Rue Poulletier
 4e arrt Rue Poulletier
    | |||
| |||
| Situation | |||
|---|---|---|---|
| Arrondissement | 4e | ||
| Quartier | Notre-Dame | ||
| Début | 22, quai de Béthune | ||
| Fin | 19, quai d'Anjou | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 156 m | ||
| Largeur | 5 m | ||
| Historique | |||
| Création | 1614 | ||
| Ancien nom | Rue Poultier rue de la Poulletière rue de la Poulleterie rue Florentine |
||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 7744 | ||
| DGI | 7772 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
| |||
 Images sur Wikimedia Commons |
|||
modifier  |
|||
_-_2023-05-25_-_1.jpg)
_-_2021-06-05_-_1.jpg)
La rue Poulletier est une voie située sur l'île Saint-Louis, dans le 4e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La rue Poulletier est desservie à proximité par la ligne 7 aux stations Pont Marie et Sully - Morland.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Elle doit sa dénomination à l'entrepreneur Lugles Poulletier qui, associé aux entrepreneurs et lotisseurs Christophe Marie et François Le Regrattier, étaient chargés de bâtir l'île Notre-Dame.
Historique[modifier | modifier le code]
Cette rue a été créée en 1614 sur l'emplacement d'un ancien chenal qui depuis le XIVe siècle séparait deux îlots — l'« île Notre-Dame » et l'« île aux Vaches » — dont la réunion permit la formation de l'« île Saint-Louis[1] ». Également appelée « rue Poultier », elle prit les noms de « rue de la Poulletière » ou « rue de la Poulleterie », et « rue Florentine ».
Il est cité sous le nom de « rue Poulletier » dans un manuscrit de 1636.
Par ordonnance en date du , la rue Saint-Louis-en-l'Île est alignée :
- « Louis-Philippe, etc.,
- Article 1 - Les alignements des rues de Bretonvilliers, de la Femme-sans-Tête[2], Guillaume[3], Saint-Louis-en-l'Île, Poulletier, Regrattier[4], des quais d'Anjou, de Béthune, de Bourbon et d'Orléans, à Paris, sont arrêtés ainsi qu'ils sont tracés sur les plans ci-annexés, suivant les procès-verbaux des points de repère transcrits sur les dits plans.
Donné au palais des Tuileries le . »
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Louis-en-l'Île.
- Au no 5, fondation le par Vincent de Paul de l'institution des Filles de la Charité[5].
- Au no 7 : lieu où demeura, après son mariage, le médecin et journaliste Jacques Alexandre Bixio (1808-1865), future personnalité politique dont les deux premiers enfants, Victor Maurice (né en 1834) et Jules Maurice Bixio (né en 1836) furent baptisés paroisse Saint-Louis-en-l’Île[6].
- Au no 9 : un hôtel particulier (l'hôtel de Gillier).
- Au no 12 : un hôtel particulier.
- Au no 20 : un hôtel particulier (l'hôtel Meiland).
-
Le no 5 de la rue où fut fondée la congrégation des Filles de la Charité.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, 1997, t. 2, p. 297.
- La rue de la Femme-sans-Tête est désormais la partie de la rue Le Regrattier située entre la rue Saint-Louis-en-l'Île et le quai de Bourbon.
- La rue Guillaume est devenue la rue Budé.
- Partie de cette rue actuelle située entre le quai d'Orléans et la rue Saint-Louis-en-l'Île.
- D'après la plaque apposée sur l'immeuble.
- Relevé d'état-civil complèt (1795-1862), Tome 21, baptêmes paroisse Saint-Louis-en-Île (voir en ligne)
