Séléniure de cuivre(I)

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Séléniure de cuivre(I)
Identification
No CAS 20405-64-5
No ECHA 100.039.799
No CE 243-796-7
PubChem 6914519
SMILES
InChI
Apparence solide bleu foncé à noir
Propriétés chimiques
Formule Cu2Se
Masse molaire[1] 206,05 ± 0,04 g/mol
Cu 61,68 %, Se 38,32 %,
Propriétés physiques
fusion 1 113 °C[réf. nécessaire]
Masse volumique 6,84 g·cm-3 à 25 °C[2]
6,749 g·cm-3 à 20 °C[réf. nécessaire]
Précautions
SGH[2]
SGH06 : ToxiqueSGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Danger
H301, H331, H373, H410, P261, P273, P311, P301+P310 et P501
Transport[2]
-
   3283   

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le séléniure de cuivre(I) est le séléniure de cuivre dans lequel le cuivre a le nombre d'oxydation +I, de formule théorique Cu2Se mais souvent non stœchiométrique (formule Cu2-xSe, où x est l'écart à la stœchiométrie)[3]. Il s'agit d'un matériau semi-conducteur[4]. Il est souvent produit sous forme de nanoparticules[5],[6],[7].

Le séléniure de cuivre est formé lors de certains traitements de bleuissage des aciers. Il a été étudié dans le cadre de traitements potentiels du cancer du côlon[6].

Occurrence naturelle[modifier | modifier le code]

Les séléniures de cuivre sont les minéraux de sélénium les plus communs. CuSe correspond au minéral klockmannite[8], tandis que Cu2Se existe sous deux polymorphes, la berzélianite[9] (cubique, la plus répandue) et la bellidoïte (tétragonale). Il existe d'autres séléniures naturels de cuivre, dont l'umangite, Cu3Se2 et l'athabascaïte, Cu5Se4[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a b et c Fiche Sigma-Aldrich du composé Copper(I) selenide Green Alternative 99.95% trace metals basis, consultée le 22 mai 2017.
  3. (en) M. Dhanam, P. K. Manoj et Rajeev R. Prabhu, « High-temperature conductivity in chemical bath deposited copper selenide thin films », Journal of Crystal Growth, vol. 280, nos 3-4,‎ , p. 425-435 (DOI 10.1016/j.jcrysgro.2005.01.111, Bibcode 2005JCrGr.280..425D, lire en ligne)
  4. (en) I. A. Ezenwa, N. A. Okereke et L. N. Okoli, « Optical Properties of Copper Selenide Thin Film », International Research Journal of Engineering Science, Technology and Innovation (IRJESTI), vol. 2, no 5,‎ , p. 82-87 (DOI 10.14303/irjesti.2013.042)
  5. (en) Guanjun Xiao, Jiajia Ning, Zhaoyang Liu, Yongming Sui, Yingnan Wang, Qingfeng Dong, Wenjing Tian, Bingbing Liu, Guangtian Zou et Bo Zou, « Solution synthesis of copper selenide nanocrystals and their electrical transport properties », CrystEngComm, vol. 14, no 6,‎ , p. 2139-2144 (DOI 10.1039/C2CE06270D, lire en ligne)
  6. a et b (en) Colin M. Hessel, Varun P. Pattani, Michael Rasch, Matthew G. Panthani, Bonil Koo, James W. Tunnell et Brian A. Korgel, « Copper Selenide Nanocrystals for Photothermal Therapy », Nano Letters, vol. 11, no 6,‎ , p. 2560-2566 (PMID 21553924, PMCID 3111000, DOI 10.1021/nl201400z, lire en ligne)
  7. (en) D. Patidar et N. S. Saxena, « Characterization of single phase copper selenide nanoparticles and their growth mechanism », Journal of Crystal Growth, vol. 343, no 1,‎ , p. 68-72 (DOI 10.1016/j.jcrysgro.2012.01.026, Bibcode 2012JCrGr.343...68P, lire en ligne)
  8. (en) L. G. Berry, « The crystal structure of covellite, cuse and klockmannite, cuse », American Mineralogist, vol. 39, nos 5–6,‎ , p. 504–509 (lire en ligne)
  9. (en) D. C. Harris, L. J. Cabri et E. J. Murray, « An occurrence of a sulphur-bearing berzelianite », The Canadian Mineralogist,‎ , p. 737–740 (lire en ligne)
  10. (en) D. C. Harris, L. J. Cabri et S. Kaiman, « Athabascaite: A New Copper Selenide Mineral from Martin Lake, Saskatchewan », The Canadian Mineralogist, vol. 10, no 2,‎ , p. 207–215 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]