Rue de Savoie (Lyon)

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Rue de Savoie
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Situation
Coordonnées 45° 45′ 38″ nord, 4° 49′ 53″ est
Ville Lyon
Quartier Bellecour (2e arr.)
Début Quai des Célestins
Fin Rue Moncharmont
Rue Jean-Fabre
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue de Savoie

La rue de Savoie est une rue du quartier de Bellecour située sur la presqu'île dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue débute quai des Célestins et se termine à l'embranchement des rues Moncharmont et Jean-Fabre. La rue de Pazzi finit dans cette rue.

La rue est en zone 30 avec une circulation dans le sens de la numérotation et à double-sens cyclable avec un stationnement d'un seul côté[1].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La rue doit son nom à la maison de Savoie, car les comtes de Savoie étaient bienfaiteurs du couvent des Célestins[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Lorsque les templiers sont supprimés en 1312 par Clément V et Philippe IV le Bel, une partie des biens de l'ordre du Temple de Lyon est donné à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Rhodes et l'autre partie à Amédée V de Savoie en remerciement de l'aide qu'il avait apporté en 1315 aux chevaliers pour délivrer Rhodes assiégé par les Ottomans[3].

En 1407, Amédée VIII devenu l'antipape Félix V, cède les terrains du Temple à l'ordre des Célestins pour qu'ils construisent un couvent. Le premier prieur est Jean de Gerson (1363-1429)[4]. La commission des réguliers, puis le pape, suppriment l'ordre des Célestins dont les membres sont sécularisés. Les biens reviennent à Victor-Amédée III qui vend l'ensemble[5]. Le nouveau propriétaire fait percer des rues et construire le Théâtre des Célestins[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Rue de Savoie », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  2. Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 314
  3. Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon : Les Templiers, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 537
  4. Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 351
  5. Jean-Baptiste Martin (1864-1922), Histoire des églises et chapelles de Lyon, t. I, Lyon, Lardanchet, (lire en ligne), p. 28
  6. Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon : Les Célestins, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 245