Rue de Saint-Simon

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7e arrt
Rue de Saint-Simon
Voir la photo.
La rue de Saint-Simon vue en direction du boulevard Saint-Germain depuis la rue de Grenelle.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 7e
Quartier Saint-Thomas-d’Aquin
Début 213 bis-215, boulevard Saint-Germain
Fin 90, rue de Grenelle
Morphologie
Longueur 147 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination 1879
Ancien nom Rue (des Dames) de la Visitation
passage Sainte-Marie
Géocodification
Ville de Paris 8986
DGI 8762
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Saint-Simon
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 7e arrondissement de Paris)
Rue de Saint-Simon
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La rue de Saint-Simon est une voie du 7e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue de Saint-Simon est une voie située dans le 7e arrondissement de Paris. Elle débute au 213 bis-215, boulevard Saint-Germain et se termine au 90, rue de Grenelle.

Le quartier est desservi par la ligne 12 à la station Rue du Bac.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Portrait de Saint-Simon par Jean-Baptiste van Loo (1728, détail).

Elle porte le nom du mémorialiste français Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon (1675-1755), célèbre par ses Mémoires, qui avait son hôtel dans le voisinage[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie ouverte par une ordonnance du , sous le nom de « passage Sainte-Marie » avant de devenir « rue de la Visitation » ou « rue des Dames de la Visitation » est totalement exécutée en 1877 pour le tronçon compris entre la rue Paul-Louis-Courier et le boulevard Saint-Germain et prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .

En , à l'occasion de leur visite en France, le tsar russe Nicolas II et son épouse Alexandra passent par la rue de Saint-Simon, l'ambassade de Russie étant située non loin. Pour l'occasion, des portiques garnis de fleurs sont érigés et les habitants installent des drapeaux à leurs fenêtres[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • No 2 : ancien hôtel particulier construit entre 1879 et 1885 par les architectes Vaucheret et Potier, sur une partie des terrains de l'hôtel de Chastillon disparu à cause de l'élargissement du boulevard Saint-Germain. De style néo-gothique, il est situé à l'angle avec le boulevard où il a une autre entrée au no 215 de ce dernier. Il est en partie occupé entre 1882 et 1888 par la Société historique ou Cercle Saint-Simon. C'est grâce à l'hospitalité de cette société que l'Alliance française y est créée le . Rolf de Maré, le fondateur de la Compagnie des ballets suédois, en occupe un des appartements à partir de 1923. Andrée Joly, qui forma avec son mari Pierre Brunet le couple de patinage artistique le plus célèbre d'avant-guerre, y installe son école de danse. En 1942, on y trouve également le siège du journal Comœdia[3]. L'Institut des sciences politiques y localise au rez-de-chaussée à partir de 1983 quelques-uns de ses cours, laissant ensuite la place au Collège des ingénieurs, qui s'y installe en 2009.
  • No 11 : résidence du sculpteur Jean-Marie Bonnassieux (1810-1892)[4] puis résidence-atelier du peintre Olivier Debré (1920-1999)[5].
  • No 15 : le chansonnier Pierre-Jean Vaillard (1918-1988) réside à cette adresse dans les dernières années de sa vie[6].
  • No 16 : dernier domicile parisien des peintres Sonia et Robert Delaunay[7] (une plaque leur rend hommage), où vécut également l’artiste peintre Sabine Hettner.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, 1886-1902, sur Gallica.
  2. « Le Pays : journal des volontés de la France », sur Gallica, (consulté le ), pages 1-2.
  3. « Comœdia et le cercle Saint-Simon », Comœdia, 27 juin 1942, sur RetroNews.
  4. Régis Briand, Jean Bonnassieux, sculpteur de madones..., 2009.
  5. Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner, De Bonnard à Baselitz : estampes et livres d’artistes, BnF, 1992.
  6. Philippe de Chaunac-Lanzac, Traduit de votre cœur, 1988.
  7. Lampe A, biographie dans Robert Delaunay, rythme sans fin, éditions du Centre Pompidou.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]