Rue du Louvre
1er, 2e arrts Rue du Louvre
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Situation | ||
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Arrondissements | 1er 2e |
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Quartiers | Halles Mail | |
Début | 154, rue de Rivoli | |
Fin | 30, rue du Mail, 67, rue Montmartre |
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Morphologie | ||
Longueur | 700 m | |
Largeur | 20 m | |
Historique | ||
Création | DUP : 1853, 1860 | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 5766 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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La rue du Louvre est une voie parisienne créée en 1853 et située dans les 1er et 2e arrondissements de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Large d'une vingtaine de mètres, elle s'étend sur environ 700 m ; elle commence au 154 de la rue de Rivoli et finit au 30, rue du Mail et au 67 de la rue Montmartre.
Elle a donné son nom initial à la station de métro, appelée depuis 1989 Louvre - Rivoli sur la ligne 1.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle tire son nom de sa proximité avec le palais du Louvre.
Historique
[modifier | modifier le code]La rue est percée dans le cadre des transformations de Paris sous le Second Empire. Le percement est prévu en deux temps :
- en 1853, sont déclarés d'utilité publique le dégagement du palais du Louvre et la création d'une rue entre le quai du Louvre et la rue Saint-Honoré[1] ;
- en 1860, le prolongement de la rue du Louvre jusqu'à la rue Montmartre est déclaré d'utilité publique[2].
Dans les faits, le percement sera effectué en trois étapes[3] :
- en 1888, entre la rue Saint-Honoré et la rue Coquillière ;
- en 1880, entre la rue Coquillière et rue d'Argout ;
- en 1906, entre la rue d'Argout et la rue Montmartre.
Ces ouvertures ont fait disparaitre :
- la rue Sartine, entre la rue Coquillière et la rue de Viarmes ;
- le passage du Vigan, entre les rues d'Aboukir et d'Argout ;
- la rue d'Orléans-Saint-Honoré entre les rues Berger et Saint-Honoré ;
- la rue des Poulies entre les rues Saint-Honoré et Perrault ;
- la rue du Petit-Bourbon entre la rue Perrault et le quai du Louvre.
La rue du Louvre ne fut tout à fait achevée qu'en 1934 avec la construction de l'immeuble abritant le quotidien Paris-Soir.
En 1972, la partie sud de la rue du Louvre a pris le nom de « rue de l'Amiral-de-Coligny ».
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Rue du Louvre au niveau de la poste centrale.
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Double arc-en-ciel au-dessus de la rue.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]-
No 15 : façade d'immeuble (1892) avec le passage de la Cour-des-Fermes.
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No 34 : ancien siège de Saint Frères.
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No 37 (photographie de 2004) : ancien siège du Figaro jusqu'en . Fut auparavant le siège conjoint de L'Humanité et de Ce soir[4].
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No 40 : ancien Central-Hôtel.
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No 46 bis : Central Gutenberg des téléphones.
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Immeuble « Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie ».
- Nos 11 et 13 : vestige d'une tour de l'enceinte de Philippe Auguste.
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Nos 11 et 13 : vestige de la tour.
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Panneau associé.
- No 18 : Duluc Détective, entreprise de détectives privés fondée en 1913[5].
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No 18 : agence Duluc Détective.
- No 19 : ancien hôtel d'Olonne, siège de la caisse d'épargne de Paris.
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No 19 : ancien hôtel d'Olonne.
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Panneau Histoire de Paris "Caisse d'Épargne de Paris".
- No 33 : ancien siège social des instruments de bords Jaeger Paris.
- No 34 : ancien siège de l'entreprise de textile Saint Frères.
- No 35 : locaux historiques du Centre de formation des journalistes (CFJ), désormais occupés par le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ).
- No 37 : anciens locaux du journal Paris-Soir, puis du Figaro, construits en 1937 à la demande de Jean Prouvost par Jacques Cury et Fernand Leroy dans le style paquebot, avec un vaste hall et des terrasses sur le toit[6].
- No 40 : ancien Central-Hôtel[7].
- No 46 bis : Central téléphonique Gutenberg, bâtiment de 1891 doté de deux tours, le tout construit en briques teintées de bleu.
- Nos 48-52 : poste centrale du Louvre.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Décrets du 15 et 22 novembre [lire en ligne].
- Décret du 9 juin 1860 [lire en ligne].
- « Rue du Louvre », Nomenclature des voies parisiennes, www.v2asp.paris.fr.
- Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge, 1944-1964. Les communistes français dans la capitale, Champ Vallon, coll. « Époques », 1991, p. 24-27.
- Adam Forrest, « Un entretien avec la plus ancienne détective privée de France », www.vice.com, 17 septembre 2014.
- Béatrice de Rochebouët, « Paris, reine indétronable de l'Art déco », Le Figaroscope, semaine du 16 au 22 octobre 2013, p. 4-6.
- Publicité du Central-Hôtel de juillet 1911, gallica.bnf.fr (consulté le 23 mai 2017).