La population approuve majoritairement le projet mais celui-ci est rejeté par trois des conseillers municipaux d'Atholville[8].

Démographie[modifier | modifier le code]

D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 743 habitants en 2006, comparativement à 832 en 2001, soit une baisse de 10,7 %. Il y a 277 logements privés, dont 271 occupés par des résidents habituels. Le village a une superficie de 36,26 km2 et une densité de population de 20,5 habitants au kilomètre carré[9].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprise Restigouche a la responsabilité du développement économique[10].

Administration[modifier | modifier le code]

Comité consultatif[modifier | modifier le code]

En tant que district de services locaux, Saint-Arthur est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.

Liste des présidents successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  en cours Marc Thibeault    
         
Les données manquantes sont à compléter.

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

Commission de services régionaux[modifier | modifier le code]

Saint-Arthur fait partie de la Région 2[11], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [12]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[13]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[13]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[14].

Représentation[modifier | modifier le code]

Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: Saint-Arthur fait partie de la circonscription provinciale de Campbellton—Restigouche-Centre, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Greg Davis, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 2010.

Drapeau du Canada Canada: Saint-Arthur fait partie de la circonscription fédérale de Madawaska—Restigouche, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Jean-Claude D'Amours, du Parti libéral. Il fut élu lors de la 38e élection générale, en 2004, puis réélu en 2006 et en 2008.

Vivre à Saint-Arthur[modifier | modifier le code]

Saint-Arthur fait partie du sous-district 1 du district scolaire Francophone Nord-Est[15]. Les écoles les plus proches sont à Val-d'Amours et à Campbellton.

Saint-Arthur possède un bureau de poste et une caserne de pompiers. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Campbellton. Campbellton compte le Centre hospitalier Restigouche, francophone, et l'hôpital régional de Campbellton, anglophone. Les hôpitaux néo-brunswickois sont en effet bilingues dans leur services mais unilingues dans leur administration. Campbellton compte de plus un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick.

L'église Notre-Dame-de-Fatima est une église catholique romaine faisant partie du diocèse de Bathurst.

La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche[10]. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche[10].

Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Aviron, publié à Campbellton. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Campbellton Tribune, de Campbellton.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Glencoe Rose des vents
Addington N Val-d'Amours
O    Saint-Arthur    E
S
Addington

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Noms de lieux du Nouveau-Brunswick - Val-Melanson », sur Archives provinciales du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  2. a b et c « Géologie du substrat rocheux du Nouveau-Brunswick », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le )
  3. Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 978-2-921166-06-5), p. 141.
  4. a et b (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
  5. « Noms de lieux du Nouveau-Brunswick - Saint-Arthur », sur Archives provinciales du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  6. Radio-Canada, « Adieu à une école »,
  7. Jean-François Boisvert, « L’aréna de Saint-Arthur réduit en cendres », L'Acadie nouvelle,‎ (lire en ligne)
  8. Jean-François Boisvert, « Atholville rejette le projet d’annexion avec Val d’Amour et Saint-Arthur (vidéo) », L'Acadie nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, et localités désignées, recensements de 2006 et 2001 - Données intégrales », sur Statistique Canada (consulté le ).
  10. a b et c « District de services régionaux 2 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  11. « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  12. « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  13. a et b « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  14. « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  15. [PDF] « Francophone Nord-Est », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
  • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,