Réséda

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Reseda

Les résédas sont des plantes herbacées à fleurs généralement odorantes, appartenant au genre Reseda de la famille des Résédacées.

Ce genre comprend une cinquantaine d'espèces annuelles, bisannuelles ou vivaces, originaires d'Afrique du Nord, d'Europe et d'Asie occidentale.

Étymologiquement, « réséda » vient du latin « resedare », signifiant « calmer », en référence aux propriétés médicinales attribuées à certaines espèces.

Description[modifier | modifier le code]

Plantes herbacées, annuelles, bisannuelles ou vivaces, de 40 cm à 1,30 m environ de haut. Les feuilles alternées, de 1 à 15 cm de long, entières, dentées ou pennées, forment une rosette basale et s'étagent le long de la tige.

Les fleurs sont peu spectaculaires, petites (4 àmm de diamètre), blanches, jaunes, orange ou vertes. Elles comptent de 4 à 6 pétales et sont groupées en longues inflorescences (grappes ou épis). Les fruits sont des capsules contenant plusieurs graines noires.

Principales espèces[modifier | modifier le code]

Reseda odorata (en) ou réséda odorant

Utilisation[modifier | modifier le code]

En botanique[modifier | modifier le code]

En biologie[modifier | modifier le code]

Charles Darwin utilisa Reseda odorata pour ses études sur les plantes autofertiles, qu'il publia dans son ouvrage The Effects of Cross and Self-Fertilisation in the Vegetable Kingdom (Les effets de la reproduction croisée ou autogame dans le royaume végétal).

Dans d'autres domaines[modifier | modifier le code]

"Le réséda et la rose" est un poème de Marona Tsvétaïéva (Extrait de deux recueils, 1913)

Symbolique[modifier | modifier le code]

Langage des fleurs[modifier | modifier le code]

Dans le langage des fleurs, le réséda symbolise la modestie[1].

Calendrier républicain[modifier | modifier le code]

  • Réséda est un prénom révolutionnaire présent dans le calendrier républicain français mais très rarement attribué. Après la Révolution, il n’est plus utilisé tout au long du XIXe siècle. En France, il est à nouveau attribué en 1903, 1910 et 1922 (entre trois et cinq fois), et une fois en 1993 .
  • Il se fête le du calendrier grégorien qui correspond généralement au 14 vendémiaire dudit calendrier révolutionnaire[2] ou jour du réséda.

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Anne Dumas, Les plantes et leurs symboles, Éditions du Chêne, coll. « Les carnets du jardin », , 128 p. (ISBN 2-84277-174-5, BNF 37189295).
  2. Marie-Odile Mergnac, Les prénoms du calendrier révolutionnaire, Paris : Archives et culture, 2006, (ISBN 2-35077-003-6), p. 56.