Rue de l'Épée-de-Bois
5e arrt Rue de l'Épée-de-Bois
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Jardin-des-Plantes | ||
Début | 86, rue Monge | ||
Fin | 89, rue Mouffetard | ||
Morphologie | |||
Longueur | 155 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Vers 1600 et | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue du Petit-Champ | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3323 | ||
DGI | 3298 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue de l'Épée-de-Bois est une voie du quartier du Jardin-des-Plantes, dans le 5e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue de l'Épée-de-Bois relie les parties sud de la rue Mouffetard et de la rue Monge, en croisant la rue des Patriarches, la rue Pestalozzi et la rue Gracieuse.
Elle est desservie par la ligne 7 aux stations Place Monge et Censier - Daubenton.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La rue de l'Épée-de-Bois tient son nom de l’enseigne d’un ancien commerce qui s’y trouvait[1], à l'angle de la rue Mouffetard : il s'agissait d'un cabaret, installé là depuis plusieurs siècles[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Dans sa plus grande partie, cette voie existe depuis 1600 environ.
Elle a d'abord porté le nom de « rue du Petit-Champ » puis elle est citée sous le nom de « rue de l'Espée de boys » dans un manuscrit de 1636.
Le , son prolongement au-delà de la rue Gracieuse est décidé pour établir la jonction avec la rue Monge.
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n°19, musée Carnavalet
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Nos 3-5-7 : les immeubles sont construits à l’emplacement d’une ancienne place appelée « le champ d’Albiac », du nom domaine du seigneur d’Albiac[3].
- No 5 : le centre de soins de l'Épée-de-Bois où, de 1802 à 1856, vécut et mourut Jeanne-Marie Rendu, en religion sœur Rosalie Rendu, où elle fonda en 1820 une école et en 1844 une crèche, pour les miséreux du quartier Mouffetard. Son intervention lors des journées révolutionnaires de juin 1848, près de la barricade dressée à l'angle de la rue Mouffetard et de l'Épée-de-bois lui valut une immense réputation. La maison des Filles de la Charité dans cette même rue était sous sa direction et fut démolie en 1904.
- no 12 : rehaussement d’un immeuble bourgeois par l’architecte Paul Chemetov en 1967. Domicile de l'architecte[4].
- Le cinéma L'Épée de bois, bien que son entrée soit sur la rue Mouffetard, fait face à la rue de l'Épée-de-Bois.
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Le centre de soins de l'Épée-de-Bois.
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Plaque en hommage à sœur Rosalie Rendu.
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Rue de l’Épée de Bois - plan de Paris d'Ambroise Tardieu - 1839.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 202.
- D'après François Caradec, in: Guide de Paris mystérieux, Tchou, 1978, p. 512.
- Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
- Béatrice de Rochebouët, « Paul Chemetov : mort à 95 ans de l’architecte, urbaniste et penseur », Le Figaro, no 24827, , p. 14 (lire en ligne ) :
.« Il s’est éteint le 16 juin, à 95 ans, rue de l’Épée-de-Bois (Paris 5). Sa maison au toit terrasse donnant sur le Panthéon, il l’avait fait naître d’un immeuble de 1904 inachevé. »