Sœurs de la charité de Jésus et de Marie

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Sœurs de la charité de Jésus et de Marie
Image illustrative de l’article Sœurs de la charité de Jésus et de Marie
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 2 juillet 1804
par Mgr Fallot de Beaumont
Approbation pontificale 29 septembre 1816
par Léon XII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité vincentienne
But enseignement, assistance aux marginalisés
Structure et histoire
Fondation 4 novembre 1803
Lovendegem
Fondateur Pierre-Joseph Triest
Abréviation S.C.J.M
Site web site officiel
Liste des ordres religieux
Portrait du chanoine Triest.

Les Sœurs[a] de la charité de Jésus et de Marie (en latin : Sorores Caritatis Jesus et Mariae) sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

Le futur chanoine Pierre-Joseph Triest (1760-1836) forme une association de jeunes femmes dirigées par Mère Placide (née Marie-Thérèse van der Gauwen, 1807-1844), moniale cistercienne, pour l'éducation chrétienne et l'instruction des enfants et des jeunes filles, ainsi que pour le soin aux personnes âgées. Pourtant l'époque est difficile pour la reconnaissance des droits civils des congrégations catholiques, en effet la région est encore sous l'administration du Consulat français, et le concordat de 1801 commence à desserrer l'étau. Le chanoine Triest pense d'abord unir les jeunes femmes aux Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul, mais finalement rédige un projet de constitutions inspirée par la spiritualité et l'organisation vincentiennes et la spiritualité cistercienne. Les religieuses adoptent l'habit blanc des cisterciennes. La congrégation est fondée le à Lovendegem en Flandres, près de Gand dans l'actuelle Belgique.

Mgr Fallot de Beaumont, évêque de Gand érige l'union en congrégation diocésaine, le et en 1805 la congrégation, au nombre de six sœurs, s'installe dans l'abbaye abandonnée cistercienne de Gand. Le chanoine Triest est nommé supérieur général par l'évêque de Gand, charge qu'il assume toute sa vie. Les religieuses reçoivent le décret de louange le de Léon XII. Elle devient congrégation de droit pontifical en 1926, sous Pie XI. Dès lors, la congrégation étend ses activités aux personnes handicapées mentales, à l'éducation des aveugles et des sourds-muets.

Les religieuses essaiment rapidement. Elles s'installent en Angleterre en 1888, au Congo belge en 1892, à Ceylan en 1896[1] et aux Indes en 1897[2]. En plus de leurs tâches traditionnelles, elles assument des activités missionnaires. Les religieuses révisent leurs constitutions après le concile Vatican II.

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs de la charité se consacrent à l'enseignement, à l'assistance aux marginalisés (sans-abri, migrants, réfugiés) et au travail d'évangélisation.

Elles sont présentes en :

La maison-mère est à Bruxelles.

En 2017, la congrégation comptait 1278 religieuses dans 187 maisons[3].


Sœurs connues[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Sœurs » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Sœurs de la charité… » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une fille de la charité », « des sœurs de la charité », etc. Source : Conventions typographiques.

Références[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Barmherzige Schwestern von Jesus und Maria » (voir la liste des auteurs).
  1. « Congregation of the Sisters of Charity of Jesus & Mary, Galle, Sri Lanka »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  2. Voir M. De Clerck ed., Sow with the wind: The Sisters of Charity of Jesus and Mary in India, 1897-1983, Roeselare : Roularta, 1983.
  3. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1485

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]