Rue Galilée
8e, 16e arrts Rue Galilée
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Situation | ||
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Arrondissements | 8e 16e |
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Quartiers | Chaillot Champs-Élysées |
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Début | 53, avenue Kléber | |
Fin | 115, avenue des Champs-Élysées | |
Morphologie | ||
Longueur | 800 m | |
Largeur | 13 m | |
Historique | ||
Création | 1790 | |
Dénomination | 1867 | |
Ancien nom | Chemin de Versailles Rue du Banquet |
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Géocodification | ||
Ville de Paris | 3927 | |
DGI | 3923 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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La rue Galilée est une voie des 8e et 16e arrondissements de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Elle commence au 53 avenue Kléber et se termine au 115 avenue des Champs-Élysées. Longue de 800 mètres et large de 13 mètres, elle croise successivement l’avenue d’Iéna et l’avenue Marceau.
Elle est desservie par la ligne 6 (station Boissière) à son extrémité ouest et par la ligne 1 (station George V) à son extrémité est.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte le nom du célèbre astronome Galileo Galilei (1564-1642).
Historique
[modifier | modifier le code]La section la plus ancienne de cette rue est celle comprise entre la place des États-Unis et la rue Vernet qui est indiquée sur le plan de Verniquet de 1789 sous le nom de « chemin de Versailles » puis « rue du Banquet » de 1849 à 1852, en raison du grand banquet patriotique qui eut lieu en 1848.
Elle fut prolongée en 1853 jusqu'à l'avenue des Champs-Élysées.
La rue prend sa dénomination actuelle le , date à laquelle elle est une nouvelle fois prolongée jusqu'à l'avenue Kléber.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 6 : Aéro-Club de France.
- No 9 (angle rue de l'Amiral-Hamelin) : immeuble de cinq étages édifié en 1883 par l’architecte Henri Fivaz[1].
- No 12 : ambassade du Salvador.
- No 18 : propriété de la SCI MA Meunier dirigé par le Groupe Mabrouk, dont les propriétaires sont des proches de l'ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali[2].
- No 23 : consulat général de Grèce ; ambassade de Chypre.
- No 30 : immeuble néo-Renaissance édifié par l'architecte Paul Sédille en 1895 ; les cariatides sont sculptées par André Allar[3].
- No 58 : hôtel du marquis de Sers (en 1910)[4].
- No 61 : hôtel de M. F. Schmit (en 1910)[4].
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Plaque au no 17, en hommage au résistant Raymond Bonenfant[5], mort pour la libération de l'hôtel Majestic, pendant la Libération de Paris.
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No 23.
Références
[modifier | modifier le code]- « 9, rue Galilée », sur pss-archi.eu.
- « Les belles adresses des Ben Ali », Le Monde, 1er février 2011.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
- Félix de Rochegude, op. cit., p. 89.
- « Bonenfant, Raymond, Charles », maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.
Sources
[modifier | modifier le code]- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.