Ruggero Bonghi

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Ruggero Bonghi
Illustration.
Fonctions
Ministre de l'Éducation publique du royaume d'Italie

(1 an, 5 mois et 27 jours)
Président Victor-Emmanuel II
Premier ministre Marco Minghetti
Gouvernement Gouvernement Minghetti II
Législature XIIe législature du royaume d'Italie
Prédécesseur Girolamo Cantelli
Successeur Michele Coppino
Député du royaume d'Italie

(4 ans, 6 mois et 20 jours)
Circonscription Manfredonia
Législature VIIIe législature du royaume d'Italie

(7 ans, 5 mois et 15 jours)
Circonscription Agnone
Législature Xe, XIe, XIIe législature du royaume d'Italie

(15 ans, 6 mois et 23 jours)
Circonscription Conegliano (XIIIe et XIVe), Treviso II (Conegliano) (XVe - XVIIe)
Législature XIIIe, XIVe, XVe, XVIe, XVIIe législature du royaume d'Italie

(10 mois et 28 jours)
Législature XVIIIe législature du royaume d'Italie

(4 mois et 26 jours)
Circonscription Isernia
Législature XIXe législature du royaume d'Italie
Prédécesseur Antonio Cardarelli
Député du royaume de Sardaigne

(8 mois et 15 jours)
Circonscription Belgioioso
Législature VIIe législature du royaume de Sardaigne
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Naples, Italie
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Torre del Greco, Italie
Nationalité Italienne
Profession Journaliste

Ruggero Bonghi (, Naples - , Torre del Greco) est un philologue, académicien et homme politique italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ruggero Bonghi est né le à Naples de l'union de Luigi Bonghi, avocat d'origine bergamesque et de Carolina de Curtis. À la suite de la mort de son père en , son éducation revient à la charge de Clemente de Curtis, son grand-père maternel. En , sa mère se remarie à Saverio Baldacchini, homme politique, écrivain et poète qui exerce une grande influence sur Ruggero[1].

Lors des révolutions italiennes de 1848, il prend une part active au mouvement libéral et démocratique et fonde à Florence le journal il Nazionale. Exilé en Suisse en 1849, il publie les traductions de la Métaphysique d'Aristote, d'une partie des Œuvres de Platon et ses Lettere critiche sul perché la letteratura italiana non è popolare in Italia (Lettres critiques sur la raison pour laquelle la littérature italienne n'est pas populaire en Italie).

En 1859, il est nommé professeur de philosophie à l'académie de Milan. En 1864, il enseigne la littérature grecque à l'université de Turin. En 1865, c'est la littérature latine qu'il professe à l'Institut des hautes études de Florence et devient membre du Conseil supérieur de l'instruction publique. En 1871, il est nommé professeur d'histoire ancienne à l'université de Rome.

En 1861, il est élu député au premier parlement du nouveau Royaume d'Italie avant de devenir ministre de l'Instruction publique dans le cabinet Minghetti de 1874 à 1876.

En 1863, il fonde le journal la Stampa de Milan puis dans la même ville un autre plus politique encore la Perseveranza[2].

Il participe, au cours de sa carrière, à de nombreuses académies et institutions culturelles, telles que l’Accademia dei Lincei (1875), la Royale Accademia di scienze morali e politiche di Napoli (1880 à sa mort), l'Académie royale de Turin, l’Institut lombard des sciences et lettres, l’Institut vénitien, l’Académie royale de Palerme, l’Académie de la Crusca (1879) ou la Royale Accademia musicale di S. Cecilia[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (it) Pietro Scoppola, « BONGHI, Ruggiero », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 12, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne)
  2. Ch. Dezobry & Th. Bachelet, Supplément au Dictionnaire général de Biographie et d'Histoire, Paris, Librairie Ch. Delagrave, , p. 40 Bonghi (Roggiero)

Liens externes[modifier | modifier le code]