Saint-André-sur-Cailly
Saint-André-sur-Cailly | |||||
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes inter-Caux-Vexin | ||||
Maire Mandat |
Éric Avenel 2020-2026 |
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Code postal | 76690 | ||||
Code commune | 76555 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Andrésiens, Saint-Andrésiennes |
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Population municipale |
845 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 69 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 32′ 57″ nord, 1° 13′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 114 m Max. 176 m |
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Superficie | 12,28 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Mesnil-Esnard | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.standresurcailly.fr/ | ||||
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Saint-André-sur-Cailly est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est anciennement attesté sous les formes Ecclesia de Rua Sancti Andree en 1870[1]; Rua Sancti Andreae en 1080[2]; Enguerrano de Sancto Andrea au début du XIIIe siècle[3]; Ecclesie Sancti Andreae vers 1240; Sanctus Andreas en 1337; A Saint Andrieu sur Cailly en 1390 et 1393[4]; Fief de Saint Andrieu en 1395[5]; Paroisse Saint Andrieu sur Cailli en 1414[6]; Saint Andrieu en 1431 (Longnon 14, 80); A Saint André sur Cailly en 1678[7]; Saint André en 1715 (Frémont); Saint André sur Cailly en 1757 (Cassini) et en 1788[8].
Cette formation toponymique était parallèle à celle de La Rue-Saint-Pierre, village contigu.
Saint-André-sur-Cailly se réfère au village de Cailly et non pas à la rivière (le ou la Cailly).
On ignore le nom antique du village.
La paroisse de Saint Jean sur Cailly est rattachée à celle de Saint-André par ordonnance royale du ; celle de Pibeuf (canton de Buchy) l'est également, le .
- Pibeuf (Putbou vers 1034). Il s'agit d'un toponyme de type norrois en -beuf, issu du vieux norrois both « maison, village ». Le premier élément qui se retrouve sans doute dans les différents Putot du Calvados (avec -tot, issu du vieux norrois topt) n'est pas expliqué de manière convaincante[9].
- Saint Jean sur Cailly (Sancto Johanne vers 1210)[10].
Le nom du hameau de Carqueleu aurait, selon une étymologie populaire, en rapport avec le loup, appelé leu au nord de la Seine (voir expression « à la queue-leu-leu » et le toponyme Canteleu). Mais dans ce cas, l'explication par le nom du loup est douteuse. En effet, on retrouve dans la région et en Picardie, quelques toponymes présentant une finale -leu, issue du germanique lo « pré » (Clenleu, Senleu, etc.)
Le nom du hameau Boutlevet ou Boulvet est obscur.
Histoire[modifier | modifier le code]
Plusieurs découvertes de vestiges apportent des certitudes sur l'importance de ce village à l'époque gallo-romaine. Les fondements d'un vaste édifice, un mur de 200 mètres de longueur, une mosaïque et des centaines de monnaies ont ainsi été mises au jour ainsi que les murs d'un théâtre au hameau du Boutlevé.
Des cercueils de pierre d'époque franque ont été exhumés.
La paroisse est cédée au milieu du XIe siècle à l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen par Osberne de Cailly.
Le relais de poste le Vert Galant témoignerait du passage d'Henri IV en ce lieu en 1592.
La construction de ce relais date de la fin du XVIIIe siècle sur le bord de la nouvelle route dont le tracé a été rectifié. Henri IV a-t-il séjourné en ce lieu ? Cela est possible, puisque son séjour à Fontaine-le-Bourg à quelque distance de Saint-André-sur-Cailly est attesté par des lettres envoyées de ce lieu. Dans ce cas il s'agirait d'une ancienne auberge disparue située au Vieux Vert Galant sur le tracé de l'ancienne route.
À la veille de la Révolution française, on dénombre environ 80 foyers pour la plupart des journaliers, ils filaient aussi le coton.
Au XVIIIe siècle, la conversion d'anciens labours en bois et en herbages donne lieu à une multitude de plaintes et de doléances.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2018, la commune comptait 845 habitants[Note 1], en diminution de 2,54 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-André : remaniée au XVIIIe siècle, elle conserve une nef du XVIe siècle et un chœur du XIIe siècle[16].
- Manoir Henri-IV : relais de poste à chevaux de 1750
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Étienne-Vincent Guilbert (Saint-Jean-sur-Cailly, 1763), imprimeur-libraire, journaliste et homme de lettres théophilanthrope.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune de Saint-André-sur-Cailly se blasonnent ainsi :
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Archives de Seine-Maritime 14 H 163, 331.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 133
- Archives de Seine-Maritime 14 H — Forêt Verte.
- Archives de Seine-Maritime tab. Rouen, reg. 5, f. 105 v.
- Archives Nat. P. 307-139.
- Archives de Seine-Maritime tab. Rouen, reg. 17 f. 120.
- Archives de Seine-Maritime II B 440.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 885.
- De Beaurepaire 123.
- De Beaurepaire 137.
- « Municipales 2020. Un second mandat de maire de Saint-André-sur-Cailly pour Éric Avenel : Sans surprise, le maire sortant a retrouvé son poste lors de l’installation du conseil municipal », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le 15 septembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le Patrimoine des communes de Seine-Maritime, Flohic Editions, (ISBN 978-2-84234-017-9)