Route nationale 202

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Cet article concerne la route nationale 202 en France. Pour la nationale 202 belge, voir N202. Pour les autres significations, voir Route 202.

Route nationale 202
Cartouche de la route
Image illustrative de l’article Route nationale 202
La Roche-Percée, après le hameau de Rouaine, dans la traversée des gorges de la Galange (commune d'Annot).
Carte de la route.
Carte de la N 202 entre Nice et Barrême.
Historique
Déclassement
  • D 6202 (Alpes-Maritimes)
  • D 4202 (Alpes-de-Haute-Provence entre limite 06/04 et Saint-Benoît)
Caractéristiques
Longueur 114 km
Direction sud-est/nord-ouest
Extrémité sud-est A8 E 80 M 6007 M 6098 à Nice, Aéroport
Intersections

Avant déclassement :
M 2210 à Colomars
M 901 au Pont Charles-Albert
M 2565 à Plan du Var
M 2205
D 2211A à Puget-Théniers
D 911 à Entrevaux
D 4202 à Saint-Benoît
Tracé actuel :
D 908 près d'Annot
D 955 à Saint-Julien-du-Verdon
D 955 à Saint-André-les-Alpes

Extrémité nord-ouest N 85 D 4085 à Barrême
Réseau Route nationale partiellement déclassée
Territoire traversé
1 région Provence-Alpes-Côte d'Azur
2 départements Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence
Villes principales Nice, Puget-Théniers, Entrevaux, Annot
Exploitation
Gestionnaire
Notes
Tracé après réforme de 1972
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La route nationale 202, ou RN 202, est une route nationale française ayant connu plusieurs itinéraires, d'abord en reliant la Côte d'Azur aux Alpes du Nord via plusieurs cols de plus de 2 000 m d'altitude, puis en se dirigeant vers Digne-les-Bains. En 2022, elle relie le pont de Gueydan, commune de Saint-Benoît, à la route nationale 85 à Barrême, deux communes des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Histoire[modifier | modifier le code]

Route nationale 202 sur son parcours dédoublé.
Entre Entrevaux et Annot.
Ouvrages des Éléphants (ponts-bâches) en amont d'Entrevaux.

Avant 1975, son tracé fut transalpin : partant de Nice, elle passait par le col de la Cayolle et Barcelonnette puis faisait tronc commun avec la RD 900 jusqu'à Jausiers. Elle remontait vers le nord par le col de Vars, Guillestre et Briançon, se fondait avec la RN 91 jusqu'au col du Lautaret avant de gravir le col du Galibier et de plonger dans la vallée de la Maurienne au sud de la Savoie.

Elle poursuivait son itinéraire par Modane (en se mêlant à la RN 6), le col de l'Iseran, Val-d'Isère et Bourg-Saint-Maurice. Elle était interrompue au nord du département en plein massif montagneux avant de reprendre son trajet en Haute-Savoie aux Contamines-Montjoie pour rejoindre Saint-Gervais-les-Bains.

Le tronçon final passait par Cluses, Morzine et se terminait à Thonon-les-Bains.

La RN 202 est en grande partie déclassée RD 902, sauf entre Saint-Benoît et le col de la Cayolle où elle est devenue RD 2202.

Le nouveau tracé de la RN 202 débute à Nice à l'endroit du côté droit de l'aéroport et se termine à Barrême dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le décret du conserve le tronçon situé « entre la route nationale 85 et la route départementale 902 », au titre de la liaison de Grenoble à la vallée du Var[1]. Le tronçon non concerné par ce maintien est transféré aux départements (RD 6202 dans les Alpes-Maritimes et RD 4202 dans les Alpes-de-Haute-Provence). La D 6202 se situant dans le territoire de la métropole de Nice est renommée M 6202.

Tracé de Nice à Barrême[modifier | modifier le code]

Tracé juste avant le déclassement[modifier | modifier le code]

Les communes traversées sont (depuis Nice) :

Doublements du tracé[modifier | modifier le code]

Dans les Alpes-Maritimes, un premier projet de dédoublement dans les gorges du défilé du Chaudan (connu sous le nom RN 1202 puis rétrocédé au département sous le nom RD 6102) entre les communes de Malaussène et La Roquette-sur-Var ouvert à la circulation en 1991[2].

Cette route métropolitaine traverse le Défilé du Chaudan.

Un second projet ayant pour but le doublement de la route (connu sous le nom RN 202bis) a été déclaré d'utilité publique par décret du puis prorogé le . Le projet portait sur un doublement de la RN 202 entre le quartier de Saint-Isidore à Nice et le Pont-Charles Albert (entre les communes de Gilette et de La Roquette-sur-Var)[3]. Cette dernière a été ouverte à la circulation en pour la section comprise entre Nice-Saint-Isidore et le Pont de la Manda (commune de Carros)[4].

Ancien tracé[modifier | modifier le code]

Ancien tracé
Historique
Déclassement D 902 & D 2202
Caractéristiques
Direction sud / nord
Extrémité sud Nice
Intersections

D 2210 à Colomars
D 2565 à Utelle (Plan du Var)
D 2205 à Malaussène
D 2211A à Puget-Théniers
D 911 à Entrevaux
N 202 à Saint-Benoît
D 908 à Uvernet-Fours
D 900 à Barcelonnette
D 900 à La Condamine-Châtelard
D 902A à Guillestre
D 947 à Château-Ville-Vieille
N 94 à Briançon
D 1091 au col du Lautaret
D 1006 à Saint-Michel-de-Maurienne
D 1006 à Lanslebourg-Mont-Cenis
D 1090 à Séez
N 90 à Bourg-Saint-Maurice

D 909 à Saint-Gervais-les-Bains
D 1205 à Cluses
D 907 à Taninges

Extrémité nord Thonon-les-Bains
Territoire traversé
2 régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Auvergne-Rhône-Alpes
5 départements Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Savoie, Haute-Savoie
Notes
Tracé avant réforme de 1972
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Plaque N202 au col de la Cayolle
Col de Vars, monument pour la restauration de la route en 1891.
D902 au Col du Galibier.
D902 et route des Grandes Alpes à Bourg-Saint-Maurice.

Ce tracé est connu aussi sous le nom de Route des Grandes Alpes.

Altitudes des cols[modifier | modifier le code]

Département Col Altitude (en mètres)
Alpes-de-Haute-Provence/Alpes-Maritimes Col de la Cayolle 2 326
Hautes-Alpes Col de Vars 2 109
Col d'Izoard 2 360
Col du Lautaret 2 058
Savoie Col du Galibier 2 645
Col du Télégraphe 1 600
Col de l'Iseran 2 770

Ouvrages d'art[modifier | modifier le code]

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  • Tunnel du Galibier (interdit aux piétons, aux cyclistes, aux ensembles de véhicules, aux véhicules transportant des matières dangereuses, aux poids lourds de plus de 19 t, hauteur limitée 4.1 m, vitesse maximale 50 km/h)

Lieux sensibles[modifier | modifier le code]

  • Descente du Col du Galibier : pente de 12 %

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Décret no 2005-1499 du 5 décembre 2005 relatif à la consistance du réseau routier national
  2. ↑ Philippe Sardin, « Diagnostic de sécurité des tunnels routiers d'une longueur supérieure à 1.000 m », Rapport du Comité d'évaluation,‎ (lire en ligne)
  3. ↑ Jean-Pierre Merle (dir. et Ingénieur général du génie rural, des eaux et des forêts) et al., « Rapport sur l’incidence de la RN 202 bis sur le fleuve Var », La Documentation Française,‎ (lire en ligne)
  4. ↑ GIR Maralpin, « Aménagement du territoire et infrastructures de transport », Aménagement du Territoire,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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