Rue Le Goff

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5e arrt
Rue Le Goff
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Situation
Arrondissement 5e
Quartier Sorbonne
Val-de-Grâce
Début 15, rue Soufflot
Fin 9, rue Gay-Lussac
Morphologie
Longueur 95 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1546
Dénomination
Ancien nom Rue de la Magdeleine
Rue Sainte-Catherine d'Enfer
Géocodification
Ville de Paris 5415
DGI 5479
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Le Goff
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Le Goff
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La rue Le Goff est une voie située dans les quartiers de la Sorbonne et du Val-de-Grâce du 5e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue Le Goff est desservie à proximité par le RER B à la gare du Luxembourg.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom de Romain Le Goff, un étudiant de l'hôpital du Val-de-Grâce qui mourut à la suite de son dévouement lors d'une transfusion sanguine à un blessé de la bataille de Champigny de 1871 pendant la guerre franco-prussienne[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Cette rue est ouverte sur un clos de vignes appartenant aux Dominicains dits Jacobins qui avaient obtenu, le , des lettres patentes de François Ier, qui leur permettaient d'aliéner ce terrain à la charge d'y bâtir.

Elle prend le nom de « rue Magdeleine », puis « rue Sainte-Catherine-d'Enfer » en raison d'une enseigne et en référence à la rue d'Enfer.

En 1853 la « rue Sainte-Catherine » a été prolongée entre les rues Saint-Thomas-d'Enfer et Saint-Hyacinthe.

La rue est renommée « rue Le Goff » en 1880.

Le , à 21 h 15, la première des 60 barricades parisiennes est édifiée rue Le Goff[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Vue de la rue et de l'immeuble de style néo-gothique, à l'angle de la rue Malebranche.
  • no 1 : Jean-Paul Sartre passe son enfance de 1905 à 1917.
  • no 3 : Immeuble d'angle (1891) de style néogothique élevé sur les plans de l'architecte Gabriel Pasquier au débouché de la rue Malebranche, signé et daté sur la façade de la rue Le Goff : « G. Pasquier / Architecte / 1891 ».
  • no 10 : Sigmund Freud a vécu au de la rue entre 1885 et 1886[3] ; une plaque lui rend hommage.

Notes et références[modifier | modifier le code]