Ruelisheim
Ruelisheim | |
![]() L'église Saint-Nicolas. |
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![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Canton | Wittenheim |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération (M2A) Président : Fabian Jordan |
Maire Mandat |
Francis Dussourd 2014-2020 |
Code postal | 68270 |
Code commune | 68289 |
Démographie | |
Population municipale |
2 278 hab. (2015 ![]() |
Densité | 313 hab./km2 |
Population aire urbaine |
321 520 hab. (2008) |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 49′ 26″ nord, 7° 21′ 32″ est |
Altitude | Min. 221 m Max. 234 m |
Superficie | 7,27 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-ruelisheim.fr/ |
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Ruelisheim est une commune de la banlieue de Mulhouse[1] située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont appelés les Ruelisheimois et les Ruelisheimoises.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Ruelisheim s'étend sur 7,27 km2, avec une densité de population de 319 hab./km2. Elle est incluse dans l'unité urbaine de Mulhouse. Elle est bordée par la ville d'Ensisheim au nord, le village de Battenheim à l'est et la commune de Baldersheim au sud-est, celle de Wittenheim au sud et pour finir celle de Pulversheim au nord-ouest. Situé à 230 mètres d'altitude, Ruelisheim, ancien village du bassin potassique ayant sur son banc la mine Théodore, est aujourd'hui intégré à la M2A. Ruelisheim est un village à dominante agricole et forestière avec une forêt qui s'étend jusqu'aux portes de Pulversheim et un banc agricole allant jusqu'au panneau Battenheim, voisin.
Histoire[modifier | modifier le code]
Ruelisheim est cité pour la première fois en 1160 sous le nom de Ruoleichesheim. Le village est d'abord propriété des Habsbourg en 1303 puis passe sous le contrôle de la ville d'Ensisheim jusqu'en 1789. Ruelisheim est plusieurs fois dévastée durant son histoire, d'abord par les Mulhousiens pendant la guerre des Six Deniers, puis brûlée par les Suédois durant la guerre de Trente ans, encore une fois ruinée lors de la guerre de Hollande en 1677. Le village souffrit peu de la guerre de 14-18 mais subit les bombardements de la Seconde Guerre mondiale de novembre 1944 au 3 février 1945, jour de sa libération. La guerre est meurtrière pour le village qui voit sa population décimée et le village quasiment rasé. Mais l'après-guerre donne un nouvel essor à la localité, ainsi, de 1946 à 1990, la population a plus que triplé.
Mines[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Ruelisheim se blasonnent ainsi : |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4].
En 2015, la commune comptait 2 278 habitants[Note 1], en diminution de 3,68 % par rapport à 2010 (Haut-Rhin : +1,71 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Les lieux marquants de Ruelisheim[modifier | modifier le code]
- Plusieurs calvaires sont présents sur le ban ruelisheimois situés :
- rue de Battenheim,
- route de Wittenheim,
- route de Colmar,
- rue Verte,
- à la chapelle Notre-Dame-du-Chêne,
- derrière l'église Saint-Nicolas,
- au cimetière.
- Le monument aux morts.
- L'église Saint-Nicolas construite en 1783 sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Michel devenue trop petite pour accueillir les pèlerins. Le clocher est d'ailleurs toujours celui de l'ancienne église. Elle a été rafraîchie en 2010. Une église encore plus ancienne, du nom de Saint-Laurent, pourrait exister mais sans certitudes.
- La chapelle Notre-Dame-du-Chêne de 1704, lieu de pèlerinage connu.
- La mairie-école située rue principale, qui n'occupe plus la fonction d'école depuis 1993, date de la construction d'une nouvelle école située rue de l'Ill.
- La salle de sport située rue de l'Ill.
Il subsiste peu de vieilles bâtisses et maisons, conséquence de la guerre 1939-1945.
Jumelage[modifier | modifier le code]
La commune est jumelée avec Talloires, village sur les rives du lac d'Annecy.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + Banlieue) sur le site de l'INSEE
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.