Saïd Slimani

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Saïd Slimani est conseiller municipal de Tizi Ouzou né en 1850 au village Bouhinoune de Tizi Ouzou et mort en . Son père était Amar Slimani.

Saint-Cyr[modifier | modifier le code]

Panorama de la ville de Tizi Ouzou.

Engagé volontaire à 18 ans dans l'armée française, Saïd Slimani est admis à l'école de Saint-Cyr et en sort comme sous-officier. Il prend part à la campagne de 1870, où il reçoit la médaille militaire. Il est décoré ensuite de la Légion d'honneur et quitte l'armée après 30 ans de services comme lieutenant[1] de spahis[2]. Saïd Slimani était également titulaire de la Médaille commémorative de la guerre 1870-1871, de la croix de Sainte-Anne de Russie, du Nicham E'Lousir et de la Médaille coloniale[3].

Caïd de Béni Zmenzer[modifier | modifier le code]

C'était le caïd du douar Sidi Belloua de 1897 à 1914, où il fréquenta la Zaouïa Sidi Belloua, puis caïd du douar de Béni Zmenzer de 1914 à 1922, soit au total pendant 25 ans.

Il fut remplacé au douar de Béni Zmenzer à partir de 1922 par le caïd Mohamed Belhocine originaire du village de Tala Allam[4].

Conseiller municipal[modifier | modifier le code]

Vue de la ville de Tizi Ouzou.

Lors de l'assemblée du conseil municipal de la ville de Tizi Ouzou en date du , il a été émis le vœu que Saïd Slimani soit nommé Agha-honoraire et qu'il lui soit attribué une pension de retraite[5].

Un secours financier viager d'un montant de 300 francs par an fut voté par le conseil municipal de Tizi Ouzou le en faveur du caïd retraité Saïd Slimani[6].

Lors des élections municipales du , c'est le docteur Ferdinand Huchard qui fut élu maire de Tizi Ouzou, et Saïd Slimani figurait comme conseiller municipal dans cette équipe mayorale[7].

En 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, Saïd Slimani avait été nommé conseiller municipal à Tizi Ouzou sous la présidence du maire François Zerga[8].

À rappeler que lors des élections municipales du , Saïd Slimani fut désigné conseiller municipal sous la présidence du maire François Pitavy[9].

Saïd Slimani était commandeur de la Légion d'honneur et ancien conseiller municipal[10] à la mairie de Tizi Ouzou sous la présidence du maire Arsène Weinmann qui fut élu le , et fut à plusieurs fois reconduit jusqu'en 1942[11].

Décès[modifier | modifier le code]

Saïd Slimani est mort deux ans après sa retraite à l'âge de 74 ans.

Il a été enterré le dans le cimetière de Tizi Ouzou (Djebana M'Douha) dans l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Spahis », sur officiers-cavalerie.fr via Internet Archive (consulté le ).
  2. « Spahis - 1830-1962 », sur Spahis (consulté le ).
  3. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 274.
  4. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 216.
  5. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 194.
  6. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 225.
  7. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, , 488 p. (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne), p. 278.
  8. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 15.
  9. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 111.
  10. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, , 488 p. (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne), p. 335.
  11. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 147.