Rue Albéric-Magnard
![]() 16e arrt Rue Albéric-Magnard
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![]() La partie est de la rue, en direction de la rue Octave-Feuillet. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Muette | ||
Début | 5, rue Octave-Feuillet | ||
Fin | Finit en impasse au-delà de la rue d'Andigné | ||
Morphologie | |||
Longueur | 228 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1904 (entre la rue Octave-Feuillet et la rue de Franqueville) et 1923 | ||
Dénomination | 1927 | ||
Ancien nom | Rue Richard-Wagner Rue Albéric-Magnard-prolongée |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 0136 | ||
DGI | 0112 | ||
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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La rue Albéric-Magnard est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La rue Albéric-Magnard est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle commence au 5, rue Octave-Feuillet et finit en impasse au-delà de la rue d'Andigné.
Le quartier est desservi par la ligne
, à la station La Muette, ainsi que par les lignes de bus RATP 52 63. La gare de l'avenue Henri-Martin et la gare de Boulainvilliers de la ligne C se situent à proximité, l’une au nord et l’autre au sud.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
La rue porte le nom du compositeur de musique français Albéric Magnard (1865-1914), tué par les Allemands dans l’Oise. Primitivement nommée « rue Richard-Wagner », elle fut renommée dans le contexte de l’après-Première Guerre mondiale car le compositeur allemand Richard Wagner (1813-1883) était alors perçu comme le symbole culturel par excellence de l’ennemi.
Historique[modifier | modifier le code]
Cette voie est ouverte en 1904, sous le nom de « rue Richard-Wagner » entre la rue Octave-Feuillet et la rue de Franqueville et classée dans la voirie parisienne par un décret du avant de prendre sa dénomination actuelle par un arrêté du .
En 1923, elle est prolongée, sur l'emplacement de l'ancien parc de la Muette. Cette partie située au-delà de la rue de Franqueville dénommée « rue Albéric-Magnard-prolongée » est classée dans la voirie parisienne en prenant sa dénomination actuelle par un arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- No 3 : délégation du Chili et de l'Autriche auprès de l'OCDE[1].
- No 7 : résidence de l'ambassadeur du Népal à Paris.
- No 12 : hôtel particulier construit par l’architecte Hulot[2] en 1902, à l’angle de la rue Albéric-Magnard et de la rue de Franqueville, pour l'une des filles du comte de Franqueville. Il est acquis en 1920 par le militaire et homme d’affaires Gaston Gradis (1889-1968), époux de Georgette Deutsch de La Meurthe, fille de Henry Deutsch de la Meurthe. En 1935, après le divorce du couple, le bâtiment reste entre les mains de cette dernière. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’hôtel est occupé par un officier allemand. Il reste ensuite de longues années à l’abandon, sa propriétaire refusant de s'en séparer, et est finalement vendu après sa mort, en 1988, à une société immobilière qui le découpe en appartements[3]. L'hôtel, qui ne comptait que deux étages à l’origine[4], a été surélevé de deux étages supplémentaires et est aujourd'hui divisé en neuf appartements.
- No 18 : résidence de l'ambassadeur de Thaïlande à Paris.
- No 20 : services consulaires de l'ambassade d'Inde à Paris.
- No 23 : la délivrance du permis de construire de cette luxueuse résidence de 5 étages, en 1964, a suscité maints remous au sein du Conseil municipal[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Contacts et représentants en France », www.austria.info (consulté le 28 octobre 2017).
- Il y a une incertitude sur l’identité exacte de cet architecte. S’agit-il de Paul Hulot, né en 1876, ou de son père, Félix Hulot, né en 1832 ? Pour la petite histoire, les deux hommes, tous les deux architectes, sont le grand-père et l’arrière-grand-père de l’homme politique Nicolas Hulot. Le premier a inspiré au cinéaste Jacques Tati le célèbre personnage de « M. Hulot ».
- « La clé du mystère immobilier de la Muette », Le Monde, 10 novembre 1989.
- Sommier foncier, DQ18 1763, Archives départementales de Paris.
- « Session extraordinaire du Conseil municipal de Paris le 5 mars prochain », Le Monde, 22 février 1964.