Sœurs de Saint Joseph de Lyon

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Sœurs de Saint Joseph de Lyon
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 5 mai 1829
par Pie VIII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité ignatienne
But enseignement, soins des malades et des personnes âgées
Structure et histoire
Fondation 14 juillet 1808
à Lyon (France)[réf. nécessaire]
Fondateur mère saint Jean Fontbonne
Abréviation C.S.J.
Patron saint Joseph
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les Sœurs de Saint Joseph de Lyon sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

C'est l'une des plus anciennes congrégations dérivées directement des Sœurs de Saint Joseph, elle est fondée en 1650 au Puy-en-Velay par le jésuite Jean-Pierre Médaille (1610-1669).

Après la Révolution française, la société est reconstituée en 1807 à Saint-Étienne par le père Claude Cholleton et la mère saint Jean Fontbonne (1759-1843) ; elles sont bientôt surnommées sœurs noires et sœurs de la bonne mort, en raison de la couleur de leurs vêtements et par le fait que les sœurs aident les mourants.

Sur la suggestion du cardinal Joseph Fesch, archevêque de Lyon, l'association est transformée en congrégation religieuse et le , leur maison-mère est transférée à Lyon. L'institut reçoit le décret de louange le et il est approuvé par le Saint-Siège le  ; ses constitutions religieuses sont provisoirement approuvées le et définitivement le .

De la congrégation de Lyon sont nées de nombreuses autres congrégations de sœurs de Saint Joseph :

Fusion[modifier | modifier le code]

Quatre congrégations fusionnent avec elles[1]:

  • 1947 : Sœurs de Saint Joseph d'Oulias fondées en 1824 par les sœurs de Saint Joseph de Lyon, elle devient autonome en 1835 avec Mère Sainte-Angèle Chomel comme fondatrice et première supérieure générale. Elles absorbent les sœurs du Saint Nom de Joseph de Mailhac[2].
    • 1941 : Sœurs du Saint Nom de Joseph de Mailhac fondées en 1847 par les sœurs de Saint Joseph de Lyon, elle devient indépendante en 1856. Elle est absorbée par les sœurs de Saint Joseph d'Oulias en 1941[3].
  • 1954 : Sœurs de Saint Joseph de Gap.
  • 1996 : Sœurs de Saint Joseph de Bordeaux fondée par les sœurs de Saint Joseph de Lyon, elle devient autonome en 1840 avec Mère Saint Joseph (1795-1853) pour supérieure générale[4].
  • 1996 : Sœurs de Saint Joseph de Bourg-en-Bresse fondées en 1812 par les sœurs de Saint Joseph de Lyon, elles deviennent autonome en 1823 par la volonté de Mgr Devie, évêque de Belley avec Mère Saint Benoît comme supérieure générale[5]. Cette congrégation a absorbé les sœurs de Saint Joseph de Verdun en 1949 et de Saint Joseph d'Abbeville en 1956.
    • 1949 : Sœurs de Saint Joseph de Verdun formées par les sœurs de Saint Joseph de Bourg. Mgr Rossat, évêque de Verdun, voulant une congrégation religieuse de droit diocésain pour son diocèse s'entend avec Mgr Devie et la supérieure des sœurs de Saint Joseph de Bourg pour que ces dernières forment à la vie religieuses des postulantes du diocèse de Verdun afin qu'elles puissent ensuite former une congrégation autonome. Le , Mgr Rossat érige canoniquement la communauté des sœurs de Verdun[6].
    • 1956 : Sœurs de Saint Joseph d'Abbeville formées par les sœurs de Saint Joseph de Lyon. En 1833, cinq sœurs de l’Immaculée Conception d'Amiens arrivent à Abbeville pour prendre soin d’une vingtaine d’orphelines, mais la congrégation d’Amiens est dissoute à la suite du décès de sa supérieure. Mgr Mioland, évêque d'Amiens, érige canoniquement la congrégation qui prend le nom de sœurs de Saint Joseph d'Abbeville, elles sont formées par les sœurs de Saint Joseph de Lyon présentes à Saint-Riquier[7].

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs se dédient à l'éducation de la jeunesse, à l'assistance aux malades et aux personnes âgées.

Elles sont présentes en :

La maison-mère est à Lyon.

En 2017, la congrégation comptait 638 sœurs dans 137 maisons[8].

Source[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore di San Giuseppe di Lione » (voir la liste des auteurs).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Sœurs de Saint Joseph de Lyon », sur aaef-asso.fr (consulté le ).
  2. ↑ « Sœurs de Saint-Joseph d'Oulias », sur congregation.fr (consulté le ).
  3. ↑ « Sœurs du Saint Nom de Joseph de Mailhac », sur congregation.fr (consulté le ).
  4. ↑ « Sœurs de Saint Joseph de Bordeaux », sur congregation.fr (consulté le ).
  5. ↑ Abbé François Béréziat, Vie de la révérende mère Eugénie de Jésus, supérieure générale des sœurs de Saint-Joseph de Bourg, Bourg-en-Bresse, Imprimerie Villefranche, (lire en ligne), p. 22
  6. ↑ Nicolas Roussel, Histoire ecclésiastique et civile de Verdun, t. II, Bar-le-Duc, , p. 279 à 282
  7. ↑ « Départ des sœurs de Saint Joseph d'Abbeville », sur amiens.catholique.fr (consulté le ).
  8. ↑ (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1629

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