Rue Confort

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rue Confort
Voir la photo.
La rue Bourgchanin, non nommée, est la rue coudée sortant du pont du Rhône.
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 45′ 35″ nord, 4° 50′ 04″ est
Ville Lyon
Quartier Bellecour
Début Rue de la République
Fin Rue Édouard-Herriot
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue Sautemouche
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Confort
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Confort

La rue Confort est une rue du 2e arrondissement de la ville de Lyon.

Description[modifier | modifier le code]

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de la rue vient d'une chapelle dédiée à Notre-Dame de Confort, située place (de) Confort, l'actuelle place des Jacobins[1]. Cette chapelle dédiée à la Vierge sous l'invocation de nostra domina confortatrix est enchâssée dans l'église des Dominicains[2].

Généralités[modifier | modifier le code]

Elle se situe entre la rue de la République et la place des Jacobins. Elle croise la rue David-Girin.

Sites particuliers[modifier | modifier le code]

La rue possède plusieurs sites remarquables. On compte parmi ceux-ci :

  • au n°10, une allée voutée mène à ce qui reste de l'ancienne cour des Archers[3] ;
  • au n°28, une maison est classée au titre des monuments historiques français.

Histoire[modifier | modifier le code]

Page de titre du Pantagruel de Rabelais édité par Claude Nourry vers 1530-1532, non loin de la rue Confort.

La rue est attestée dès 1383[4].

Rabelais, qui se fait éditer en 1532 par Claude Nourry non loin de là, fait référence à la place de Confort dans Pantagruel où il évoque les bavards de Confort : « les faineants qui s'assemblent sur la place Notre-Dame de Confort, à Lyon, pour débiter des sornettes, qu'autrefois, on nommait baves »[3].

Dans les années 1840, une salle de spectacle intitulée Gymnase lyonnais abrite des vaudevilles et des mélodrames[3].

Sous la Révolution, elle devient la rue Sautemouche, retrouvant son nom premier en 1810. En 1982, la portion orientale de la rue devient la rue Professeur-Louis-Paufique[4].

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Marseille, Laffitte Reprints, (1re éd. 1902), 500 p. (ISBN 2-7348-0062-4)
  • Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon : avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Brignais, Éditions des traboules, coll. « Mémoires de la ville », (1re éd. 1922), 412 p. (ISBN 2-911491-15-7 (édité erroné) et 2-911491-57-2, BNF 39047787)
  • Maurice Vanario et Henri Hours (dir.), Rues de Lyon à travers les siècles : (XIVe – XXIe siècles), Lyon, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 333 p. (ISBN 284147 126 8)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maynard 2003, p. 103
  2. Vachet 1982, p. 153
  3. a b et c Maynard 2003, p. 104
  4. a et b Vanario et Hours 2002, p. 87

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]