Rue Cels

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14e arrt
Rue Cels
Voir la photo.
Rue vue depuis la rue Auguste-Mie.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Montparnasse
Début 8, rue Fermat
Fin 5, rue Auguste-Mie
Morphologie
Longueur 158 m
Largeur 10 m
Géocodification
Ville de Paris 1635
DGI 1638
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Cels
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
Rue Cels

La rue Cels est une voie publique du 14e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Elle débute au 8, rue Fermat et se termine au 5, rue Auguste-Mie.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Chrysanthème de la collection du botaniste Jacques Philippe Martin Cels.

Elle porte le nom de Jacques Philippe Martin Cels (1743-1806), horticulteur dans la plaine du Petit-Montrouge depuis les années 1790, membre de l'Institut (1795), grand-père de l'ancien propriétaire du terrain sur lequel la voie a été ouverte.

L'œuvre de Jacques Philippe Martin Cels fut poursuivie par le deuxième de ses trois fils, François Cels[1], cofondateur de la Société d'horticulture (1827), victime à l'âge de 61 ans de la grande pandémie de choléra de 1832. Ce spécialiste de la culture de plantes exotiques et d'ornement, notamment de dahlias, légua à deux de ses fils son entreprise, dont le siège était installé à l'ancien numéro 55 de la chaussée du Maine (actuelle avenue du Maine), et la célèbre pépinière créée en bordure de cette même voie. L'un des deux frères dirigeants de cette entreprise (qui fut désormais connue sous le nom de Cels Frères), céda une partie de la « Grande Pépinière[2]» pour l'ouverture de la rue qui perpétue, depuis 1850, le nom de son grand-père[3].

Historique[modifier | modifier le code]

La rue Cels fut ouverte en 1850 au Petit-Montrouge, alors territoire de la comme de Montrouge. Situé côté extra-muros de la ville de Paris, non loin de l'octroi de la barrière du Maine[4], au sud du cimetière du Montparnasse, ce terrain faisait alors partie du patrimoine de la famille Cels.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Au no 7 s'ouvre une voie privée, l'impasse Cels.

Au no 24 de la rue, une plaque fixée sur la façade de l'hôtel Mistral rappelle que Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre y ont résidé « entre 1937 et 1939, puis à diverses reprises durant la guerre »[réf. nécessaire].

Les peintres Hans Hartung et Anna-Eva Bergman y ont résidé entre 1957 et 1959[5].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Biographie universelle ou dictionnaire historique contenant la nécrologie des hommes célèbres de tous les pays..., t. 1, Furne et Cie, Paris, 1838, p. 740 (voir en ligne).
  2. C'est sous le nom de « Grande Pépinière » qu'elle figure sur le plan Andriveau-Goujon de 1846 (voir le plan en ligne.)
  3. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).
  4. Cf. Liste des barrières de Paris.
  5. Drugeon F, 1957-1970, les années d'épanouissement, L'Objet d'art, Hors-série n°141, Hans Hartung, octobre 2019, p37-42