Ruelisheim
Ruelisheim | |
![]() L'église Saint-Nicolas. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération |
Maire Mandat |
Francis Dussourd 2020-2026 |
Code postal | 68270 |
Code commune | 68289 |
Démographie | |
Population municipale |
2 384 hab. (2020 ![]() |
Densité | 328 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 49′ 26″ nord, 7° 21′ 32″ est |
Altitude | Min. 221 m Max. 234 m |
Superficie | 7,27 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wittenheim |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-ruelisheim.fr/ |
modifier ![]() |
Ruelisheim [ʁylisaim] Écouter est une commune de la banlieue de Mulhouse[1] située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont appelés les Ruelisheimois et les Ruelisheimoises.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Ruelisheim s'étend sur 7,27 km2, avec une densité de population de 319 hab./km2. Elle est incluse dans l'unité urbaine de Mulhouse. Elle est bordée par la ville d'Ensisheim au nord, le village de Battenheim à l'est et la commune de Baldersheim au sud-est, celle de Wittenheim au sud et pour finir celle de Pulversheim au nord-ouest. Situé à 230 mètres d'altitude, Ruelisheim, ancien village du bassin potassique ayant sur son banc la mine Théodore, est aujourd'hui intégré à la M2A. Ruelisheim est un village à dominante agricole et forestière avec une forêt qui s'étend jusqu'aux portes de Pulversheim et un banc agricole allant jusqu'au panneau Battenheim, voisin.
La commune est traversée par deux cours d'eau l'Ill d'une part, le Dollerbaechlein d'autre part.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Ruelisheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,3 %), zones urbanisées (16,3 %), forêts (13 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]
Ruelisheim est cité pour la première fois en 1160 sous le nom de Ruoleichesheim. Le village est d'abord propriété des Habsbourg en 1303 puis passe sous le contrôle de la ville d'Ensisheim jusqu'en 1789. Ruelisheim est plusieurs fois dévastée durant son histoire, d'abord par les Mulhousiens pendant la guerre des Six Deniers, puis brûlée par les Suédois durant la guerre de Trente ans, encore une fois ruinée lors de la guerre de Hollande en 1677. Le village souffrit peu de la guerre de 14-18 mais subit les bombardements de la Seconde Guerre mondiale de au , jour de sa libération. La guerre est meurtrière pour le village qui voit sa population décimée et le village quasiment rasé. Mais l'après-guerre donne un nouvel essor à la localité, ainsi, de 1946 à 1990, la population a plus que triplé.
Mines[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Ruelisheim se blasonnent ainsi : |
---|
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2020, la commune comptait 2 384 habitants[Note 3], en augmentation de 2,89 % par rapport à 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
-
Mairie-école. -
Calvaire de la Rue Verte, croix en grès des Vosges.
Les lieux marquants de Ruelisheim[modifier | modifier le code]
- Plusieurs calvaires sont présents sur le ban ruelisheimois situés :
- rue de Battenheim,
- route de Wittenheim,
- route de Colmar,
- rue Verte,
- à la chapelle Notre-Dame-du-Chêne,
- derrière l'église Saint-Nicolas,
- au cimetière.
- Le monument aux morts.
- L'église Saint-Nicolas construite en 1783 sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Michel devenue trop petite pour accueillir les pèlerins. Le clocher est d'ailleurs toujours celui de l'ancienne église. Elle a été rafraîchie en 2010. Une église encore plus ancienne, du nom de Saint-Laurent, pourrait exister mais sans certitudes.
- La chapelle Notre-Dame-du-Chêne de 1704, lieu de pèlerinage connu depuis 1667 et agrandie en 1839[14],
- La mairie-école située rue principale, qui n'occupe plus la fonction d'école depuis 1993, date de la construction d'une nouvelle école située rue de l'Ill.
- La salle de sport située rue de l'Ill.
Il subsiste peu de vieilles bâtisses et maisons, conséquence de la guerre de 1939 à 1945.
Jumelage[modifier | modifier le code]
La commune est jumelée avec Talloires, village sur les rives du lac d'Annecy.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel de la commune de Ruelisheim
- Ruelisheim sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + Banlieue) sur le site de l'INSEE
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « La chapelle Notre Dame du Chêne – RUELISHEIM – Haut-Rhin (68) » (consulté le ).