Ruth Gregory

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Ruth Gregory
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Biographie
Formation
Trinity College (licence) ()
Department of Applied Mathematics and Theoretical Physics (d) (doctorat) ()
Université de CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
John M. Stewart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Ruth Ann Watson Gregory est une mathématicienne et physicienne britannique, professeure de mathématiques et de physique à l'université de Durham. Ses domaines de spécialisation sont la relativité générale et la cosmologie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ruth Gregory obtient son diplôme de mathématiques en 1984 à Trinity College à Cambridge[1], puis elle réalise son doctorat au sein du Département de mathématiques appliquées et de physique théorique (en) de cette même université, en 1988, en soutenant une thèse sur les défauts topologiques en cosmologie, intitulée « Topological defects in cosmology », sous la direction de John M. Stewart[2].

Activités professionnelles[modifier | modifier le code]

Ruth Gregory occupe des postes de recherche postdoctorale au Fermilab (1988) et à l'Institut Enrico-Fermi de l'université de Chicago (1991), puis elle obtient une bourse de recherche de cinq ans à Cambridge. Elle est nommée professeure de mathématiques et de physique à l'université de Durham en 2005[3],[4].

Elle est chercheuse invitée à l'Institut Périmètre de physique théorique à Waterloo au Canada, où elle enseigne dans le cadre du programme de maîtrise du PSI[5],[6].

Activités de recherche et éditoriales[modifier | modifier le code]

Ses recherches portent sur l'intersection de la physique fondamentale des hautes énergies et de la cosmologie. Elle est surtout connue pour l'instabilité de Gregory–Laflamme (en) : les recherches qu'elle a menées avec le physicien canadien Raymond Laflamme (en), décrivent une instabilité de cordes noires dans des dimensions supérieures[7].

Elle est rédactrice en chef de l'International Journal of Modern Physics D (en)[8].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2006 : médaille et prix Maxwell de l'Institute of Physics « pour ses contributions à la physique à l'interface de la relativité générale et de la théorie des cordes, en particulier pour ses travaux sur la physique des cordes cosmiques et des trous noirs »[9].
  • 2011 : Bourse Wolfson de la Royal Society pour étudier le temps et les dimensions supplémentaires dans l'espace[10].

Publications[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ruth Gregory » (voir la liste des auteurs).
  1. « Professor Ruth Gregory », sur royalsociety.org (consulté le ).
  2. (en) « Ruth Gregory », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  3. (en) « Ruth Gregory, TEDxCLE » (consulté le )
  4. (en) « Staff profile », sur Université de Durham (consulté le ).
  5. (en) « Staff profile », sur Perimeter Institute (consulté le ).
  6. (en) « 2014/15 Annual Report to Canada's Department of Innovation, Science, and Economic Development », sur Perimeter Institute (consulté le ).
  7. (en) « Ruth Gregory », sur Institute for Particle Physics Phenomenology (consulté le ).
  8. (en) « Editorial Board », sur International Journal of Modern Physics D (consulté le ).
  9. (en) « Maxwell medal recipients », sur Institute of Physics (consulté le ).
  10. (en) « Royal Society announces latest round of prestigious Wolfson Research Merit Awards », sur The Royal Society (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]