S Leporis

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S Leporis
Description de cette image, également commentée ci-après
Image de S Leporis prise par WISE.
Données d'observation
(époque J2000)
Ascension droite 06h 05m 45,5496784008s
Déclinaison −24° 11′ 44,015025408″
Constellation Lièvre
Magnitude apparente 6,34

Localisation dans la constellation : Lièvre

(Voir situation dans la constellation : Lièvre)
Caractéristiques
Type spectral M6+IIIa
Magnitude apparente (J) 0,74
Magnitude apparente (K) −0,54
Astrométrie
Vitesse radiale 12,00 ± 4,4 km/s
Mouvement propre μα = 4,426 ± 0,068 mas/a
μδ = −15,107 ± 0,113 mas/a
Parallaxe 3,897 5 ± 0,104 1 mas
Distance ~835 al
(~257 pc)
Magnitude absolue +0,24
Caractéristiques physiques
Luminosité 172,17 L
Température 3 200 K

Désignations

S Lep, CD-24 3679, CPD-24 1220, HD 41698, HIP 28874, HR 2156, SAO 171222, TYC 6492-1090-1[1]

S Leporis, abrégée en S Lep, également désignée HD 41698 ou HR 2156, est une géante rouge ainsi qu'une étoile variable à longue période de la constellation du Lièvre[2]. Sa magnitude apparente est de 6.34[2], elle est faiblement visible à l’œil nu mais elle peut être facilement vue avec des jumelles ou un petit télescope. Selon la mesure annuelle de sa parallaxe par le satellite Gaia, l'étoile se situe à environ 257 pc (∼838 al) de la Terre[3].

Propriétés[modifier | modifier le code]

S Leporis est une géante rouge de type spectral M6+IIIa[4], actuellement située sur la branche asymptotique des géantes (AGB). Sa température effective est estimée à 3 200 K[5], elle a une luminosité de 172 L et une magnitude absolue de +0,24[6].

S Leporis est une source de masers astronomiques associée à une structure ou une enveloppe circulaire de poussière circumstellaire[7]. Cette structure aurait été créée par les vents stellaires de l'étoile lors d'un épisode de perte de masse[7]. Son taux de perte de masse actuel apparaît excessivement bas, avec un taux mesuré de <9,89 × 10−10 M/an[7].

Binaire[modifier | modifier le code]

S Leporis pourrait abriter un compagnon, qui apparait plus chaud que l'étoile primaire est qui serait donc d'un type spectral plus précoce que K0. Il a été détecté sur la base de l'émission d'ultraviolets plus importants qu'attendus en provenance du système, à l'aide du télescope spatial GALEX[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) V* S Lep -- Long-Period Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  2. a et b « Stellarium Web Online Star Map », sur stellarium-web.org (consulté le )
  3. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  4. (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  5. a et b Roberto Ortiz et Martín A. Guerrero, « Ultraviolet emission from main-sequence companions of AGB stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 461, no 3,‎ , p. 3036–3046 (ISSN 0035-8711, DOI 10.1093/mnras/stw1547, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b et c (en) J. J. Díaz-Luis, J. Alcolea, V. Bujarrabal et M. Santander-García, « Circumstellar envelopes of semi-regular long-period variables: mass-loss rate estimates and general model fitting of the molecular gas », Astronomy & Astrophysics, vol. 629,‎ , A94 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361/201936087, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]