Aller au contenu

Rue Berbier-du-Mets

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

13e arrt
Rue Berbier-du-Mets
Voir la photo.
La rue vers le nord.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 13e
Quartier Croulebarbe
Début 26, rue Croulebarbe
Fin 17, boulevard Arago
Morphologie
Longueur 338 m
Largeur 15 m
Historique
Dénomination
Ancien nom Ruelle des Gobelins
Géocodification
Ville de Paris 0870
DGI 0875
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Berbier-du-Mets
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 13e arrondissement de Paris)
Rue Berbier-du-Mets
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue Berbier-du-Mets est une voie du 13e arrondissement de Paris située dans le quartier de Croulebarbe.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

Elle débute 26, rue Croulebarbe et se termine 17, boulevard Arago.

La rue Berbier-du-Mets est desservie par la ligne 7 à la station Les Gobelins.

Origine du nom

[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom du premier garde général du Mobilier de la Couronne Gédéon Berbier du Mets (1626-1709)[1].

La rue construite dans l'ancien lit de la Bièvre, portait le nom de « ruelle des Gobelins[2] » avant de prendre sa dénomination actuelle le . Elle tient son nom de Gédéon Berbier du Mets (1626-1709), qui fut le premier Intendant général du Garde-Meuble de la Couronne, ancêtre du Mobilier national dont le bâtiment qui l'abrite aujourd'hui fut construit à cet emplacement en 1936.

En 2008, un marquage au sol du cours de la Bièvre est réalisé et suit l'intégralité de la rue.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]
  • Angle no 2 rue Berbier-du-Mets, no 26 rue Croulebarbe : « immeuble plat »[3].
  • L'arrière de la manufacture des Gobelins, notamment la chapelle. Sur le mur le long de la rue, on voit une pierre gravée de l'indication « No 66 70 T 4 P » signifiant que l'entretien de la Bièvre lui incombait sur 70 toises et 4 pieds[4].
  • Nos 16 à 18 bis : immeuble construit en 1901 pour le compte d’un mégissier. Les persiennes en bois évoquent l’ancienne activité de séchage des peaux[5],[6].

Dans la littérature

[modifier | modifier le code]

Huysmans évoque la ruelle des Gobelins dans La Bièvre[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Berbier-du-Mets Gédéon
  2. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Éditions Maisonneuve & Larose, 1855, p. 262.
  3. Les immeubles plats
  4. Renaud Gagneux, Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne : promenades au fil d'une rivière disparue, Paris, Éditions Parigramme, , 156 p. (ISBN 2-84096-238-1), p. 30.
  5. Gilles-Antoine Langlois, 13e arrondissement, Parigramme, coll. « Le guide du promeneur », (ISBN 978-2-84096-194-9).
  6. Renaud Gagneux, Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne: promenades au fil d'une rivière disparue, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-238-0).
  7. « Inauguration de la Maison des sciences de la communication du CNRS », communiqué de presse du CNRS sur son site officiel.
  8. Joris-Karl Huysmans, La Bièvre et Saint-Séverin, Paris, Librairie Plon, , pages 21 à 25.