Rue Elzévir
![]() 3e arrt Rue Elzévir
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Situation | |||
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Arrondissement | 3e | ||
Quartier | Archives | ||
Début | Place de Thorigny | ||
Fin | Rue des Francs-Bourgeois | ||
Morphologie | |||
Longueur | 167 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Vers 1545 | ||
Dénomination | Décret du | ||
Ancien nom | Rue de la Culture-Sainte-Catherine Rue de Diane Rue des Trois-Pavillons |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 3228 | ||
DGI | 3196 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
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La rue Elzévir est située au cœur du quartier du Marais dans le 3e arrondissement de Paris.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Elle commence à la rue des Francs-Bourgeois pour rejoindre l'angle de la place de Thorigny et de la rue du Parc-Royal.
La rue Elzévir est desservie à proximité par la ligne
à la station Saint-Paul et par la ligne
à la station Chemin Vert, ainsi que par les lignes de bus RATP 20 29 69 76 96.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Le nom de la rue fait référence aux Elzévir, une famille d'imprimeurs et libraires hollandais du XVIe siècle.
Historique[modifier | modifier le code]
La rue est un chemin régularisé en 1545, parmi les voies créées pour desservir le lotissement de la culture Sainte-Catherine[1].
Cette voie publique fut successivement appelée « rue de la Culture-Sainte-Catherine » (1545), « rue de Diane » (1598), car Diane de Poitiers a habité l'hôtel Barbette, dont les jardins s'étendaient jusqu'à cette rue, puis « rue des Trois-Pavillons » jusqu'en 1897.
Elle est citée sous le nom de « rue des Trois pavillons » ou « rue de Diane » dans un manuscrit de 1636.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- No 5 : emplacement d'un hôtel du début du XVIIe siècle ayant appartenu successivement aux de Durier, de Souvré, Louvois, Tellier ; porte, mascaron au-dessus de la porte[2].
- Au no 8, l'hôtel de Donon abrite le musée Cognacq-Jay depuis 1990.
- Au niveau du 10, l'arrière et le jardin du Centre culturel suédois se trouvant rue Payenne.
- Le No 14, fut vraisemblablement habité[réf. nécessaire] de 1672 à 1677, par Mme de Sévigné et par sa fille Françoise de Sévigné, comtesse de Grignan[réf. nécessaire].
- La veuve du poète Scarron, future madame de Maintenon, habita la rue des Trois-Pavillons en 1668.
- Dans le domaine des mentions littéraires, Louis Ferdinand Céline dans Mort à crédit situe dans la rue l'atelier et la boutique du ciseleur Gorloge chez lequel Ferdinand Bardamu travaillera et connaîtra des déboires variés[3].
Détail du mascaron.
Notes, sources et références[modifier | modifier le code]
- Danielle Chadych, Le Marais : évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, , 637 p. (ISBN 978-2-84096-683-8), p. 427-428.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), t. 1, p. 471-472.
- Mort à crédit du volume I romans dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (ISBN 2-07-011000-1), p. 657.