Rose Blanc
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Parti politique | |
---|---|
Membre de | |
Lieu de détention |
Rose Blanc, dite Rosette Blanc, née à Elne (Pyrénées-Orientales) le et morte en déportation à Auschwitz (Pologne) le du typhus, est une militante communiste et résistante française[1].
Elle a été membre de l'Union des jeunes filles de France formé en 1937.
Biographie
[modifier | modifier le code]Rose Blanc est née à Elne dans une famille d'agriculteurs modestes[2], dont elle est la cinquième enfant sur huit et la deuxième fille. La famille déménage à l'ouest de Perpignan, au Soler, en 1932, où elle poursuit sa scolarité jusqu'à l'âge de quatorze ans, obtenant son certificat d'études primaires[1].
Venue à Paris, elle apprend la dactylographie à l'école Pigier grâce à l'aide d'un oncle. De retour dans les Pyrénées-Orientales en 1935, elle adhère à la Jeunesse communiste (JC) comme ses frères[3]. Militante active à la JC, elle implante l'Union des jeunes filles de France dans la région et elle devient la secrétaire en 1937.
En 1940, elle entre dans l'organisation clandestine du Parti communiste et devient résistante sous le nom d'Amélie Garrigue[4]. Au début de , elle est prise dans les filets des brigades spéciales, subit des interrogatoires puis est livrée aux Allemands. Le , elle est transférée au camp allemand du Fort de Romainville[2]. Elle écrit à sa famille qu'une libération ne saurait intervenir en sa faveur au vu de son « dossier très chargé »[3].
Le , elle est déportée par le convoi des 31000 vers Auschwitz. Elle a le matricule 31652. Rose Blanc meurt du typhus en à l'âge de 23 ans[4].
Hommages
[modifier | modifier le code]Une plaque commémorative est apposée au 18, rue Auguste-Chabrières, à Paris 15e, où a été arrêtée Rose Blanc[4]. Une stèle a été érigée à sa mémoire à Elne, sa ville natale.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Balent, « Blanc (Rose, Émilie, Louise) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
- André Balent, « Plaque en hommage à la résistante Rose Blanc », sur Musée de la résistance en ligne
- Charlotte Delbo, Le Convoi du 24 janvier, Éditions de Minuit, 1965 (réédité en 2002), 304 p. (ISBN 978-2-7073-1638-7 et 2-7073-1638-5), p. 41-42
- Étienne Frenay, « Rose Blanc une militante, une héroïne », Le Travailleur Catalan,
- Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis : un nom, une rue, une histoire, Editions de l'Atelier, , 271 p. (ISBN 978-2-7082-3730-8, lire en ligne)
- Georges Sentis, Rose Blanc : une jeune résistante catalane déportée à Auschwitz avec le convoi des 31.000 (janvier 1943), Perpignan, Éditions M./R. Marxisme/Régions, , 24 p. (ISBN 978-2-916921-48-8)
- Fédération du Parti Communiste Français des Pyrénées-Orientales, Face à l'occupant et à la collaboration Rose Blanc et Francine Sabaté : deux jeunes catalanes dans la résistance, Mouvement de la Jeunesse communiste des Pyrénées Orientales, Fédération du Parti communiste français des P. O., Union des Femmes françaises,
- « Rose dite « Rosette », BLANC – 31652 », sur Mémoire Vive
- « Hommage à Rosette Blanc », L'Indépendant, (lire en ligne)
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- André Balent, « Blanc (Rose, Émilie, Louise) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
- « Rose dite »Rosette », BLANC – 31652 », sur memoirevive.org.
- André Balent, « BLANC Rose, dite « Rosette » », sur maitron.fr.
- Charlotte Delbo, La convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, p. 41-42