Route nationale 89 (France)

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Route nationale 89
Cartouche de la route
Image illustrative de l’article Route nationale 89 (France)
L'ancienne route nationale 89 à Thiers.
Historique
Déclassement D 389, D 1089, D 2089, D 6089
Caractéristiques
Longueur 560 km
Direction est / ouest
Extrémité est Lyon (Tassin-la-Demi-Lune)
puis N 7 à L'Arbresle
Intersections
Extrémité ouest A630 à Bordeaux
Réseau Route nationale, déclassée en grande partie
Territoire traversé
2 régions Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine
7 départements et collectivités territoriales Métropole de Lyon sur le premier tracé, Rhône, Loire, Puy-de-Dôme, Corrèze, Dordogne, Gironde
Villes principales Montrond-les-Bains, Thiers, Clermont-Ferrand, Ussel, Tulle, Brive-la-Gaillarde, Périgueux, Libourne
Exploitation
Gestionnaires
  • DIR Atlantique (entre Libourne et Bordeaux)
  • DIR Massif Central (Clermont-Ferrand)
  • Conseils départementaux sur les sections déclassées
  • Clermont Auvergne Métropole entre Pont-du-Château et Clermont-Ferrand
Notes
Numéros des routes après déclassements

La route nationale 89, ou RN 89, est une route nationale française ayant relié à son apogée Lyon à Bordeaux via Clermont-Ferrand et Brive-la-Gaillarde, en traversant le Massif central.

Cette route était l'une des relations transversales les plus importantes de France. Désormais supplantée par l'autoroute A89, une grande partie de la route nationale a été déclassée ; il ne subsiste plus que la liaison entre Libourne et Bordeaux aménagée en voie express dans le prolongement de l'autoroute, ainsi qu'une courte section d'un kilomètre à l'entrée est de Clermont-Ferrand dans le prolongement de l'autoroute A711.

Histoire[modifier | modifier le code]

Création de la route et déclassements[modifier | modifier le code]

La route nationale 89 est définie en 1824 comme la route de Lyon à Bordeaux et traverse six départements, sur une longueur de 524,775 km[1] dont la répartition par département est la suivante :

Années 1970 : premier déclassement et modification d'itinéraire[modifier | modifier le code]

En 1972, une première vague de déclassements entraîne le transfert d'un grand nombre de routes nationales dans le domaine routier départemental. Le tronçon de Lyon à Feurs via Duerne, Sainte-Foy-l'Argentière et Saint-Martin-Lestra est concerné par ce déclassement, qui prend effet le dans le Rhône sur la portion comprise entre l'intersection avec la route nationale 7, place Vauboin à Tassin-la-Demi-Lune et la limite du département de la Loire (46,716 km)[8] et dans la Loire sur la portion comprise entre la limite du département du Rhône et la route nationale 82 à Feurs (14,165 km)[9]. L'ancienne RN 89 devient la RD 489 dans le Rhône et la RD 89 dans la Loire.

Un nouvel itinéraire est défini, partant de la route nationale 7 à L'Arbresle et débouche sur la route nationale 82 à Montrond-les-Bains via Sain-Bel, Sainte-Foy-l'Argentière et Bellegarde-en-Forez : cette portion de route reprend un tronçon d'une route nationale qui était classée dans les années 1930 sous le numéro 496.

Années 2000 : deuxième vague de déclassements[modifier | modifier le code]

Le décret no 2005-1499 du ne conserve que la section de route située « entre la route nationale 230 et l'autoroute A 89 ». La liaison entre Bordeaux et Clermont-Ferrand via Périgueux et Tulle est donc définie par cette section de route ainsi que l'autoroute qui la prolonge[10]. Tous les autres tronçons sont déclassés du réseau routier national et transférés aux départements qui assurent désormais la gestion de ces axes routiers.

Dans le département du Rhône, toute la route nationale 89 est déclassée entre le giratoire de la route nationale 7 à L'Arbresle et la limite avec le département de la Loire (29,4 km) avec effet au [11]. Elle devient la D 389.

Dans le département de la Loire, la portion de la RN 89 comprise entre les limites des départements du Puy-de-Dôme et du Rhône est déclassée[12]. Elle devient la D 1089.

Dans le département du Puy-de-Dôme, une grande partie de la RN 89 est déclassée[13]. Elle devient la D 2089, sauf entre Clermont-Ferrand et Ceyrat.

Dans le département de la Corrèze, toute la RN 89 est déclassée[14]. Elle devient la D 1089.

Dans le département de la Dordogne, la RN 89 est déclassée dans sa totalité[15]. Elle devient la D 6089.

Dans le département de la Gironde, la RN 89 est déclassée[16]. Elle devient la D 1089. Il ne subsiste donc plus de la route nationale que le tronçon aménagé en voie express dans le prolongement de l'autoroute A89 jusqu'à la rocade de Bordeaux.

Construction de la route[modifier | modifier le code]

En Corrèze, bien avant le classement en nationale, la route était inachevée à la Révolution française. M. de Verneilh-Puyraseau, le premier préfet du département, voulait demander l'achèvement de cette route. Les travaux, qui ont repris en 1809, ont été « poussés à partir de 1815 » et en 1823, des ponts ont déjà été construits entre Brive et Larche (Puyjoubert, Négrelat et la Couze). Un pont en pierre est construit sur la Corrèze, à Tulle, entre 1823 et 1824. Le tracé de la route est modifié en 1826 (la route passe le long de la rive gauche) puis à nouveau en 1850[17].

Dans le Puy-de-Dôme, la route est construite entre Theix (commune de Saint-Genès-Champanelle) et le pont de Randanne (commune d'Aurières) en 1858, incluant le tunnel de la Cassière, près du hameau du même nom situé sur la commune d'Aydat[18].

Modernisation de la route[modifier | modifier le code]

Rôle et trafic[modifier | modifier le code]

Un grand axe transversal[modifier | modifier le code]

La route nationale 89 est un des grands axes transversaux de la France : elle relie deux villes importantes (Lyon, dans le Centre-Est de la France, et Bordeaux, dans le Sud-Ouest de la France) en passant par le Massif central.

Malgré la volonté nationale de créer de grands axes contournant le Massif central, la route nationale 89 a bénéficié d'améliorations de tracé (telles que des élargissements) grâce à la volonté de plusieurs hommes politiques locaux, par ailleurs membres du gouvernement, ce qui a valu à cette route d'être surnommée la « Route des Ministres »[19]. Elle est doublée par un axe transversal autoroutier entre Clermont-Ferrand et Bordeaux (l'autoroute A89), « le seul maillon manquant d'un itinéraire autoroutier Portugal – Europe centrale via le centre de la France[19] », puis par les autoroutes A89 et A72 à l'est de Clermont-Ferrand.

La route nationale 89 a été aussi concurrencée par d'autres modes de transport, notamment le rail, avec l'existence d'une relation ferroviaire entre Lyon et Bordeaux (via Roanne, Montluçon, Limoges et Périgueux, ou via Roanne, Clermont-Ferrand et Brive-la-Gaillarde) jusqu'en 2014[20].

Exploitation actuelle[modifier | modifier le code]

La section de Libourne à Bordeaux est gérée par la Direction interdépartementale des Routes Atlantique, district de Gironde[21]. Il s'agit, plus précisément, de la section comprise entre « le croisement avec la route nationale 230 à Artigues et l'échangeur avec l'autoroute A 89 à Arveyres[22] ».

Les tronçons déclassés à la suite des réformes de 1972 et 2005 sont gérés par les départements.

La D 2089 traversant Pont-du-Château (entre le giratoire avec la D 1 à l'entrée Est de la commune et le rond-point de Champ-Lamet), ainsi que l'ensemble de la D 766 à Lempdes et Clermont-Ferrand, sont transférés dans la voirie métropolitaine de Clermont Auvergne Métropole le , par délibération du conseil métropolitain du [23], et deviennent respectivement les routes métropolitaines M 2089 et M 766. La D 2089 traversant Saulzet-le-Chaud (commune de Romagnat) et Theix (commune de Saint-Genès-Champanelle), ainsi que la déviation de Beaumont et de Ceyrat qui n'a pas fait partie de la route nationale 89 historique, restent dans le domaine routier départemental.

Tracé[modifier | modifier le code]

De Lyon à Clermont-Ferrand[modifier | modifier le code]

De Lyon à Feurs[modifier | modifier le code]

La route est en tronçon commun avec la nationale 7 entre Lyon et L'Arbresle.

Les communes traversées sont :

Avant la réforme de 1972, la route nationale 89 quittait l'agglomération lyonnaise par l'ouest. La desserte de la route était limitée à un trafic local dans les années 1950 et le trafic de transit vers le Forez ou l'Auvergne était plutôt assuré vers les routes de Saint-Étienne (route nationale 88) ou de la vallée de la Brévenne[24]. Elle passait par :

De Feurs à Clermont-Ferrand[modifier | modifier le code]

L'ex RN89 dans le bas de Thiers.

À partir de Feurs, la route est doublée par les autoroutes A72 et A89.

Les communes traversées sont :

De Clermont-Ferrand à Brive-la-Gaillarde[modifier | modifier le code]

Ancienne RN 89 à Ceyrat
Ancienne RN 89 près de Ceyrat
Panneaux avec cartouches N 89
Panneaux indiquant la RN 89 à Ceyrat en janvier 2012

À partir de Bourg-Lastic la route est dédoublée par l'A89.

Dans le Puy-de-Dôme, le tronçon situé entre Theix (commune de Saint-Genès-Champanelle) et Aydat était le plus accidentogène des routes du Puy-de-Dôme, avec 10 accidents, 12 blessés graves et un taux de gravité de 190 tués et blessés graves pour 100 accidents entre le et le [25]. Le carrefour avec la RD 90 étant jugé dangereux, le conseil général du Puy-de-Dôme a aménagé en 2011 un carrefour dénivelé à La Cassière sur la commune d'Aydat, pour un coût de 4,8 millions d'euros[26],[27].

Les communes traversées étaient :

Franchissement du col de la Ventouse en direction de Clermont-Ferrand
Col de la Ventouse
La route départementale 1089 à Chalons d'Aix.

De Brive-la-Gaillarde à Bordeaux[modifier | modifier le code]

Après la traversée de Libourne, la RN 89 passe en 2 × 2 voies, jusqu'à la rocade de Bordeaux.

Sections aménagées en voie express[modifier | modifier le code]

Pénétrante Est de Clermont-Ferrand[modifier | modifier le code]

Il subsiste toujours un tronçon de la route nationale 89 à l'est de Clermont-Ferrand, signalé ainsi par décision interministérielle du [28].

Il s'agit d'un tronçon situé entre l'échangeur avec les autoroutes A71, A75 et A711 à l'est, et l'avenue de l'Agriculture (route métropolitaine 766) à l'ouest. Les échangeurs sont :

  •  Échangeur entre A71 (vers Paris, Bordeaux), A75 (vers Montpellier, Aurillac) et A711/RN 89
  • Sortie 1.1a : Le Brézet (débouchant sur le boulevard Jacques-Bingen, route métropolitaine 771)
  • Sortie 1.1b : CHRU, La Pardieu (débouchant sur cette même voie)

Déviations de Beaumont et de Ceyrat[modifier | modifier le code]

Déviation de Ceyrat
Déviation de Ceyrat en janvier 2012

Alors que le tracé historique de la route nationale 89 passait encore par Beaumont et Ceyrat, au sud de l'agglomération clermontoise, une déviation est construite en trois étapes et avec trois numéros différents :

  • route départementale 799 entre l'autoroute A75 et le rond-point de Pourliat, à Beaumont ;
  • route nationale 189 entre ce giratoire et un demi-échangeur à Ceyrat ;
  • route départementale 798 entre ce demi-échangeur et Saulzet-le-Chaud.

Ces trois tronçons forment la partie sud de la rocade de Clermont-Ferrand suivant un axe est-ouest et ont été intégrés en 2006 à la route départementale 2089. Le tracé est le suivant :

2 × 2 voies et limitation à 110 km/h

Libourne – Bordeaux[modifier | modifier le code]

L'État a pu rénover la chaussée de cette route avant la rocade de Bordeaux en [29].

  • Arveyres (RN 2089)
  • Sortie 9 :  Échangeur entre RN 89 et A89
  • Sortie 8 : Vayres
  • Sortie 7 : Vayres par RD 242E6 : Avenue de Bel-Air
  • Sortie 6 : Beychac-et-Caillau (km 549)
  • Sortie 5 : L'Intendant, commune de Beychac-et-Caillau (par RD 13)
  • Sortie 4 : Montussan
  • Sortie 3 : Avenue du Périgord (par RD 115)
  • Sortie 2 : Artigues-près-Bordeaux
  • Sortie 1 : Artigues-près-Bordeaux (par RD 241E2)
  •  Échangeur entre RD 1089 et RN 230 (Sortie 26) : Bordeaux (km 560)

Antennes[modifier | modifier le code]

La route nationale 89 possédait plusieurs antennes :

  • la RN 189 : reliant la route départementale 3 (actuellement M 3) au rond-point de Pourliat à Beaumont à la déviation de Ceyrat, elle assurait la liaison entre deux départementales déviant les deux villes précitées ; elle a été déclassée et intégrée à la D 2089 ;
  • la RN 389 : elle correspondait au boulevard Jacques-Bingen, à Clermont-Ferrand ; elle a été déclassée D 771 (actuellement gérée par Clermont Auvergne Métropole : M 771) ;
  • la RN 489, reliant la route nationale 7 à la route nationale 6 près de La Tour-de-Salvagny ; elle a été transformée en autoroute et intégrée à l'A89 à l'issue des travaux[30] ;
  • la RN 1089, reliant la RN 89 à l'échangeur Thiers-Est de l'autoroute A72 (devenue A89) ; elle a été déclassée D 2189 ;
  • la RN 2089, ancienne RN 89 passant par Périgueux.

Sites remarquables[modifier | modifier le code]

Trafic[modifier | modifier le code]

Dans le Puy-de-Dôme, un poste de comptage relevait environ 15 000 véhicules par jour à Varennes (commune de Chanonat) et 11 597 véhicules à Pont-du-Château en 2006[31].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Louis Becquey, Statistique des routes royales de France, (lire en ligne), p. 248-249.
  2. Becquey 1824, p. 136-137.
  3. Becquey 1824, p. 82-83.
  4. Becquey 1824, p. 124-125.
  5. Becquey 1824, p. 36-37.
  6. Becquey 1824, p. 46-47.
  7. Becquey 1824, p. 64-65.
  8. Arrêté interministériel du relatif au déclassement de routes nationales dans le département du Rhône [PDF], Journal officiel de la République française, (consulté le ), p. 11889.
  9. Arrêté interministériel du relatif au déclassement de routes nationales dans le département de la Loire [PDF], Journal officiel de la République française, (consulté le ), p. 9925.
  10. « Décret no 2005-1499 du relatif à la consistance du réseau routier national (NOR : EQUR0501219D) », sur Légifrance, Journal officiel de la République française no 283, texte no 22, (consulté le ).
  11. Préfecture du Rhône, « Arrêté préfectoral portant transfert du domaine public routier national au Département du Rhône » [PDF], (consulté le ).
  12. Michel Morin (préfet de la Loire), Préfecture de la Loire, « Arrêté no 05-70 portant constatation du transfert de routes nationales au conseil général de la Loire » [PDF], (consulté le ).
  13. Jean-Michel Bérard (préfet du Puy-de-Dôme et de la région Auvergne), « Arrêté no 05/04127 portant constatation du transfert de routes nationales au Département du Puy de Dôme » [PDF], (consulté le ).
  14. Nicolas Basselier (préfet de la Corrèze), « 2005-12-1015 - Transfert de routes nationales dans le domaine public routier départemental. Arrêté préfectoral portant constatation du transfert de routes nationales au conseil général de la Corrèze » [PDF], (consulté le ).
  15. Raphaël Bartolt (préfet de la Dordogne), « Arrêté no 052031 Portant constatation du transfert de routes nationales au conseil général de la Dordogne » [PDF], (consulté le ).
  16. Francis Idrac (préfet de la Gironde et de la région Aquitaine), Direction départementale de l'Équipement - Service Gestion de la route, « Arrêté portant constatation du transfert de routes nationales au conseil général de la Gironde » [PDF], (consulté le ).
  17. « Les grandes routes de 1801 à 1848 », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, Limoges, Imprimerie R. Guillemot et L. de Lamothe, t. LXVIII,‎ , p. 110-111 (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Routes impériales », Procès-verbal des opérations du conseil général du Puy-de-Dôme,‎ , p. 35 (lire en ligne, consulté le ).
  19. a et b Varlet 2004, p. 87.
  20. Jules Brelaz. Ligne ferroviaire Bordeaux-Lyon : les premiers trains Railcoop annoncés pour l'été 2024. France Bleu, 3 mars 2023. Lire en ligne
  21. « District de Gironde », sur dir.atlantique.developpement-durable.gouv.fr, DIR Atlantique, (consulté le ).
  22. « Arrêté du 29 mai 2006 portant constitution des directions interdépartementales des routes », Journal officiel de la République française, no 124, texte no 30,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Transfert de 4 compétences du département du Puy-de-Dôme à Clermont Auvergne Métropole : adoption et signature des conventions de transfert » [PDF], sur clermontmetropole.eu, Clermont Auvergne Métropole, (consulté le ).
  24. Edmond Berthaud, « La circulation routière aux abords de Lyon », Revue de géographie de Lyon, vol. 28, no 4,‎ , p. 293-307 (DOI 10.3406/geoca.1953.1379, lire en ligne, consulté le ).
  25. [PDF] Plan de contrôle routier 2006 dans le département du Puy-de-Dôme, site de la préfecture du Puy-de-Dôme. Dernier accès : 8 juillet 2009
  26. « Carrefour de la Cassière », Commune d'Aydat,
  27. « Mise en sécurité de la RD 2089 », Commune d'Aydat (consulté le )
  28. Ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, « Décision du relative à l'approbation du schéma directeur de signalisation de l'autoroute A711 et de la RN 89. » (consulté le ).
  29. D. Lherm, « RN 89/A63, des routes bien enrobées », sur Sud-Ouest, (consulté le ).
  30. « Décret no 2015-376 du déclarant d'utilité publique les travaux de construction et d'aménagement de la liaison autoroutière entre l'autoroute A 89 (commune de La Tour-de-Salvagny) et l'autoroute A 6 (commune de Limonest), conférant le statut d'autoroute à cette liaison et portant mise en compatibilité du schéma de cohérence territoriale de l'agglomération lyonnaise et du plan local d'urbanisme de la métropole de Lyon sur le territoire des communes de Dardilly, La Tour-de-Salvagny, Limonest et Lissieu (NOR : DEVT1425960D) », Journal officiel de la République française, no 0079, texte no 3,‎ (lire en ligne, consulté le ) : « A l'issue des travaux, le statut d'autoroute est conféré […] à la RN 489 […] dans sa partie déviation de la commune de La Tour-de-Salvagny, entre l'échangeur de la RD 30 et l'échangeur avec la RN 489 […]. »
  31. [PDF] DDE 63 – Recensement de la circulation dans le Puy-de-Dôme – Moyenne 2006

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • F. Imberdis, « Une route Lyon-Bordeaux à travers les monts d'Auvergne, antérieure au XVIIIe siècle », Revue de géographie alpine, t. 16, no 1,‎ , p. 169-177 (DOI 10.3406/rga.1928.4447, lire en ligne)
    Un itinéraire entre Lyon et Bordeaux a existé au XVIIIe siècle, ne passant pas par Clermont-Ferrand mais plus au sud, par le Livradois, le sud d'Issoire et en arrivant dans le Limousin près de Bort. Plusieurs communes du sud du département du Puy-de-Dôme étaient traversées par cet itinéraire alternatif, qui a depuis été oublié avec la centralisation de ce grand axe transversal par Clermont.
  • Jean Varlet, « Traverser le Massif Central. Dynamiques d'ouverture et de fermeture », Collection EDYTEM. Cahiers de géographie, no 2,‎ , p. 78-90 (DOI 10.3406/edyte.2004.893, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]