Rue Jeanne-d'Arc (Reims)

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Rue Jeanne-d'Arc
Image illustrative de l’article Rue Jeanne-d'Arc (Reims)
la rue à partir de la place Buirette, l'école Pouply sur la gauche.
Situation
Coordonnées 49° 15′ 15″ nord, 4° 01′ 32″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Ville Reims
Quartier(s) Centre-ville
Début boulevard du Général-Leclerc
Fin rue de Vesle
Morphologie
Forme rectiligne
Histoire
Création 1864 (baptisée)
Anciens noms rue de l'Amour (en partie)
Monuments Voir la liste
Géolocalisation sur la carte : Reims
(Voir situation sur carte : Reims)
Rue Jeanne-d'Arc
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Jeanne-d'Arc

La rue Jeanne-d'Arc est une rue du centre-ville de Reims, en France. Elle relie la rue de Vesle au boulevard du Général-Leclerc.

Historique[modifier | modifier le code]

La rue Jeanne-d'Arc est baptisée en 1864[1]. Elle est d'abord une impasse, avant d'être étendue du boulevard des Promenades à la rue de Vesle dans les années 1870[1]. La rue est également prolongée de la rue Buirette à la rue de Châtivesle en 1890[1],[2].

En 1880, école publique à l'angle de la rue Buirette.

Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux résistants sont torturés dans le bâtiment de la Gestapo au 18, rue Jeanne-d'Arc[1],[3]. Plusieurs victimes sont des membres du réseau Possum, comme le commandant Edgard Potier, commémoré par une plaque au no 36 de la rue[3]. Trois responsables de la Gestapo sont condamnés par le tribunal militaire de Metz en 1949[1]. Le bâtiment est démoli en 1986 et remplacé par le square des Victimes-de-la-Gestapo inauguré en 1987[3],[4].

Bâtiments et lieux remarquables[modifier | modifier le code]

  • Au no 7 : immeuble[5]
  • Au no 18 : le square des Victimes-de-la-Gestapo[4]
  • Au no 22 bis : hôtel construit par Charles Gozier qui était son domicile à Reims,
  • Au no 33 bis : immeuble orné de mosaïques et de ferronneries[6]
  • Au no 36 : immeuble avec plaque commémorative de l'arrestation et du décès d'Edgard Potier[7]
  • Au no 47 : immeuble orné de mosaïques[8]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Yves Sureau, Les rues de Reims, mémoire de la ville, Reims, 2002, P30.
  • Michel Thibault, Memoire en images Reims, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2000.
  • Prosper Tarbé, Reims, essais historiques sur ses rues et ses monuments, Paris, Res Comédit, 1994.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Jean-Claude Thuret, Reims, ses rues et ses lieux, Reims, Gegema, Crestic, RHA, (lire en ligne), « Arc, rue Jeanne d' ».
  2. Véronique Valette, « Rue Jeanne d'Arc », sur Reims Avant, (consulté le ).
  3. a b et c Jean-Pierre Husson, « La mémoire du réseau Possum en France, en Belgique et en Allemagne », sur cdnp.fr (consulté le ).
  4. a et b Béatrice Keller, « Le square des Victimes de la Gestapo », sur Reims Avant, (consulté le ).
  5. Béatrice Keller, « 7, rue Jeanne d'Arc », sur Archi Reims Déco, (consulté le ).
  6. Béatrice Keller, « Angle de la rue Buirette et de la rue Jeanne d'Arc », sur Archi Reims Déco, (consulté le ).
  7. Véronique Valette, « 36, rue Jeanne d'Arc », sur Archi Reims Déco, (consulté le ).
  8. Béatrice Keller, « 47, rue Jeanne d'Arc », sur Archi Reims Déco, (consulté le ).