Saint-André-d'Allas
Saint-André-d'Allas | |||||
![]() Les cabanes du Breuil à Saint-André-d'Allas. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sarlat-Périgord noir | ||||
Maire Mandat |
Patrick Salinié 2020-2026 |
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Code postal | 24200 | ||||
Code commune | 24366 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
845 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 12″ nord, 1° 10′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 106 m Max. 287 m |
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Superficie | 28,77 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Sarlat-la-Canéda (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sarlat-la-Canéda | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-André-d'Allas est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Généralités[modifier | modifier le code]
Comprise dans l'aire urbaine de Sarlat-la-Canéda, la commune de Saint-André-d'Allas est implantée en Périgord noir, cinq kilomètres à l'ouest de Sarlat-la-Canéda.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Saint-André-d'Allas est limitrophe de sept autres communes, dont Les Eyzies au nord-ouest sur environ 300 mètres.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-André-d'Allas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,8 %), prairies (4,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
En occitan, la commune porte le nom de Sent Andriu e Alàs[7].
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Moustérien et Aurignacien au site de plein air du Dau[8] (à 2,6 km au sud-ouest du bourg, près de la limite de commune avec Beynac-et-Cazenac[9]).
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
En 1825, la commune d'Allas-l'Évêque fusionne avec Saint-André-d'Allas. Ladite commune d'Allas-l'Évêque porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Allas-la-Liberté[10].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[11],[12].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Juridictions[modifier | modifier le code]
Dans le domaine judiciaire, Saint-André-d'Allas relève[15] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie[modifier | modifier le code]
Jusqu'en 1825, les communes d'Allas-l'Évêque et de Saint-André étaient indépendantes. En 1825, Allas-l'Évêque fusionne avec Saint-André qui devient Saint-André-d'Allas.
Démographie d'Allas-l'Évêque[modifier | modifier le code]
Démographie de Saint-André, puis de Saint-André-d'Allas[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2018, la commune comptait 845 habitants[Note 3], en augmentation de 2,67 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2015[21], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 392 personnes, soit 47,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinquante-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (trente-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,8 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au , la commune compte 71 établissements[22], dont quarante-huit au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quatre dans la construction, et deux dans l'industrie[23].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château du Roc ou du Roch, XVIIIe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques en 1948[24] ;
- Les cabanes du Breuil, XIXe siècle, cabanes en pierres sèches, classées au titre des Monuments historiques en 1995[25] ;
- L'église Saint-André, église du bourg de Saint-André-d'Allas, du XIVe siècle-XVe siècle, inscrite au titre des Monuments historiques en 1926[26] ;
- L'église Saint-Barthélemy, église du hameau d'Allas-l'Evêque, du XIIIe siècle, inscrite au titre des Monuments historiques en 1926[27] ;
- Autel, dit aussi croix de Lassagne, du XVIe siècle, classé au titre des Monuments historiques en 1931[28]
- Grotte du Pas-Estrét, gisement du Roch et abri sous roche, classés au titre des Monuments historiques en 1932[29].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Édouard Kauffmann (1895-1944), lieutenant-colonel qui appartenait au réseau de résistance Alliance et qui fut fusillé par les Allemands, inhumé à Saint-André-d'Allas[30].
- Max Favalelli (1905-1989), journaliste français, homme de lettres, concepteur de mots croisés et juge arbitre de jeux télévisés, inhumé à Saint-André-d'Allas[30].
- Maurice Pinguet (1929 - 1991) , directeur de l’Institut franco-japonais de Tokyo de 1963 à 1968, professeur à la Sorbonne de 1968 à 1969, professeur de littérature française à l’Université de Tokyo à partir de 1979. Auteur de nombreuses publications en revue sur la littérature et les civilisations française et japonaise, il publia en 1985 La Mort volontaire au Japon, inhumé à Saint-André-d'Allas[30].
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De gueules à la cabane de pierre cousue d'azur et ouverte du champ; au chef cousu d'azur chargé d'un sautoir réduit cousu de gueules.
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Anciennes communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée GR 6
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Saint-André-d'Allas sur le site de l'Office de tourisme Sarlat Périgord noir
- Saint-André-d'Allas sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 18 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 25 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 18 avril 2021)
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 21 mars 2014.
- [White 2002] Randall White, « Une nouvelle statuette phallo-féminine paléolithique : « la vénus des Milandes » (commune de Castelnaud-la-Chapelle, Dordogne) », Paléo, no 14, , p. 177-198 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté le 13 février 2021), p. 179.
- « Saint-André-d'Allas, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Notice communale d'Allas-l'Évêque », sur la base Cassini (consulté le 30 juin 2012).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 9 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 9 novembre 2020.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 24.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 25 août 2014.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 11 décembre 2020).
- « Notice communale d'Allas-l'Évêque », sur Ldh/EHESS/Cassini (consulté le 12 mars 2013).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dossier complet - Commune de Saint-André-d'Allas (24366) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 18 décembre 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 18 décembre 2018).
- Dossier complet - Commune de Saint-André-d'Allas (24366) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 18 décembre 2018.
- « Château du Roc », notice no PA00082795, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Cabanes du Breuil », notice no PA00083093, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-André », notice no PA00082796, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Barthélemy », notice no PA00082797, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de Lassagne », notice no PA00082794, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Grotte du Pas-Estrét », notice no PA00082798, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- cimetière de Saint-André-d'Allas