Sabotage des gazoducs Nord Stream
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Lieu | Mer Baltique au large de Bornholm |
Cause | enquête en cours |
Le sabotage des gazoducs Nord Stream a lieu le en mer Baltique, occasionnant d'importantes fuites de gaz. La première, sur Nord Stream 2 est découverte au sud-est de l'île danoise de Bornholm. Plusieurs heures plus tard, deux autres fuites sont découvertes sur Nord Stream 1 au nord-est de l'île.
Il apparait rapidement qu'il s'agit d'un acte délibéré, des traces d'explosifs étant relevées.
Début 2023, l'auteur de ces sabotages fait l'objet de spéculations.
Incidents

Le , en mer Baltique, deux explosions occasionnent d'importantes fuites de gaz. La première, sur Nord Stream 2 est découverte au sud-est de l'île danoise de Bornholm. Plusieurs heures plus tard, deux autres fuites sont décelées sur Nord Stream 1 au nord-est de l'île[1],[2]. Les fuites sont situées dans les eaux internationales (ne faisant pas partie de la mer territoriale d'une nation), mais dans les zones économiques du Danemark et de la Suède[3].
La Commission géologique du Danemark et du Groenland déclare qu'un sismographe à Bornholm a montré deux pics le : le premier à 2 h 3 (UTC+01:00) avait une magnitude de 2,3 et le second à 19 h 3 avait une magnitude de 2,1[4]. Des données similaires sont fournies par un sismographe à Stevns et par plusieurs sismographes en Allemagne, en Suède (aussi loin que la station de Kalix), en Finlande et en Norvège. Les données montrent que les tremblements se sont produits près des endroits où les fuites ont été découvertes plus tard[5]. À peu près à la même période, des pertes de pression dans les pipelines sont enregistrées en Allemagne[6],[7].
Après le rapport initial de l'Allemagne sur la perte de pression dans Nord Stream 2, une fuite de gaz du pipeline est découverte par une unité d'intervention d'interception danoise F-16 au sud-est de Dueodde (en), à Bornholm[8],[9]. Citant un danger pour la navigation, l'Autorité maritime danoise (en) ferme la mer à tous les navires dans une zone de 5 milles marins (9,26 km) autour du site de la fuite et conseille aux avions de rester à au moins 1 000 m au-dessus[10]. Le gazoduc, qui n'était pas opérationnel, avait été rempli de 300 millions de mètres cubes de gaz en vue de ses premières livraisons[11].
Quelques heures plus tard, après que l'Allemagne a signalé une perte de pression dans le Nord Stream 1, une deuxième et une troisième fuite de gaz sont découvertes sur ce pipeline par les autorités suédoises[12]. Bien qu'aucun pipeline n'ait livré des fournitures à l'Europe, les deux ont toujours été remplis de gaz[13]. Chaque ligne du pipeline se compose d'environ 100 000 tuyaux en acier revêtus de béton de 24 tonnes posés sur le fond marin. Les pipelines ont un diamètre interne constant de 1,153 m, selon Nord Stream. Les sections se trouvent à une profondeur d'environ 80 à 110 m.
La défense danoise publie une vidéo de la fuite de gaz sur son site Web montrant qu'au , la plus grande des fuites créée des turbulences à la surface de l'eau d'environ un kilomètre de diamètre. La plus petite fuite fait alors un cercle d'environ 200 m de diamètre.
Cause
Lors d'un point de presse le , la Première ministre danoise Mette Frederiksen déclare que les fuites ont été causées par des actions délibérées et non par des accidents ; elle précise que des explosions ont été enregistrées[14]. Peu de temps après, la Première ministre suédoise Magdalena Andersson déclare qu'il s'agit probablement d'un sabotage et mentionne également ces détonations[15]. Plus tôt, plusieurs commentateurs suggèrent que les circonstances entourant les fuites semblent suspectes et qu'il s'agit peut-être d'actes de sabotage[16],[17],[18],[19].
Le Geological Survey of Denmark déclare que les tremblements détectés auparavant étaient différents de ceux enregistrés lors de tremblements de terre, mais similaires venant lors d'explosions[20]. Le radiodiffuseur de service public suédois SVT rapporte que des stations de mesure en Suède et au Danemark ont enregistré de fortes explosions sous-marines près des pipelines Nord Stream. Björn Lund, professeur agrégé en sismologie au réseau sismique national suédois (SNSN) déclare d'ailleurs qu'« il ne fait aucun doute qu'il s'agissait d'explosions. » Le président du Conseil des ministres polonais, Mateusz Morawiecki, souligne le sabotage[21].
Le Kremlin déclare qu'il n'excluait pas le sabotage comme raison des dommages aux pipelines[22]. Dmitri Peskov, porte-parole du gouvernement russe, déclare : « Nous ne pouvons exclure aucune possibilité pour le moment. De toute évidence, il y a une sorte de destruction du tuyau. Avant les résultats de l'enquête, il est impossible d'exclure toute option[23]. »
Spéculations sur les auteurs potentiels
Russie
Le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak déclare qu'il s'agit « d'une attaque terroriste planifiée par la Russie et d'un acte d'agression contre l'UE ». L’hypothèse d’une attaque commanditée par la Russie est fortement envisagée, selon une source proche du gouvernement allemand citée par Der Tagesspiegel : « une telle manœuvre pourrait permettre à Moscou de semer un peu plus l’inquiétude, voire de faire flamber à nouveau les prix du gaz, afin d’envenimer la crise énergétique, qui s’était légèrement apaisée ces derniers temps », mais, cependant, les réparations coûteuses des gazoducs incombent à la Russie et les gazoducs étaient à l’arrêt de toute façon[24], il est donc flou de voir quel intérêt aurait eu le Kremlin dans ce sabotage.
Les autorités américaines affirment qu’elles n’ont trouvé aucune preuve de l’implication du gouvernement russe dans cette attaque[25][pertinence contestée].
États-Unis
Une implication des États-Unis, qui a toujours été « un des adversaires les plus coriaces des gazoducs Nord Stream », est également envisagée. Les producteurs, fournisseurs et exportateurs de gaz naturel liquéfié sont les acteurs qui profitent le plus de cette situation[26].
La Russie[26] fait notamment référence à une déclaration de de Victoria Nuland, Sous-secrétaire d'État américaine, et du président américain Joe Biden de , menaçant de mettre fin à NordStream en cas d'invasion de l'Ukraine, qui n'ont cependant jamais évoqué explicitement une possible attaque ou sabotage[27],[28],[29].
Le , l'ancien ministre polonais des Affaires étrangères et parlementaire européen Radek Sikorski tweete une photo de la fuite de gaz accompagnée du commentaire « Merci, les États-Unis », avant d'effacer ce tweet le surlendemain[30].
Le , Vassili Nebenzia, le représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies, suggère que les États-Unis sont impliqués dans le sabotage, citant la présence d'un hélicoptère américain a proximité des gazoducs[31]. Une analyse menée par la Deutsche Welle des données publiques du trajet de vol de l'hélicoptère indique cependant que celui ne s'est pas approché à moins de 9 et 30 kilomètres des points de fuites, concluant que l'allégation est « intenable et trompeuse[32] ».
Le , l'économiste américain Jeffrey Sachs déclare que Washington, peut-être avec Varsovie, était « très probablement » derrière l'attaque[33],[34][pertinence contestée].
Ukraine ou « groupe pro-ukrainien »
En mars 2023, le New York Times affirme que, selon certaines sources américaines, le sabotage aurait été commis par un groupe pro-ukrainien[35].
Selon The Times, les agences de renseignement occidentales ont presque immédiatement déterminé que les explosions du Nord Stream ont été orchestrées par des personnes ayant des liens avec l'Ukraine, mais ont choisi de dissimuler cette information afin d'éviter une querelle diplomatique entre Kiev et Berlin. Une délégation scandinave a ainsi appris une semaine après l'attaque, qu'elle a été mise en scène « par une entreprise privée originaire d'Ukraine ». « Le nom du sponsor privé présumé [de l'attaque]... circule dans les cercles du renseignement depuis des mois mais n'a pas été révélé », indique le rapport. Sans publier aucun nom, The Times identifie le coupable comme étant un Ukrainien non affilié au gouvernement de Kiev[36].
État européen
Le ministère russe de la défense accuse le Royaume-Uni d’être à l'origine des sabotages de Nord Stream. Il affirme que « des représentants d’une unité de la marine britannique ont participé à la planification, à la fourniture et à la mise en œuvre de l’acte terroriste en mer Baltique le afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 ». Le ministère britannique de la Défense dénonce ces « fausses affirmations… Cette histoire inventée en dit plus sur les disputes au sein du gouvernement russe que sur l’Occident »[37].
Le quotidien suédois Dagens Nyheter révèle, sans en tirer aucune conclusion, que dans les jours précédant le sabotage présumé des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, un navire de la marine suédoise se trouvait en mission tout près des deux emplacements où se sont produites les fuites de gaz. Puis, il a été localisé à la limite des eaux territoriales russes, juste en face de l’enclave russe de Kaliningrad, la veille de la découverte des fuites, constatées le . A plusieurs reprises, le navire suédois débranche son émetteur, comme le font souvent les bâtiments de guerre pour ne pas être toujours localisables. Le porte-parole de la marine suédoise confirme la présence d’un navire aux endroits indiqués mais ne fait aucun commentaire concernant les raisons de la présence de ce bâtiment dans ces zones[38].
Conséquences
Nord Stream AG, l'opérateur de Nord Stream, déclare que les gazoducs ont subi des dommages « sans précédent » en une journée[39].
Les fuites n'ont affecté l'environnement que dans la zone où se trouve le panache de gaz dans la colonne d'eau et l'échappement du méthane et n'ont donc présenté aucun risque grave pour l’écosystème de la mer Baltique. Cependant, le méthane, principal composant des 328 000 tonnes de gaz naturel contenus dans les pipelines, est un puissant gaz à effet de serre (GES) dont le potentiel réchauffant est nettement plus important que celui du dioxyde de carbone.
Concernant la quantité de méthane qui s’est échappée dans la mer Baltique, les estimations varient assez fortement :
- Green Peace estime que les fuites ont relâché dans l'atmosphère environ 230 000 tonnes de méthane.
- L'ONG Environmental Defense Fund estime plutôt cette quantité à 115 000 t de méthane, l'équivalent de 10 Mt de dioxyde de carbone, émissions annuelles de deux millions de voitures à essence[40].
- Les chercheurs du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) évalue à environ 70 000 t la quantité de méthane relâchée, l'équivalent de 5,8 Mt de CO2, soit les émissions de la ville de Paris pendant un an[41].
- L’Office fédéral de l'environnement, en Allemagne, a calculé que les fuites entraîneraient des émissions d’environ 7,5 millions de tonnes équivalent CO2, soit 1 % des émissions annuelles totales du pays (tous types de GES confondus).
Le , les prix du gaz en Europe bondissent de 12 % après la diffusion de la nouvelle des pipelines endommagés[42],[43], malgré le fait que Nord Stream 1 n'a pas livré de gaz depuis août et que Nord Stream 2 n'a jamais été mis en service[44].
Le ministre danois de l'Énergie déclare que les fuites de gaz devraient se poursuivre pendant au moins une semaine[45]. Selon les autorités suédoises, il faudra probablement une à deux semaines avant que les fuites soient arrêtées et que les pipelines puissent être inspectés en toute sécurité[46]. Nord Stream AG, l'opérateur de Nord Stream, déclare le qu'il est impossible d'estimer quand l'infrastructure sera réparée[47].
Les navires pourraient perdre leur flottabilité s'ils pénétraient dans la zone et il pourrait y avoir un risque que les fuites de gaz s'enflamment au-dessus de l'eau et dans l'air. Néanmoins, il n'y a aucun risque associé à la fuite en dehors de la zone d'exclusion. La marine danoise et les garde-côtes suédois envoient des navires pour surveiller le rejet et éloigner les autres navires du danger, en établissant une zone de sécurité de 5 milles marins (9,26 km) autour de chaque fuite[48]. Deux des navires sont le danois Absalon et le suédois Amfitrite, qui sont spécialement conçus pour fonctionner dans un environnement contaminé tel que des nuages de gaz[49].
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, écrit sur Twitter que « toute perturbation délibérée des infrastructures énergétiques européennes actives est inacceptable et conduira à la réponse la plus forte possible ». Après les fuites, les autorités norvégiennes renforcent la sécurité autour de leurs infrastructures gazières et pétrolières[50].
La Norvège, désormais premier fournisseur de gaz de l'Union européenne, ainsi que le Danemark, annoncent qu'ils renforcent les mesures de sécurité autour de leurs infrastructures alors que des drones ont été détectés autour des plateformes pétrolières et gazières norvégiennes[40].
Au cours d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies le 21 février 2023, la secrétaire générale adjointe aux affaires politiques, Rosemary DiCarlo appelle à éviter une aggravation des tensions dans la guerre en Ukraine[51][pertinence contestée].
Enquêtes
Le lendemain des fuites, la police suédoise ouvre une enquête sur l'incident, le qualifiant de « sabotage majeur ». L'enquête est menée en coopération avec d'autres autorités compétentes ainsi qu'avec les services de sécurité suédois[52]. Une enquête similaire est ouverte au Danemark. Les deux nations sont en contact étroit, mais également avec d'autres pays de la région de la Baltique et de l'OTAN[53]. Etant donné que cet indicent s'est produit dans les eaux internationales (eaux ne dépendant territorialement d'aucune nation, bien qu'elles soient situées dans les zones économiques danoise et suédoise), ni le Premier ministre du Danemark, ni la Première ministre suédoise ne le considèrent comme une attaque contre leur nation.
Le consortium Nord Stream (dont Gazprom est l'actionnaire majoritaire), mène également une enquête[54].
Dans un communiqué commun remis au Conseil de sécurité des Nations unies, les autorités danoises et suédoises estiment, le , que les quatre fuites constatées sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 sont dues à des explosions sous-marines correspondant à l’usage de « centaines de kilos » de TNT. Le , dans le cadre de leur enquête, les autorités danoises annoncent avoir inspecté le site de l'incident et collecté des « pièces à conviction »[55].
Un tronçon d’au moins 50 mètres du gazoduc Nord Stream 1 est manquant à la suite du sabotage[56].
Le 18 novembre, le procureur en charge de l'enquête suédoise annonce que des traces d'explosifs ont été trouvées, ce qui confirme la thèse du sabotage[54].
Les tuyaux étant installés à une profondeur de 70 à 90 mètres, les fuites font l'objet d'une enquête pour déterminer si les explosifs ont pu être posés par des sous-marins ou des plongeurs-démineurs[57]. Cependant, les quantités nécessaires pour provoquer de telles explosions rendent cette thèse peu réaliste. En revanche, des experts suggèrent que des robots opérant sur l’installation du pipeline auraient pu déposer les bombes, durant une opération de maintenance. Si cette hypothèse venait à être confirmée, la complexité d’une telle opération dirigerait les soupçons vers des acteurs étatiques[58].
Début , les enquêteurs allemands annoncent ne posséder aucune preuve que la Russie soit à l'origine des explosions sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, insistant sur le fait que l'enquête est encore en cours[59].
Dans un article publié sur son blog le [60], le journaliste américain controversé[61],[62] Seymour Hersh affirme que les États-Unis et la Norvège seraient à l'origine du sabotage des gazoducs Nord Stream en citant une source unique et anonyme « ayant une connaissance directe de la planification opérationnelle »[63]. Les autorités américaines[63],[64] et norvégiennes[65] démentent ces déclarations. La position de Seymour Hersh est également critiquée par d'autres journalistes[66] et démythifiée par les vérifications de journalistes norvégiens, qui démontrent que les bateaux et bases mentionnés n'existent pas ou étaient en Norvège pendant le sabotage[67].
Le 8 mars 2023, le parquet fédéral allemand annonce qu'un bateau soupçonné d'avoir pu servir à l'opération a été fouillé en janvier, dans le cadre de l'enquête menée en Allemagne. Selon le New York Times, un « groupe pro-ukrainien » serait à l'origine du sabotage, d'après des informations consultées par le renseignement américain, mais sans implication du président ukrainien Volodymyr Zelensky[68]. Selon la chaîne de télévision allemande ARD et le journal Die Zeit, l'attentat aurait été perpétré par cinq hommes et une femme à l'aide de faux passeports, à bord d'un « yacht loué à une société basée en Pologne et appartenant apparemment à deux Ukrainiens ». Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius appelle à ne pas tirer de conclusions hâtives, estimant probable qu'il s'agisse d'une « opération sous un faux drapeau mise en scène pour accuser l'Ukraine »[69].
Le 27 mars 2023, la piste russe concernant le sabotage des gazoducs Nord Stream redevient d'actualité. Un convoi de six navires russes composé d'une frégate, d'une corvette, de deux remorqueurs de sauvetage, d'un navire de surveillance de classe Alpinist et d'un navire de soutien aux sous-marins, le SS-750, équipé d'une grue et d'un mini-sous-marin AS-26 Priz, capable de plonger à 1 000 mètres ont été détectés autour du site du sabotage cinq jours avant qu'il ne se produise, d'autant que certains de ces navires se dirigeaient vers Bornholm à partir de Kaliningrad, avant qu’ils ne désactivent leur système automatique d’identification[70].
Notes et références
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- Sabotage des gazoducs Nord Stream : un mystérieux équipage de 6 personnes munies de faux passeports au cœur de l'enquête, L'Indépendant, 8 mars 2023.
- Il semblerait que la piste russe pour les sabotages sur NordStream redevient plausible avec un vaisseau russe, le "SS-750", vaisseau de support de sous marin et qui a a son bord un mini sous-marin spécialisé dans le sauvetage d'équipages de sous- marins