Royal Olympic Club Flémalle

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ROC Flémalle
Logo du ROC Flémalle
Généralités
Nom complet Royal Olympic Club Flémalle
Surnoms Le ROC
Le ROCF
Le matricule 6
Les mauves
Les mauves et blanc
Les mosans
Les flémallois
Les liégeois
Noms précédents OC Flémallois (1924-1964)
Fondation 1924
Disparition 2009 (85 ans)
Couleurs Mauve et Blanc
Salle Salle André Cools
(500 places)
Championnat actuel club déménagé (voir HC Herstal)
Palmarès principal
National[1] Championnat de Belgique (11)
Coupe de Belgique (3)

Maillots

Domicile

Extérieur

Le Royal Olympic Club Flémalle ou plus communément le ROC Flémalle, anciennement OC Flémallois et ROC Flémallois, était un club belge de handball, situé à Flémalle près de Liège.

Premier Champion de Belgique, premier vainqueur de la Coupe de Belgique ainsi que premier représentant belge en Coupe d'Europe, le ROC Flémalle est le pionnier dans le monde du handball belge mais y fit également figure de grande formation.

Le ROC fut, en effet, un important club dans les années 1950, 1960 et 1970 avec un palmarès assez prestigieux, 14 titres, qui le plaça longtemps en tant que club le plus titré du Royaume, dont onze titres de Champion de Belgique et trois Coupe de Belgique.

Mais, après 85 années d'existence, 32 saisons au plus haut niveau, 7 participations en Coupe des clubs champions, le ROC Flémalle fusionne en avec le VOO HC Herstal pour des raisons économiques et sportives, le fruit de cette fusion fut le VOO HC Herstal-Flémalle ROC et deviendra en 2019, le HC Herstal, après avoir été appelé entre-temps le RHC Grâce-Hollonge (2013-2019).

Le ROC Flémalle reste encore aujourd'hui le club de handball le plus titré de la Province de Liège, de la Wallonie ainsi que de la LFH.

Histoire[modifier | modifier le code]

Compétition nombres Saisons
Coupe des clubs champions 7 1958/1959, 1959/1960, 1961/1962, 1962/1963, 1963/1964, 1965/1966, 1976/1977
Division 1 masculin 32 1957/1958, 1958/1959, 1959/1960, 1960/1961, 1961/1962, 1962/1963, 1963/1964, 1964/1965, 1965/1966, 1966/1967, 1967/1968, 1968/1969, 1969/1970, 1970/1971, 1971/1972, 1972/1973, 1973/1974, 1974/1975, 1975/1976, 1976/1977, 1977/1978, 1978/1979, 1979/1980, 1980/1981, 1981/1982, 1982/1983, 1984/1985, 1985/1986, 1989/1990, 2005/2006, 2006/2007, 2007/2008, 2008/2009
Division 1 féminin 7 1980/1981, 1982/1983, 1983/1984, 1988/1989, 1989/1990, 1991/1992, 1992/1993

1924-1956 : La création du matricule 006[modifier | modifier le code]

Dans les années 1920, le liégeois Jules Devlieger, professeur d'éducation physique, accompagnait le club de gymnastique de l'Union beynoise aux Olympiades Ouvrières de Prague, il était notamment accompagné de deux de ses amis, le flémallois Joseph Demaret et du sérésien Clément Lambinon[2],[3].

Là-bas, à Prague, Jules et ses camarades découvrirent un sport encore inexistant en Belgique, le handball qui était alors joué dehors, sur un terrain de football et à onze[4].

Tous trois ce donnèrent la tâche d'importer ce sport en Province de Liège et donc en Belgique[2].

Les premiers clubs du pays voit alors le jour en Province de Liège, Devlieger importa le handball dans le club de l'Union beynoise qui devient le deuxième sport du club, ayant depuis le statut de club omnisports. Demaret fonda, quant à lui, l'Unie de Liège, le H.Villers 59 et l'OC Flémallois[5], l'OFC qui fut fondé en 1924.

Et peu à peu de jeunes joueurs de la région commencèrent à pratiquer ce sport tels que Jean Mossoux et Lido Agnelli qui s'affilie tous deux en 1949[6],[7] ou encore Richard Lespagnard en 1950[6].

Le club s'installa derrière la Maison du peuple de Flémalle où se trouvait jadis un terrain de football et où l'on trouve aujourd'hui un parking[7].

1957-1966 : Flémalle au sommet du handball belge[modifier | modifier le code]

Au début des années 1960, l'Olympic Club Flémallois fut connu comme le meilleur club du pays à une époque où les compétitions officielles voient le jour en Belgique comme en Europe.

Emmené par Richard Lespagnard, Lido Agnelli, Marcel Dewar ou encore le capitaine Jean Mossoux, l'OC Flémallois rafle tous les sacres nationaux.

La première édition du championnat de Belgique se jouait à onze et Flémalle s'engagea dans cette nouvelles compétitions organisé par l'UBH et à l'issue de cette première édition l'OC Flémallois, invaincu, est champion de Belgique[8] et décrocha alors le premier ticket européen pour un club belge.

La deuxième édition du championnat de Belgique[8] se jouait à sept[3].

Dès lors, l'OCF s'accoutuma directement avec ce handball plus moderne et évolua dans le parcs communal, derrière le château de la Petite Flémal' dans la commune de Flémalle-Haute où se trouve actuellement l'école communale du Parcs[7].

En plus d’être situé non loin de la maison communale, le terrain se situait à quelques mètres de la caserne de pompiers, de nombreux joueurs furent donc pompiers et pratiquait le handball pour garder une condition physique acceptable tels que le capitaine l'époque, Jean Mossoux[7].

Mais ce changement ne dérangea pas Flémalle qui resta toujours invaincu[3] et donc renouvela son titre[8],[3].

Alors que, lors de cette même saison 1958/1959, l'OCF participa à la Coupe des clubs champions de 1958-1959 mais Flémalle est éliminé au premier tour par les Français du ASPOM Bordeaux, 11 à 10 après 20 minutes de prolongation[3].

La saison d'après, soit la saison 1959/1960, l'OCF réalisa le doublé[8] puisqu'en plus de remporter pour la troisième fois le championnat[3], il décrocha la première édition de la Coupe de Belgique[3]. Alors qu'en Coupe des clubs champions, le club se fait éliminer par les Portugais du FC Porto 21 à 11 lors du premier tour pour sa deuxième prestation européenne.

La saison suivante, l'OCF réalisa une nouvelle fois le doublé[8],[3] mais ne participa pas à la Coupe d'Europe puisqu'elle n'eut pas lieu à cause du mondiale de 1961.

Lors de la saison 1961/1962, les mauves et blanc réalisèrent pour la troisième fois consécutive le doublé, ils participèrent également une nouvelle fois en Coupe des clubs champions, un parcours où l'OC Flémallois rencontra le futur champion d'Europe, le Frisch Auf Göppingen et concéda dès lors à une lourde défaite de 34 à 7.

À l'issue de la saison 1962/1963, l'OC Flémallois remporta de nouveau le championnat[8],[3] mais pas la Coupe de Belgique[3] puisque celle-ci ne fut pas organisé car elle ne suscitait pas un grand intérêt au sein des clubs malgré les efforts du Journal "Les Sports", l'organisateur des trois premières éditions, pour la rendre plus attrayante[3]. En Coupe des clubs champions, Flémalle connut sa première victoire, face aux luxembourgeois du HB Dudelange, battu 17 à 11 lors du premier tour et grâce à cette victoire, l'OC Flémallois se qualifia au deuxième tour mais se vit prendre une lourde défaite de 40 à 14 face au tenant du titre, le Frisch Auf Göppingen, club rencontré la saison passée.

Tout comme la saison précédente, le club remporta de nouveau le championnat lors de cette saison 1963/1964[8],[3] mais dû dire adieu à son statut d'invincibilité[3] en championnat puisqu'après 115 matchs qui se sont avérés victorieux, l'OCF concéda à un partage face à l'Unif, 13 à 13[3]. Cette même saison, le club ne participa pas à la Coupe d'Europe à cause du mondiale de 1964.

En 1964, l'Olympic Club Flémallois acquiert le statut honorifique de société royale et donc changea son nom, et devient le Royal Olympic Club Flémalle.

Lors de la saison 1964/1965, Flémalle est pour la huitième fois champion de Belgique[8],[3] mais lors de cette saison, l'OCF concéda à sa première défaite, face au CH Schaerbeek Brussels 12 à 9 ce qui prouva que le championnat devenait de plus en plus compétitif. Sur le plan international, le club concéda là aussi une défaite face aux suisses du Grasshopper Club Zurich, 9 à 27 lors de son sixième parcours en Coupe des clubs champions,

La saison suivante, 1965/1966, le club participa à nouveau à la Coupe des clubs champions où il fut confronté aux autrichiens du SK Rapid Vienne qui battu le ROC Flémalle lors du premier tour mais si Flémalle sort c'est avec la manière car il épata aussi bien la presse belge qu'autrichienne puisque celle-ci fut littéralement impressionné par le gardien du ROC, le Belgo-Italien, Lido Agnelli et son « saut de la panthère blanche ».

Mais en championnat c'est une tout autre affaire étant donné que Flémalle n'est pas certain de conserver son titre car le club doit jouer un test match face au CH Schaerbeek Brussels.

Si Flémalle gagnait, il gardait son titre de champion sinon, c'est Schaerbeek qui remportait le championnat[3].

Dans ce contexte, le ROC ne put se permettre de perdre le match le plus capitale de la saison et à une semaine du match, l'équipe décida de participer au tournoi international d'Eupen.

Lors de ce tournoi, le ROC Flémallois affronta entre autres, les luxembourgeois du HB Eschois Fola, mais lors de cette rencontre, l'international belge de Flémalle, Richard Lespagnard s'écroula lors du match et décéda sur le terrain du TSV Eupen 1889[3],[6] et ainsi s'éteint prématurément à l'âge de 34 ans.

Les joueurs choqués demandent à l'UBH de remettre le test match qui doit avoir lieu à Mont-sur-Marchienne dans une semaine, mais ceux-ci refusent et décerne le titre de champion de Belgique par forfait au CH Schaerbeek Brussels alors que pendant ce temps, les membres du ROC Flémalle enterre l'une des stars du club et du handball belge.

En effet, Richard fut deux fois élus par un jury sportif , meilleur handballeur de Belgique en 1959 et en 1961[3],[6].

1967-1977 : Une seconde génération dorée[modifier | modifier le code]

Après cet épisode plus que choquant pour le club de la banlieue liégeoise, la saison 1966/1967 s’avérera des plus difficile puisque le champion de Belgique de cette édition fut le Progrès HC Seraing[8],[3], un des plus grands rivaux du ROC, en raison de leur proximité.

Alors que cette même saison Marcel Dewar fut transféré au Progrès, Marcel fut élu deux fois meilleur handballeur de l'année en 1960[3] et également en 1969[3] mais là avec le club de Seraing.

La saison qui suivit le titre de Seraing, le ROC Flémalle retrouva des couleurs car il se trouva en position de retrouver son titre de champion de Belgique, pour ce faire, il dut affronter en test match le club anversois du KV Sasja HC Hoboken qui fut lui aussi en position de prétendre au titre[3] .

Le sort des deux équipes fut fixé lors de la dernière journée de la compétition puisqu'une des affiches de cette dernière journée était la rencontre KV Sasja HC-ROC Flémalle [3], une rencontre joué à Wilrijk, autrement dit sur le terrain du Sasja, malheureusement pour le ROC, il ne fit pas le poids car devant un public d'anversois déchaîné, Flémalle s'incline 20 à 7[3].

La saison suivante, soit 1968/1969, le ROC Flémalle réussit à remporter pour la neuvième fois le championnat de Belgique[8],[3], grâce à ce nouveau titre de champion[8], le club put surmonter une première régression due sans doute à la mort de Richard Lespagnard mais aussi à une génération devenu peut-être trop âgé.

C'est alors que de nouveau joueurs firent peu à peu leur apparition tels que Franco Girotto, Bertino Dececco, André Maes, Marcel Agnarelli, Angelo Bettoli ou encore Sesto Vandelli, c'est également, cette année 1969 qu'eut lieu le jubilé de Lido Agnelli.

Considéré comme le gardien historique du ROC Flémalle, Lido joua 500 matches, dont 141 matches d'affilée sans défaite dans les buts flémallois et durant ses 15 années il fut unanimement reconnu comme le meilleur gardien en Belgique[7].

C'est alors que la nouvelle génération remporta le dixième titre[8] du ROC lors de la saison 1969/1970[3], une saison qui dû voir Flémalle aller en Coupe d'Europe mais à cause d'un manque d'organisation de l'UBH[3], il n'y eut pas de campagne européenne pour le club car la fédération a oublié d'inscrire le ROC Flémalle pour la Coupe des clubs champions, apprenant cette nouvelle le comité du ROC était furieux ainsi que Dieudonné Lecocq, le président du club à l'époque[3].

Malgré cela, le ROC participa tout de même à la Coupe des clubs champions lors de la saison 1970/1971 où les champions de Belgique affrontèrent les champions d'Espagne, les catalans du BM Granollers mais se vit prendre une défaite, avec un 28 à 11 à Granollers et un 11 à 23 à Flémalle, le club se fit éliminer sur un total de 51 à 22 lors du premier tour, une saison qui ne vit pas le ROC remporter à nouveau le titre de champions.

Lors des saisons suivantes, le ROC Flémalle ne brilla pas, de plus les clubs liégeois ne s'adaptent pas à un handball plus moderne puisqu'il se joue de plus en plus en salle, c'est ainsi que le ROCF inaugura sa nouvelle salle en 1973, le Hall omnisports André Cools en l'honneur d'André Cools, le bourgmestre de l'époque qui fut également handballeur au ROC Flémalle.

C'est dans les années 1970 que les anciens du club décidèrent de fonder un club de leur côté qu'il nommeront Trixhes Olympic Club Flémalle, soit le TOC Flémalle qui fut champion en Promotion.

Lors de la saison 1975/1976, le ROC remporta pour la onzième fois le championnat de Belgique[8],[3], synonyme d'une huitième campagne européenne.

Une campagne menée durant la saison 1976/1977, où les joueurs du ROC Flémalle rencontrèrent le club luxembourgeois du HB Dudelange, face à cette équipe que Flémalle avait battu 14 ans plus tôt, le ROC concéda malgré cela à une défaite, avec pourtant un 18 à 18 à Flémalle, le club ne put rien à Dudelange, défait 16 à 19 et fut donc éliminé sur un total de 24 à 27 une nouvelle fois lors du premier tour.

1978-1999 : Peu à peu la descente aux enfers[modifier | modifier le code]

Par la suite, le ROC Flémalle ne remporta plus rien lors des saisons qui suivirent et se voit même descendre dans le classement au point de se faire reléguer lors de la saison 1979-1980 en division 2[3] alors qu'à l'issue de la saison 1981/1982, le club réussit à rejoindre l'élite du handball belge[3]

Mais quand le club retrouva cette élite lors de la saison 1982/1983, le ROC doit dire adieu à une autre de ses stars, Jean Mossoux qui décéda tragiquement le à l'âge de 54 ans, lors d'une chute mortelle dans une carrière de Flémalle, alors qu'il effectuait son travail de pompier en tentant de secourir des imprudents[6] .

C'est la deuxième personnalité du ROC Flémalle qui décéda tragiquement, Jean Mossoux fut l'un des hommes forts du club, dont il était le fier capitaine, ainsi que du handball belge puisqu'il fut élu six fois meilleur handballeur de Belgique[3] par un jury sportif en 1962[3], 1963[3], 1964[3], 1965[3], 1967[3] et est encore aujourd'hui le handballeur le plus récompensé de cette distinction[3].

Perdre une autre personnalité flémalloise du jeux à sept, n'aida surement pas le ROC Flémalle qui se vit à nouveau relégué lors de la saison 1982/1983[3] mais réussit une nouvelle fois à refaire l'aller retour et resta en division 1 pendant deux saisons avant de se refaire reléguer [3].

Alors entraîné par Franco Girotto, le ROC termina troisième de la division 2 lors de la saison 1986/1987 et donc ne retrouva pas l'élite[9].

Franco partant à la rescousse du KTSV Eupen 1889, le ROC change dès lors d’entraîneur et opte pour Thierry Herbillon mais le club n'arriva toujours pas à accéder à l'élite ce qui ne fut pas le cas de Thierry Herbillon qui partit entraîner le HC Herstal, formation de division 1.

C'est alors que Jean-Luc Dessart devient entraîneur du ROC mais sous sa houlette, les mauves et blancs se retrouvèrent même à la dernière place qu'ils partageaient avec Charleroi, finalement Franco Girotto revient en tant qu’entraîneur et les résultats modifièrent très clairement au point que le club réussit à résorber son retard en remportant huit matchs, soit 16 points et ainsi accéda à des Play-offs où le ROC Flémalle remporta tous ses matchs, mis à part deux partages contre Eynatten et Montegnée, et ainsi remporta son premier titre de Champion de Belgique de division 2 avec une génération composée entre autres de Patrick Potschalkine, Wildriane ou encore Vergnagnini[9].

Les années 1990[modifier | modifier le code]

Mais dorénavant, cette époque où le ROC Flémalle avait le statut de favori en division 2 et d'outsiders en division 1 est révolue.

Et ce fut la descente aux enfers durant les années 1990 qui fut donc la période la plus noire du matricule 006 puisqu'il se retrouva même en D1 LFH, soit la division 3.

Cependant, on peut mentionner qu'au début des années 1990, le Fémina Liège[3], soit le club de handball féminin de Flémalle est absorbé par le Royal Olympic Club Flémalle, le matricule 006.

Ainsi, le ROC Flémalle possédait dorénavant une section féminine qui évoluait en division 1 lors des saisons 1991/1992[3] et 1992/1993[3] mais fut relégué depuis jusqu'à se retrouver en D1 LFH (division 3).

2000-2009 : Retrouvailles avec la D1 et déménagement[modifier | modifier le code]

C'est alors que le ROC fit appel au service de Thierry Herbillon, ancien joueur du club, il réussit à faire monter le ROC Flémalle en division 2 puis en division 1 en 2005 grâce à un refus de montée du HC Maasmechelen 65, le club mosan retrouva enfin l'élite du handball belge après quinze ans d’absence[3].

Le ROC monta ainsi avec la génération du moment avec des Thomas Cauwenberghs, Loic Cauwenberghs, Davor Peric ou encore Dino Thiam mais est loin d'être le favori comme lors des années 1960 dans un championnat dominé par l'Initia HC Hasselt, le KV Sasja HC Hoboken ou encore le United HC Tongeren, le but du club fut tout d'abord de rester dans cette élite puis de se qualifier pour les Play-offs[3].

Lors de la saison 2005/2006, Flémalle arriva à ne pas se faire reléguer tout comme lors de la saison 2006/2007 où le club termine sixième, ne se qualifiant pas pour les Play-offs[10].

À l'issue de la saison 2007/2008, le club était à deux doigts de se qualifier pour les Play-offs mais termina septième, à deux points du HC Atomix[11] et si le Flémalle n'arriva pas à concrétiser ses objectifs, il put se consoler grâce à une qualification en finale de la Coupe de Belgique, une finale qui bien qu'elle fût en quelque sorte à domicile pour le ROC Flémalle puisqu'elle se déroulait au Country Hall Ethias Liège, ne vit pas les mosans remporter le match face au anversois du KV Sasja HC Hoboken, défait 32 à 22.

À trois point du HCA Lommel, lors de la saison 2008/2009, le ROC réédita sa place de septième, soit encore une fois aux portes des play-offs[12].

Alors qu'en mai 2009, le président du ROC, Gilbert Van Bouchaute décida avec le reste de la direction du club de fusionner avec le VOO HC Herstal[13], club situé dans la ville de Herstal, de l'autre côté de l’agglomération liégeoise, ce club évoluait alors en division 2, cette fusion eut lieu car le ROC Flémalle était confronté à de graves problèmes économiques mais avait des joueurs d'expérience pour évoluer en division 1 alors lors que le VOO HC Herstal avait l'argent et pouvait ainsi accueillir un club de division 1 dans sa ville.

Cette nouvelle arriva comme une bombe, au sein des supporteurs, des jeunes, des dames et des anciens joueurs du matricule 006 puisque le club ainsi fusionné fut renommé VOO HC Herstal-Flémalle ROC, il prit les titres du ROC Flémalle ainsi que son matricule, le 006 et évolua alors au Hall Omnisports "La Préalle" à Herstal[14], les hommes tout comme les dames mais le club du VOO HC Herstal n'ayant pas d'équipe féminine, les dames du défunt ROC Flémalle auraient dû se déplacer jusqu'à Herstal pour y évoluer mais avec des joueuses amateurs, il n'y eut pas beaucoup de personnes aux entraînement, à cause du trajet alors la section féminine fut tout simplement supprimée.

Tandis que les sections de jeunes de l'ex ROC Flémalle auraient dû continuer à évoluer au Hall omnisports André Cools et les sections de jeunes du VOO HC Herstal auraient dû faire de même mais au Hall Omnisports "La Préalle", finalement ces sections ont trouvé le même chemin que la section féminine, la direction n'ayant pas respecté ses promesses[15].

Postérité[modifier | modifier le code]

Les conséquences de cette fusion furent le départ de nombreux jeunes et dames dans des clubs de la région, tels qu'au Jeunesse Jemeppe, au HC Renaissance Montegnée ou encore au HC Grâce-Hollogne. Mais Flémalle, cette commune qui avait porté l'un des meilleurs clubs du pays, dans les années 1960, se retrouvait toujours sans club de handball jusqu'en 2010 où les anciens du ROC, qui avaient autrefois portés haut les couleurs du club, décidèrent de ramener le handball à Flémalle[14].

Ainsi, Franco Girotto crée le Handball Club Flémalle, soit le matricule 599 avec pour but de recréer dans l'identité et sur les cendres, l'ancien ROC Flémalle[14] .

Le club fut rebaptisé en 2012, ROC Flémalle mais sous certaines conditions imposées par la LFH, l'une étant que le R dans l'acronyme ROC ne signifia pas Royal car en Belgique, il faut attendre 50 ans pour que le club soit dénommé Royal la deuxième étant que le nom fait trop référence au VOO HC Herstal-Flémalle ROC (soit le matricule 006), ainsi le club doit afficher son numéro de matricule dans son nouveau nom, le club est alors nommé Racing Olympic Club Flémalle Matricule 599 ou ROC Flémalle Mat.599.

En 2013, le VOO HC Herstal-Flémalle ROC est relégué en Division 2, au bord de la faillite, absorbe les équipes de jeunes du HC Grâce-Hollogne, et ce, afin d'espérer avoir un avenir dans le handball belge, le club change alors de nom VOO RHC Grâce-Hollogne/Ans.

Mais, le HC Grâce-Hollogne, le matricule 585 ne disparut pas puisque la direction du club décida de vendre son matricule au HC Trooz, le matricule 603, fondé en 2012.

La nouvelle direction du matricule 585, décida de rester à Trooz mais aussi à Herstal où comme à Flémalle trois ans plus tôt, le passage du matricule 006 a laissé un très grand vide, c'est pour cela que le club se nomma HC Herstal/Trooz et peut compter sur d'anciennes gloires telles que l'ancien joueur du ROC, Jean-Marc Casini.

Les dames[modifier | modifier le code]

Le handball féminin était déjà présent dans les années 1950[16] à Flémalle mais la première équipe féminine jouant dans une compétition officielle apparut en 1980, les dames jouant à Flémalle décidèrent de fonder leur première équipe, le ROC Flémalle, soit la même nom que l'équipe masculine mise à part que le "R" de ROC est Racing et non pas Royal car le club féminin à moins de 50 ans.

En division 1, Flémalle est considéré comme étant un outsider et se fait plusieurs fois reléguer en division 2, en 1981, en 1984 et en 1990, le club se renomma Fémina Liège puis en 1991, le club décida de disparaître pour se faire absorber par le Royal Olympic Club Flémalle et devenir la section féminine du prestigieux matricule 006.

Historique[modifier | modifier le code]

Surnoms et ancien noms[modifier | modifier le code]

Anciens noms[modifier | modifier le code]

  • 1924-1964: Olympic Club Flémallois
  • 1964-2009: Royal Olympic Club Flémalle

Surnoms[modifier | modifier le code]

  • Le ROC
  • Le ROCF
  • Le matricule 6
  • Les mauves
  • Les mauves et blancs
  • Les mosans
  • L'OCF (ancien surnom)

Autres[modifier | modifier le code]

  • Trixhes Olympic Club Flémalle
  • Fémina Liège

Parcours[modifier | modifier le code]

Saison Niveau Division Rang Coupe Europe*
Olympic Club Flémallois (OC Flémallois)
1957-1958 1 Division 1 Champion Vainqueur -
1958-1959 1 Division 1 Champion Vainqueur 1er tour
1959-1960 1 Division 1 Champion Vainqueur 1er tour
1960-1961 1 Division 1 Champion ? 2e tour
1961-1962 1 Division 1 Champion ? -
1962-1963 1 Division 1 Champion ? 1er tour
1963-1964 1 Division 1 Champion ? -
Royal Olympic Club Flémalle (ROC Flémalle)
1964-1965 1 Division 1 Champion ? -
1965-1966 1 Division 1 2 ? -
1966-1967 1 Division 1 3 ? -
1967-1968 1 Division 1 2 ? -
1968-1969 1 Division 1 Champion ? -
1969-1970 1 Division 1 Champion ? -
1970-1971 1 Division 1 3 ? 1er tour
1971-1972 1 Division 1 ? ? -
1972-1973 1 Division 1 4e/5e/6e ? -
1973-1974 1 Division 1 2 ? -
1974-1975 1 Division 1 3 ? -
1975-1976 1 Division 1 Champion ? -
1976-1977 1 Division 1 2 ? 1er tour
1977-1978 1 Division 1 8 ? -
1978-1979 1 Division 1 9 ? -
1979-1980 1 Division 1 ? ? -
1980-1981 2 Division 2 ? ? -
1981-1982 2 Division 2 ? ? -
1982-1983 2 Division 1 11e ? -
1983-1984 2 Division 2 ? ? -
1984-1985 1 Division 1 8e/9e ? -
1984-1985 1 Division 1 ? ? -
1985-1986 1 Division 1 ? ? -
1986-1987 2 Division 2 ? ? -
1987-1988 2 Division 2 ? ? -
1988-1989 2 Division 2 1er ? -
1989-1990 1 Division 1 10e ? -
1990-1991 2 Division 2 ? ? -
1991-1992 ? ? ? -
1992-1993 ? ? ? -
1993-1994 ? ? ? -
1994-1995 ? ? ? -
1995-1996 ? ? ? -
1996-1997 ? ? ? -
1997-1998 ? ? ? -
1998-1999 ? ? ? -
1999-2000 ? ? ? -
2000-2001 4 Division 3 6e -
2001-2002 4 Division 3 7e -
2002-2003 4 Division 3 Champion -
2003-2004 3 Division 2 Champion -
2004-2005 2 Division 1 3e ? -
2005-2006 1 Division d'Honneur 7e ? -
2006-2007 1 Division d'Honneur 7e ? -
2007-2008 1 Division d'Honneur 8e ? -
2008-2009 1 Division d'Honneur 7e ? -

Campagnes européennes[modifier | modifier le code]

Saisons Compétitions Tours Club Aller Totale Retour Club
1958-1959 Coupe des clubs champions Premier tour OC Flémallois - 10-11 - ASPOM Bordeaux
1959-1960 Coupe des clubs champions Premier tour FC Porto - 21-11 - OC Flémallois
1961-1962 Coupe des clubs champions Deuxième tour Frisch Auf Göppingen - 34-7 - OC Flémallois
1962-1963 Coupe des clubs champions Premier tour OC Flémallois - 17-11 - HB Dudelange
1962-1963 Coupe des clubs champions Deuxième tour Frisch Auf Göppingen - 40-14 - OC Flémallois
1963-1964 Coupe des clubs champions Premier tour OC Flémallois - 9-27 - Grasshopper Club Zurich
1965-1966 Coupe des clubs champions Premier tour SK Rapid Vienne 16-10 ?-? ?-? OC Flémallois
1976-1977 Coupe des clubs champions Premier tour ROC Flémallois 18-18 24-27 16-19 HB Dudelange

Clubs rencontrés[modifier | modifier le code]

Records personnels[modifier | modifier le code]

Le ROC Flémalle:

  • évolua 32 saisons en division 1.
  • fut huit fois champion d'affilée.
  • remporta la seule édition du championnat de Belgique de handball à onze.
  • joua 115 matchs d'affilée sans défaite, ni partage.
  • joua 137 matchs d'affilée sans défaite.
  • remporta onze fois le championnat.
  • fut trois fois vainqueur de la coupe de Belgique.
  • joua dix matchs en Coupe d'Europe.
  • remporta un match en Coupe d'Europe.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule les performances du Royal Olympic Club Flémalle dans les diverses compétitions belges et européennes.

Palmarès du Royal Olympic Club Flémalle
Compétitions internationales Compétitions nationales
  • Championnat de Belgique (11)
    • Premier : 1957-1958, 1958-1959, 1959-1960, 1960-1961, 1961-1962, 1962-1963, 1963-1964, 1964-1965, 1968-1969, 1969-1970, 1975-1976
  • Coupe de Belgique (3)
    • Vainqueur : 1960, 1961, 1962
  • Mérite Sportif Liégeois (1)
    • 1962

Trophées individuels[modifier | modifier le code]

Trophées individuels des joueurs du Royal Olympic Club Flémalle[18]

Handballeur de l'année

Personnalité liée au club[modifier | modifier le code]

Président[modifier | modifier le code]

Secrétaire[modifier | modifier le code]

Entraîneur[modifier | modifier le code]

Joueur[modifier | modifier le code]

Maillot[modifier | modifier le code]

Les couleurs du ROC Flémalle sont le mauve et le blanc en raison que le club évolue à Flémalle-Haute.

Évolution du maillot flémallois

avant 1957

1960-1961

1961-1963

1964-1973

1973-1974

1975-1978

1979-1983

1979-1983 extérieur

1983-1984

1984-1985

1985-1988

1988-1989

2007-2008

2007-2008 extérieur

2008-2009

2008-2009 extérieur

Rivalités[modifier | modifier le code]

Progrès HC Seraing[modifier | modifier le code]

Fondé en 1958, le Progrès HC Seraing intégra l'élite du handball belge en 1961.

Parmi les clubs liégeois en élite, Seraing était le plus proche de Flémalle et c'est cette très proche géolocalisation qui est la principale raison de cette rivalité qualifiée dès lors de derby, car malgré la proximité des clubs, ceux-ci doivent essayer de garder supporteurs et joueurs.

Lors du début des années 1960, Flémalle est au-dessus de Seraing remportant tous ses matchs et huit titres d'affilée et trois coupes mais le championnat devient au milieu des années 1960 plus compétitif si bien que le PHC Seraing en profite et devient même champion de Belgique en 1967.

Mais le ROC revient en force remportant trois autres titres nationaux en 1969, 1970 et 1976.

Quant à Seraing, il remporta un nouveau sacre de champion en 1977 ainsi que deux Coupe en 1975 et 1976.

Par la suite les deux clubs se font tous deux relégués en division 2 dans les années 1980 où le PHC Seraing fusionnera avec la Renaissance Montegnée pour remonter en division 1, ce qu'il réussit pendant deux saisons sous le nom de Renaissance Progrès Seraing Montegnée ou RPSM mais la descente sera fatale au club qui se renomma par la suite seulement Renaissance Montegnée.

Jeunesse Jemeppe[modifier | modifier le code]

Alors que Flémalle se fait dans les années 1980 relégué, il commença à rencontrer le club de la Jeunesse Jemeppe en division 2 et même en division 1 lorsque les deux clubs remonte en 1989/1990[20].

Ce fut le gros derby de ROC jusqu'à sa disparition en 2009.

Union beynoise[modifier | modifier le code]

L'Union beynoise (matricule 3) fut une rivalité particulière car les deux clubs sont considérés comme les plus vieux de Belgique, avec le KTSV Eupen 1889 (matricule 5)

Infrastructures[modifier | modifier le code]

  • Terrain de football: Entre 1924 et 1958, le club jouait au handball à onze, un sport qui était pratiqué sur le terrain de football, situé derrière la maison du peuple de Flémalle, aujourd'hui le terrain n'existe plus, il fut remplacé par un parking.
  • Terrain du parc communal: Entre 1958 et 1973, le club jouait sur le terrain du parc communal, un terrain en béton où les handballeurs jouait au handball à sept.
  • Salle André Cools: Entre 1973 et 2009, la Salle André Cools fut le repère du ROC Flémalle, une salle qui possède une capacité de 500 places.

Galerie photo[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. a et b « handball », sur www.ds2a.ch (consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar et as [PDF](nl) « Histoire du handball belge », sur Site officiel de la HBC Dendermonde, (consulté le )
  4. « Ce lundi, l’Old Club souffle ses 90 bougies », sur Site officiel de l'Union beynoise, ? (consulté le )
  5. « KBR Catalogues- Le Soir édition du 25 octobre 1959 », sur https://www.belgicapress.be/, (consulté le )
  6. a b c d et e « Tournoi du souvenir », sur Site officiel du ROC Flémalle Mat.599, (consulté le )
  7. a b c d et e « Roc Flémalle », sur facebook.com (consulté le ).
  8. a b c d e f g h i j k l et m [PDF]« Parmarès du ROC Flémalle », sur Les-sports.info, (consulté le )
  9. a b c et d « Flémalle en Division 1 », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le )
  10. [PDF]« Saison 2006/2007 », sur Les-sports.info, (consulté le )
  11. [PDF]« Saison 2007/2008 », sur Les-sports.info, (consulté le )
  12. [PDF]« Saison 2008/2009 », sur Les-sports.info, (consulté le )
  13. [PDF]« Présentation du VOO HC Herstal-Flémalle ROC », sur Site du RTC TELE LIEGE, (consulté le )
  14. a b et c [PDF]« Histoire du ROC Flémalle Mat.599 », sur Site du ROC Flémalle Mat.599, (consulté le )
  15. « Inside Sport, Equinoxe FM 100.1 (Tag handball) », sur insidesportequinoxefm.wordpress.com, (consulté le )
  16. « Roc Flémalle », sur facebook.com (consulté le ).
  17. http://www.grenzecho.net/epaper/grenzecho/1966/04/13.pdf
  18. name="50 jaar Handbalfederatie"
  19. « Roc Flémalle », sur facebook.com (consulté le ).
  20. « UN DERBY A COUTEAUX TIRES ! », sur http://archives.lesoir.be, (consulté le )

Liens[modifier | modifier le code]