Rue Thérèse
1er arrt Rue Thérèse
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Palais-Royal | ||
Début | 25, rue Molière et 39, rue de Richelieu | ||
Fin | 34, avenue de l'Opéra et 2, rue de Ventadour | ||
Morphologie | |||
Longueur | 196 m | ||
Largeur | 9,40 à 10 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9239 | ||
DGI | 9260 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
La rue Thérèse est une voie du quartier du Palais-Royal du 1er arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
Origine du nom
La dénomination de la voie est un hommage à Marie-Thérèse d'Autriche, épouse de Louis XIV.
Histoire
Cette rue résulte de la réunion en 1880 des voies du Hasard (entre la rue Molière et la rue Sainte-Anne) et de son prolongement, la rue Thérèse, créée en 1667 après l'arasement de la butte des Moulins[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 1 se trouve le très sélect club échangiste Les Chandelles[2].
Ce club aurait accueilli Dominique Strauss-Kahn[3],[4],[5].
- Le no 6 abritait un tripot entre 1622 et 1750[1].
- Le no 9 abrite, depuis janvier 2012, le studio du créateur parisien, Monsieur Jean Yves, réputé pour ses nœuds papillon de « haute façon[6] ». Louis-Antoine Beaunier, pionnier du chemin de fer en France, habita l'immeuble[7].
- Le no 11 correspond à l'emplacement de l'ex-hôtel du Pérou puis de Pologne, transformé en 1757 en une maison close encore fort réputée au XIXe siècle[1].
- Au no 15, se situe le fameux appartement « Thérèse », colocation d'élèves de l'École nationale des ponts et chaussées en stage long à Paris, depuis des générations.
- Le no 17 est l'adresse, de 1950 à 1957, du club de jazz Le Ringside, ouvert à l'initiative de l'Afro-Américain, champion de boxe (d'où le nom de l'établissement), catégorie des poids welters, Sugar Ray Robinson. Le Ringside ferme en 1957 ici ses portes pour s'installer près des Champs-Élysées au 23, rue d'Artois (et un nouveau propriétaire lui donne en 1958 un autre nom : Blue Note).
- Le no 18 : Le cabaret Le Bosphore où se produisent Fréhel[8], Zaidee Jackson[9],Charpini[8] et Brancato[10], dans les années 1930.
- Sur la façade du no 23 figure une plaque célébrant la mémoire de l'abbé de l'Épée, mort à l'emplacement de cette maison.
-
Portail du no 1 (monument historique).
-
No 4.
-
No 6.
-
No 11.
-
No 23 : plaque rappelant le souvenir de l'abbé de l'Épée.
Postérité littéraire
- Dans Les Habits noirs (1863), Paul Féval situe rue Thérèse l'hôtel particulier du colonel Bozzo-Corona, chef suprême de la bande des Habits noirs.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, édition 1997, vol. 2, p. 555.
- http://www.les-chandelles.com
- http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4025
- http://www.hebdo.ch/viens_mignonne_allons_boire_un_verre_aux_chandelles_105165_.html
- http://www.vanityfair.com/online/daily/2011/05/ooh-la-la-inside-the-swanky-sex-club-dominique-strauss-kahn-reportedly-frequented
- http://www.monsieurjeanyves.com
- Almanach royal et national pour l'année M DCCC XXXIII, chez Guyot et Scribe, 1833, p. 67. Lire en ligne.
- « Cabarets », L'Intransigeant, , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
- « Cabarets, divette de couleurs », L'Intransigeant, , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
- « Nuits des réveillons au Bosphore », L'Intransigeant, , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).